AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,28

sur 1997 notes
Je n'ai pas beaucoup aimé ce livre. Tout d'abord quatre chaton sont noyés par le petit ami de la maîtresse de l'héroïne, ensuite ce pauvre Félix est rôti à la broche. Je vous conseille donc pour éviter le massacre de vous arrêter au chapitre 12 et de recommencer au moins a la page 207.
Commenter  J’apprécie          40
Je suis très déçue. Je reproche quatre choses à l'auteur.

1) On est trompé pour être incité à acheter le livre.
Quand on le regarde en rayon de magasin, on lit en quatrième page : « Nos amis à quatre pattes prennent le pouvoir. Pour le meilleur ! »
Et quand on lit les premières pages, qui sont très drôles, on se dit que ça va être comme ça jusqu'à la fin, où les chats vont prendre le pouvoir : on se demande comment ça va se passer et on achète le roman pour le savoir.
Or à la fin, les chats ont l'espoir de transmettre un jour des informations aux humains, mais ils ne prennent aucun pouvoir.

2) L'auteur méprise ouvertement une partie de ses lecteurs.
Les gens qui croient en une religion, peu importe laquelle, sont présentés textuellement comme des humains « imbéciles » qui « s'inventent un Dieu », qu'ils se représentent « vieux avec une barbe blanche », pour le motif « qu'ils n'assument pas leurs actes » et « refusent les connaissances scientifiques ».
Tout est faux, Werber montre là une grande ignorance du sujet. Et il doit confondre Dieu avec les prophètes, car aucune religion ne représente Dieu.
D'autre part, dans le roman les attentats sont commis par des hommes « à grande barbe noire », et « au nom de leur religion », sans pour autant préciser quelle est cette religion « qui promet le paradis en tuant ». Et tant pis pour l'amalgame avec la religion qui enseigne le pardon et l'amour du prochain « comme de soi-même » jusqu'à aimer ses ennemis.

3) L'auteur fait preuve de malhonnêteté intellectuelle.
Les « connaissances » sur les humains, ainsi présentées comme des informations irréfutables, ont été mises dans une clef USB par une humaine scientifique, qui a ensuite introduit la clef USB dans le crâne de son chat siamois, Pythagore, afin qu'il connaisse tout sur l'homme.
Ainsi, d'une part, durant toute la première moitié du roman, le point de vue athée du scientifique, que d'après l‘auteur tout scientifique devrait avoir, est présenté comme une évidence, quelque chose de logique, alors qu'en réalité, tant que la science ne peut pas tout expliquer (notamment le mystère du Saint Suaire, celui des corps non corrompus et les 70 miracles de Lourdes), l'athéisme reste une croyance lui aussi. L'enfant ne vient pas forcément au monde avec un terrain vierge de toute incidence divine, on n'en sait rien, voilà ce qui peut être vu comme une réalité.
Par ailleurs, Werber se montre de mauvaise foi. Chaque fois que, durant ses cours d'histoires donnés à Bastet, le chat Pythagore prononce un nouveau nom d'humain célèbre, la chatte lui demande qui c'est, et le chat le lui explique avec détails. Or quand il dit "ceci s'est passé en telle année après Jésus-Christ" et que la chatte lui demande qui est Jésus-Christ, le mâle savant lui répond "c'est un homme qui a existé il y a 2000 ans et depuis lequel les humains comptent les années". Et c'est tout. Et la chatte ne demande pas pourquoi ! Comme ça c'est simple, le siamois n'a rien à en dire. On parle encore de JC 2000 ans après sa mort (et sa résurrection !), il est ô combien présent dans les coeurs et les prières quotidiennes de beaucoup de gens, mais à part ça, c'est juste un humain comme un autre… et la marmotte, elle emballe le chocolat dans le papier d'allu…
D'autre part, durant toute la seconde moitié du roman, par le biais de son personnage l'auteur nous fait progressivement découvrir… les bienfaits du CHAMANISME, et les joies de la croyance en la RÉINCARNATION ! Après avoir expliqué en long, en large et en travers que les croyants sont des imbéciles qui s'inventent des Dieux parce qu'ils n'assument pas leurs actes et refusent les connaissances scientifiques… comme si on ne pouvait pas justifier de la même façon, sinon mieux encore, la croyance en la réincarnation !
Werber aurait pu être plus philosophe en présentant les choses plus subtilement, plus objectivement, plus intelligemment. Parce que là, il ne peut satisfaire que les athées les plus centrés sur eux-mêmes. Je suis sûre que même un athée intelligent trouverait que son récit manque d'intelligence tel qu'il est présenté.

4) L'histoire est négligée et mal construite.
La toute la première moitié n'est que des cours d'histoire, transmis par Pythagore à Bastet. Celle-ci répète souvent que ce chat est très intelligent, par conséquent j'ai le sentiment que l'auteur veut faire passer un message, comme s'il voulait montrer ses connaissances au lecteur et le convaincre qu'elles sont la science infuse.
Dans la seconde moitié, il ne se passe en fin de compte pas grand-chose : quelques combats avec des rats, des courses, une traversée de Paris et l'esprit de Bastet qui se désincarne quand elle dort, pour voyager et discuter avec d'autres esprits d'humains dont les corps dorment aussi. Rien que du très scientifique… KrKrKr !
Mais la cerise sur le gâteau est la scène d'amour entre les félins. Je la gardais pour la fin : le parfait cliché de la première scène d'amour digne des romans à l'eau de rose, entre l'amoureuse transie et le mystérieux ténébreux qu'elle admire, qui ne manque pas, comme il se doit, de l'ignorer magnifiquement le lendemain. Quelle frustration pour Bastet, après avoir été envoyée au septième ciel à coups de « caresses de tétons » et de « baisers avec la langue » !

En conclusion, c'est une bonne idée de départ, mais mal exploitée.
Commenter  J’apprécie          40
J'avais tellement aimé Les fourmis, que je me suis plongée avec délectations dans ce nouveau roman, qui parle de chats, qui plus est. Youpi.
Bastet, une jolie chatte, vit à Paris avec sa maîtresse, avec qui elle essaie de communiquer. C'est elle le narrateur de l'histoire; elle nous livre avec ses yeux de chat son regard critique sur notre quotidien d'humain, et cela ne manque pas d'humour. Elle rencontre son voisin, Pythagore, doté d'un "troisième oeil", en fait une espèce de trou dans le cerveau pouvant être relié à un port USB. Il l'instruit donc sur le monde des humains, surtout l'histoire du lien entre humains et chats, et lui peut communiquer plus facilement avec eux. Il lui explique ce que vit Paris: le terrorisme, puis la guerre civile, puis la peste. C'est dans une ambiance de chaos absolu auquel on arrive pas à croire, que les chats sont obligés de prendre la fuite pour sauver l'humanité. Rien que ça. Et dès le premier tiers du roman, tout y passe: la religion; la réincarnation; la méditation; le progrès; le fanatisme; .... On assiste donc à une fable philosophico-reliogioso-historico-politico-psychologique. Comme si Bernard Werber voulait absolument parler de tout cela, faire passer un message en disant le plus de choses possibles, nous apprendre tout ce qu'il faut savoir sur l'histoire du monde, ce qui du coup ressemble à un fouillis au ton moralisateur...
Et pourquoi, pourquoi finalement faire en sorte que les chats se mettent à tellement ressembler aux humains, avec leurs sentiments de jalousie et même dans la scène de sexe? C'est dommage...
Ce livre a au moins un avantage: il est bien écrit, ça c'est indéniable, et se lit rapidement du coup.
Commenter  J’apprécie          40
De Bernard Werber, j'ai lu Les Fourmis il y a une dizaine d'années et le Miroir de Cassandre que j'avais beaucoup aimés. Aimant aussi beaucoup les chats, je me disais que Demain les chats me plairaient beaucoup.

Les cents premières pages m'ont beaucoup plu. Mais cela s'est gâté ensuite. Je pensais lire un roman où un chat explore le quotidien des humains ce qui est bien le cas au début du roman. Mais ensuite, l'irruption de la guerre civile et de la peste ne m'ont pas convaincu. Certains événements comme la mort de Félix interrogent, à croire que Werber ne savait plus très bien quoi faire de ses personnages.

Les très fréquents discours scientistes n'apportent pas grand chose au récit.

Je n'ai pas retrouvé dans ce roman ce qui fait le charme des Fourmis.
Commenter  J’apprécie          41
un livre très particulier car la narratrice est une chatte et on voit le monde à travers les yeux de ces petits félins aussi affectueux qu'autonome. Malgré le fait que ce soit très particulier j'ai beaucoup apprécié l'histoire. Certains personnages dont un en particulier est vraiment détestable.
Commenter  J’apprécie          40
Que dire de ce roman? Tout d'abord, en tant qu'amoureuse folle inconditionnelle des chats, j'attendais beaucoup de lui....Beaucoup et peut être trop. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé, mais au final, le roman ne m'a pas transporté. L'histoire n'est pas très innovante et à déjà été reprise (et souvent mieux) maintes fois dans les romans de science fiction. Au final, à lire mais sans plus (ce n'est que mon avis d'habituée aux romans philo et SF)
Commenter  J’apprécie          42
Tantôt adulé, tantôt détesté, le chat ne laisse pas indifférent. Ceux qui côtoient la race féline le savent :
Regard mystérieux, indépendant, il est difficile de ne pas admirer ses capacités physiques, sa souplesse, mais aussi sa beauté et sa grâce.
Bon chasseur et facile à vivre, il a su se faire une place privilégiée aux côtés des hommes.
Mais qui est-il vraiment ?

Bernard WEBER, une patte dans le monde d'anticipation nous emmène faire connaissance avec Bastet, belle chatte noire qui met tout en oeuvre pour entrer en communication avec les humains. A ses côtés, Pythagore, Siamois et chat de laboratoire, est connecté au monde via le réseau internet – « son 3ème oeil »
A force de violence – banalisée – comme nous le vivons chaque jour, la guerre finie par éclatée et le chaos s'installe.
C'est l'occasion pour Bastet, Pythagore accompagnés de leurs congénères pour prendre le pouvoir, et tenter de ramener la paix …
Une douce folie pour une aventure extraordinaire.
On aime ou on déteste….
Commenter  J’apprécie          40
J'ai essayé de m'accrocher, de sauter des lignes pour finir plus vite... et puis j'ai lu les critiques de babeliotes dont je partageais l'avis sur les 100 premières pages. J'ai trop de livres qui m'attendent, j'abandonne la lecture de ce roman au style trop didactique, qui semble s'adresser à des enfants décérébrés. Dommage ! j'avais été passionnée par son premier roman, Les Fourmis, mais n'ai jamais retrouvé d'enthousiasme à lire ses autres romans !
Commenter  J’apprécie          40
Avis mitigé pour ce nouveau livre de Werber. L'écriture est fluide et très facile à lire, les informations fournies toujours aussi enrichissantes, cependant le début de l'aventure parait tellement incongrue que j'ai eu beaucoup de mal a accrocher pour le reste de ma lecture. le concept était pourtant très intéressant mais il a manqué le petit + qui rend une histoire incroyable et pas simplement philosophique.
Commenter  J’apprécie          40
Je connaissais Demain les chiens de Simak, maintenant je connais Demain les chats de Werber. À mon avis, demain, ce sera plutôt les robots, comme ceux d'Asimov, mais là, je m'égare. Revenons au sujet.
L'auteur, à travers les yeux d'une chatte prétentieuse, répondant au nom de Bastet, une déesse égyptienne, nous dépeint la décadence de l'homme moderne. Il en profite pour nous distiller, en parallèle de celle des hommes, l'intéressante histoire des chats et leurs diverses persécutions.
Le roman, sous-tendu par la philosophie propre à Werber, se lit facilement, et comme à son habitude, ramène l'homme à une dimension plus modeste.
Ce n'est certes pas le meilleur de ses livres, ni le plus original, mais quelques nouveautés, comme ce drôle de chat appelé Pythagore, avec sa prise USB au milieu du front, et l'immersion dans la vie de chats en font une lecture divertissante et plaisante.
Commenter  J’apprécie          40





Lecteurs (4578) Voir plus



Quiz Voir plus

demain les chats .

Avec quel autre animal Bastet essaye-t-elle de communiquer en premier au tout debut du livre sans succès ?

un chien
un pigeon
un poisson rouge
une souris

20 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : Demain les chats de Bernard WerberCréer un quiz sur ce livre

{* *}