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EAN : 9782876233089
268 pages
Michel de Maule (27/10/2011)
3/5   1 notes
Résumé :
«J'aime ce livre, dont j'ai eu la chance d'être un des premiers lecteurs, au point d'envier ceux qui, à leur tour, éprouveront la surprise et le bonheur de découvrir ces pages.»

Extrait de la préface de Jean Marais

«Carole Weisweiller a fait revivre Cocteau tel que personne ne l'avait jamais vu»
(André Chouraqui).

«Dans ces pages foisonnantes de vie, d'anecdotes et de confidences, s'inscrit peu à peu un portait iné... >Voir plus
Que lire après Je l'appelais Monsieur Cocteau : Ou La petite fille aux deux mains gauchesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Cherchant toujours à mieux cerner et l'homme et l'artiste Cocteau, j'ai fini ce livre écrit par Carole Weissweiller quand elle avait une petite soixantaine d'années ,avec une sensation très mitigée.
Il y est beaucoup question d'elle,et de la vie que menait la très grande bourgeoisie après guerre.( Sa mère était une cousine des Rothschild, elle était mécène et égérie,son père banquier et héritier de Shell).
Voyages, déplacements,hôtels luxueux, restaurants étoilés, sauteries auprès de la noblesse d'alors et des artistes en vogue, fêtes extravagantes, toilettes offertes par des grands noms de la haute couture, l'intérêt du livre réside dans ce qu'il nous livre des clichés de la vie de la très haute bourgeoisie de l'époque. Il témoigne des fastes d'une caste et en celà m'a intéressée comme un témoignage sociologique.
Concernant Cocteau lui même,il est vrai que le portrait dressé déborde d'admiration. Elle dit de lui ce que tous les habitants de Milly la Forêt qui l'ont cotoyé disent: c'était un être d'une très grande bonté et très gentil.
Il adorait jouer avec les deux enfants de la famille,( l'auteure et sa jeune cousine), était facétieux, hyper sensible et un travailleur acharné.
Néanmoins je ne peux m'empêcher de penser que, concernant son contenu,le livre aurait dû s'appeler : " moi Carole Weissweiller,et Cocteau".
J'ai assez peu apprécié les petits coups de griffe à certains artistes de l'époque et en particulier à Martine Carol, juste de la méchanceté gratuite bon chic bon genre qui n'apporte rien à l'histoire quand bien même tout cela eût été véridique.
Enfin je ne partage pas l'avis de Francine Weissweiller quand elle a découvert le buste de Cocteau dans la chapelle st Blaise des simples, où l'artiste repose, c'est un buste saisissant d'intelligence, avec un regard intériorisé mais acéré,et un profil prestigieux qui rend un hommage percutant et à la finesse du visage de Cocteau et à sa très grande intelligence sensible. Il faut dire que les parents de Francine ( la mère de l'auteur)sont morts en déportation et que selon elle le sculpteur était un allemand proche du 3 ème Reich,
mais néanmoins grand ami de Cocteau.
Au milieu des blablas et menus potins de la haute sphère de l'époque, Cocteau est parfois un peu loin , même si l'on nous partage quelques courriers reçus de cet homme j'ai un peu envie de dire qu'il n'y a là rien de bien consistant concernant Cocteau. charmant tout au plus.


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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il ( Cocteau) répétait qu'il n'y avait pas plus de vie et de mort qu'il n'y avait d'envers et d'endroit. "La vie et la mort sont une fable et une paresse de la pensée." Je retrouverais la même théorie, bien plus tard, dans les livres de Sri arobindo et de satprem.
Je me souviens aussi que Monsieur Cocteau était obsédé par la notion du temps ."le temps est une invention de l'homme, il n'existe pas. Il n'y a ni avant ni après, nous serinait-il. La preuve nous sommes au centre d'une explosion qui dure des siècles pour nous et une seconde pour le cosmos."
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Jean Cocteau, n'ayant aucun sens des affaires, distribuait tout ce qu'il avait .
on le vola toute sa vie, au point même que des gens peu scrupuleux lui firent signer des autographes avec au dos une reconnaissance de dette. Il me répétait toujours qu'il ne comprenait
que l'argent de poche, le reste lui était abstrait.(...)
Il souffrait énormément de l'ingratitude, recevant tout manque en amitié comme une flèche en plein cœur. Il pouvait en être physiquement malade au point d'en attraper des allergies ou d'aller jusqu'à l'hémorragie interne ou la
crise cardiaque. Il était sans
rancune. Je l'ai vu souvent sa luer telle ou tel avec qui il était fâché, ayant complètement oublié l'embrouille.
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