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Freyja et Huldar

Série de 6 livres (En cours). Écrite par Yrsa Sigurdardottir (6),

ADN par Sigurdardottir
Yrsa Sigurdardottir
3.81★ (1291)
tome : 1
Succion par Sigurdardottir
tome : 2
Absolution par Sigurdardottir
tome : 3
Le trou par Sigurdardottir
tome : 4
La poupée par Sigurdardottir
tome : 5

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ADN



Le point fort d'ADN réside dans ses deux intriques entrelacées, peu banales. D'un côté, en 1987, il y a trois enfants un, trois et quatre ans, deux garçons et une fillette, assis sur un banc dans un service d'aide à l'enfance dans un hôpital. Ils vont être adoptés, mais comme aucune famille ne se présente pour adopter les trois ensemble, ils vont être séparés. Ce qui rend triste le personnel qui s'est occupé d'eux. Et puis le lecteur est transporté en 2015 et on se doute que d'une façon ou d'une autre, on va retrouver ces enfants devenus adultes. Que sont-ils devenus? L'un d'entre eux est-il ce tueur en série qui sévit en ce moment à Reykjavik? Ou une de ses victimes?

.

D'un autre côté, une mère est assassinée de façon horrible à son domicile, en l'absence de son mari en voyage. Elle a trois enfants dont une petite fille, Margret, qui a vu cachée sous le lit de ses parents comment l'assassin a torturé et tué sa mère. C'est un témoin capital. Mais elle est totalement traumatisée et a du mal à décrire à la police à quoi ressemblait l'assassin. Et puis soudain, Huldar le policier en charge de l'enquête sur ce meurtre réalise qu'en tant que seul témoin, elle est en danger et qu'il faut la mettre à l'abri dans un lieu sûr, sous la garde d'une des femmes de la Maison des enfants. Margret va-t-elle enfin se souvenir de ce qu'il s'est passé? Freyja, maintenant en charge de la fillette saura-t-elle la protéger?

.

Et puis on rencontre Karl, qui vit seul dans un logement d'une maison qu'il a en partie vidé après la mort de sa mère. Il suit des cours à l'université, mais seulement quand il en a envie. C'est un fan de cibi. Et il passe son temps au sous sol, avec ses appareils, à la recherche "d'un radio amateur aussi esseulé que lui". Mais il constate avec amertume que la cibi se meurt et qu'elle l'intéresse de moins en moins. En effet, la grande époque de la cibi se situe dans les années 70 et 80. Utilisée par les camionneurs pour tromper la monotonie des longs trajets routiers et par les jeunes 'geeks' de l'époque. On pouvait y lier des amitiés à distance, alerter des usagers de la route de contrôles de vitesse par radars mobiles, comme aujourd'hui on le fait sur Internet. Pendant les trois quarts du récit, on se demande quel rôle Karl joue dans l'intrigue. Il est vrai qu'il a capté de curieux messages codés sur son récepteur cibi. Peut-être en rapport avec le tueur en série.

.

Le récit est passionnant… Et puis tout d'un coup, ça déraille. On n'accroche plus. Les personnages sonnent soudainement faux. L'auteure nous tord le bras pour nous faire accepter la situation. Mais ça ne peut pas marcher comme ça. Elle aurait dû réécrire les cinquante dernières pages du roman. Dommage.
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Le trou

Ce 5e livre d'Yrsa Sigurdardottir m'a plu tout autant que les 4 précédents ( malgré les prénoms islandais des personnages ...) .

Alors que "Absolution" traitait du harcèlement scolaire , "Le trou" , bien ancré dans notre époque , a pour thème les violences conjugales

et les vidéos pornos sur le dark web .

Plongé dans le quotidien du commissariat , on suit l'enquête presque en temps réel .

Freyja , la fonctionnaire du service de Protection de l'Enfance , est moins présente

dans cet opus mais elle plaît toujours autant à Huldar , le policier .

L' histoire , au ton un peu ironique au début , sans une seule longueur , m'a captivé jusqu'au bout .

Encore un bon livre de cette autrice islandaise !



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ADN

Huldar enquête sur le meurtre d'Elisa, meurtre dont a été témoin sa fille. Il auditionne l'enfant par l'intermédiaire de Freya, son ex.

C'était plutôt pas mal.

Ça se lit facilement.

C'est le premier tome d'une saga. L'entrée en matière est classique mais efficace. Huldar doute de ses compétences en tant que responsable et doit aussi gérer sa vie sentimentale.

L'enquête démarre rapidement, pas de longues mises en situation. J'ai aimé même s'il y a quelques longueurs dans la narration.

A la fin, une certaine alchimie apparait entre les deux personnages principaux. Plutôt sympa.

J'ai aimé le dénouement, il y a très peu d'indices qui permettent de le découvrir. Le suspens dure jusque dans les dernières pages.

Très bonne lecture.
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La poupée

Or donc, Freyja, psychologue pour enfants, et Huldar, policier islandais mènent des enquêtes parallèles qui se rejoignent, système narratif présent dans toute cette collection. Une saga qui s'étire donc sur plusieurs tomes (que j'ai pu lire grâce à ma bibliothèque municipale dont on ne dira jamais assez l'importance dans un contexte où le prix du livre devient prohibitif, sans qu'à mon avis ça bénéficie aux auteurs et sans compter les pseudo-politiques qui prétendent taxer les livres d'occasion). Un si petit pays et autant de soucis, le nombre d'habitants est en péril ! C'est sympa, bien écrit, les intrigues complexes et la lecture addictive. Par ailleurs, les curieux rapports hommes/femmes m'ont intrigués : alcool pour se désinhiber, remords le lendemain...Une forme nordique du romantisme ?
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ADN

Quelle déception.

On en apprend tellement peu sur l'Islande que l'intrigue de ce livre pourrait se dérouler au fin fond de la Meuse.

Les personnages sont inconsistants et mis à part les vêtements qu'ils portent et quelques coucheries on ne sait rien d'eux.

Le vocabulaire utilisé pour les dialogues avec des enfants n'est absolument pas adapté ni réaliste

Quant à l'histoire je me suis ennuyée à mourir. Il y a un meurtre dans le premier chapitre, puis il ne se passe rien, ni rebondissements ni évolution dans l'enquête. En résumé, l'enquête piétine et le livre aussi. Il faut attendre les alentours de la page 440 pour qu'il y ait un vague sursaut dans l'intrigue
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La poupée

Un bon roman policier islandais. Une poupée mystérieuse repêchée des profondeurs, deux corps au fond de la mer, un éducateur suspecté d’abus, une jeune fille disparue, un junki égorgé… les policiers ont de quoi faire avec le soutien de Freya, la psychologue pour enfant. Tout s’emmêle et se démêle. La fin est un peu rapide, le dénouement est accéléré et décidément, l’Islande est un tout petit pays…
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Absolution

Bonjour à tous,



Me voici avec ABSOLUTION de Yrsa Sigurdardottir un thriller Islandais tres bien mené.

Ce roman vous prend aux tripes, deux jeunes adolescents sont retrouvés massacré et mutilé par un tueur fou.

Quand la vengeance est le seul moyen de payer ses crimes, le monde dans lequel on vit n'est pas le paradis, quand le harcèlement se fait dans les écoles et que l'on demande justice et que rien effet. Faut-il faire justice soi-même ?

Les pauvres gamins subissent tous les jours même en dehors de l'école les joutes d'autres enfants qui vont jusque sur internet.

La plupart des victimes voudraient quitter ce monde à tout jamais pour avoir enfin la paix.

Le tueur veut venger ces petites victimes, mais à quel prix ?

La police est sur les chapeaux de roues pour découvrir qui est cette bête enrager qui n'a aucune compassion.

Vont-ils retrouver ce tueur qui ne laisse aucun indice sauf un bout de papier avec un chiffre ?

Vont-ils empêcher d'autres meurtres ?

Quand internet est la messagerie du tueur, rien ne peut l'arrêter.

C'est un thriller époustouflant et psychologiquement déroutant, la plume de l'auteure est une plume sombre et acérée.

C'est un roman tres prenant et addictif, elle a su me transporter dans la noirceur du harcèlement même si ce livre parle d'un sujet qui est malheureusement toujours d'actualité, je l'ai trouvé tres bien écrit et je l'ai trouvé poignant et immersif.



QUATRIÈME DE COUVERTURE :



La police découvre le crime comme tout le monde : sur Snapchat. La vidéo montre la victime, Stella, en train de demander pardon avant sa mise à mort. Près du corps sera retrouvé un papier sur lequel est seulement inscrit le chiffre “2”.

L’inspecteur Huldar est chargé de l’enquête, et la psychologue pour enfants, Freyja, doit l’aider à mener les interrogatoires des amies de l’adolescente. Très vite, tous deux comprennent que Stella était loin d’être l’ange que beaucoup décrivent. Mais qui aurait pu lui en vouloir au point de la tuer ?

Peu après, un jeune homme est enlevé chez lui. Sur les lieux de la disparition : le chiffre “3” pour seul message. Jusqu’où la série se poursuivra-t-elle ? Et qu’en est-il de la victime numéro un ?

Dans cette nouvelle enquête haletante et cruelle, Yrsa Sigurðardóttir met en lumière un drame terriblement actuel, qui touche tous les pays, tous les pans de la société et toutes les classes, celui du harcèlement en milieu scolaire. Et nous renvoie à notre maladive dépendance aux réseaux sociaux.
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Le trou

Faible femme ?

Avec « Le Trou », j’achève ma lecture désordonnée des 5 volumes de la série écrite par l’islandaise Yrsa SIGURDARDOTTIR avec comme fil rouge un couple antinomique, Freya la psychologue pour enfants et Huldar le policier, tous deux en mode « je t’aime moi non plus ».



« ADN », « Succion », « Absolution », « Le Trou » et « La poupée » sont les 5 romans concernés. Il faut avouer que l’on fait difficilement mieux en matière de titres moches… Mais quoi qu’il en soit, les 5 romans ont tous un charme certain et se laissent lire avec des émotions diverses : meurtres affreux, enquête complexe, personnages variés pour lesquels on ressent sympathie ou antipathie, fin avec de multiples rebondissements, questions sociétales et toujours la nécessaire protection que familles et société doivent à l’enfance.



Tout commence avec un « suicide » alambiqué qui se révèle être un meurtre cruel… et bienvenue dans l’univers des golden boys misogynes et amateurs de pornographie. Bienvenue aussi au sein de la violence de la société islandaise, notamment avec les femmes. Bienvenue dans le commissariat d’Huldar, avec Erla la cheffe « cocote minute », le collègue en bute à l’homophobie, la stagiaire diplômée confrontée au terrain… De péripétie en péripétie un univers romanesque prend vie et nous confronte à une certaine réalité traversée d’extravagances meurtrières.



J’apprécie la façon dont l’auteure met en scène son histoire, nous piège à répétitions, nous leurre sans aucune gêne. Elle nous fait « vivre » son récit et c’est toujours volontiers que je la rejoins.



Petit bémol pour « Le Trou », le dénouement nous offre plusieurs coups de théâtre, mais trop appuyés à mon goût, trop expliqués d’où une certaine lourdeur au finish. La fin de « La Poupée », tout aussi surprenante, sera plus finement menée.



Si vous pensez un enfant en danger, n'hésitez pas, appelez le 119. Anonymat assuré.

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