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Critique de Tancrede50



Le point fort d'ADN réside dans ses deux intriques entrelacées, peu banales. D'un côté, en 1987, il y a trois enfants un, trois et quatre ans, deux garçons et une fillette, assis sur un banc dans un service d'aide à l'enfance dans un hôpital. Ils vont être adoptés, mais comme aucune famille ne se présente pour adopter les trois ensemble, ils vont être séparés. Ce qui rend triste le personnel qui s'est occupé d'eux. Et puis le lecteur est transporté en 2015 et on se doute que d'une façon ou d'une autre, on va retrouver ces enfants devenus adultes. Que sont-ils devenus? L'un d'entre eux est-il ce tueur en série qui sévit en ce moment à Reykjavik? Ou une de ses victimes?
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D'un autre côté, une mère est assassinée de façon horrible à son domicile, en l'absence de son mari en voyage. Elle a trois enfants dont une petite fille, Margret, qui a vu cachée sous le lit de ses parents comment l'assassin a torturé et tué sa mère. C'est un témoin capital. Mais elle est totalement traumatisée et a du mal à décrire à la police à quoi ressemblait l'assassin. Et puis soudain, Huldar le policier en charge de l'enquête sur ce meurtre réalise qu'en tant que seul témoin, elle est en danger et qu'il faut la mettre à l'abri dans un lieu sûr, sous la garde d'une des femmes de la Maison des enfants. Margret va-t-elle enfin se souvenir de ce qu'il s'est passé? Freyja, maintenant en charge de la fillette saura-t-elle la protéger?
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Et puis on rencontre Karl, qui vit seul dans un logement d'une maison qu'il a en partie vidé après la mort de sa mère. Il suit des cours à l'université, mais seulement quand il en a envie. C'est un fan de cibi. Et il passe son temps au sous sol, avec ses appareils, à la recherche "d'un radio amateur aussi esseulé que lui". Mais il constate avec amertume que la cibi se meurt et qu'elle l'intéresse de moins en moins. En effet, la grande époque de la cibi se situe dans les années 70 et 80. Utilisée par les camionneurs pour tromper la monotonie des longs trajets routiers et par les jeunes 'geeks' de l'époque. On pouvait y lier des amitiés à distance, alerter des usagers de la route de contrôles de vitesse par radars mobiles, comme aujourd'hui on le fait sur Internet. Pendant les trois quarts du récit, on se demande quel rôle Karl joue dans l'intrigue. Il est vrai qu'il a capté de curieux messages codés sur son récepteur cibi. Peut-être en rapport avec le tueur en série.
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Le récit est passionnant… Et puis tout d'un coup, ça déraille. On n'accroche plus. Les personnages sonnent soudainement faux. L'auteure nous tord le bras pour nous faire accepter la situation. Mais ça ne peut pas marcher comme ça. Elle aurait dû réécrire les cinquante dernières pages du roman. Dommage.
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