Roman publié en plein concile
Vatican II, il rapporte le choc entre des prêtres politisés et ouvriers face à un tout jeune prêtre qui ne veut être qu'un prêtre mais tout un prêtre. Sorte de Journal d'un curé de banlieue,
Les Nouveaux prêtres étonne encore aujourd'hui par sa clairvoyance quant au risque d'une politisation forcée de l'Eglise, Elle qui aspire pourtant à n'être pas une force politique : Elle n'est pas socialiste parce qu'Elle est sociale, Elle n'est pas universaliste parce qu'Elle est universelle, Elle n'est pas libérale parce qu'Elle est libre. Et son oeuvre, son seul but sont de donner le salut à tous les hommes et pour cela de les confesser, non d'en faire des partisans.
Oeuvre clairvoyante, elle reste cependant au milieu du gué et, pour continuer mon parallèle avec
Bernanos, j'aurais aimé de plus longues pages sur les sublimes extases mystiques du jeune prêtre face à l'incompréhension matérialiste de ses confrères marxistes.