Rencontre avec Jean Mattern autour de son roman Les eaux du Danube paru chez Sabine Wespieser éditeur.
Jean Mattern est né en 1965 dans une famille originaire d'Europe centrale. Dans chacun de ses livres, la question de la transmission occupe une place prépondérante: après Les Bains de Kiraly (2008), de lait et de miel (2010), Simon Weber (2012), le Bleu du lac (2018), Une vue exceptionnelle (2019) et Suite en do mineur (2021), Les Eaux du Danube est son septième roman chez Sabine Wespieser éditeur. Aux éditions Gallimard il a également publié un roman, Septembre (2015), ainsi qu'un essai, de la perte et d'autres bonheurs (2016), dans la collection «Connaissance de l'Inconscient».
Les eaux du Danube
Avant cette conversation avec le professeur de philosophie de son fils, les jours s'écoulaient selon un rythme immuable pour le narrateur de ce bref et saisissant roman d'un ébranlement : issu d'une bonne famille lyonnaise, marié depuis près de vingt ans à Madeleine avec qui il est venu s'installer à Sète, Clément Bontemps est un être d'habitude, bon mari et bon père, heureux d'ouvrir à horaires fixes son officine de pharmacien. Il a pourtant suffi que le professeur Almassy évoque, avec une grande délicatesse, le désarroi dans lequel le mutisme du père plonge le fils, pour que la surface lisse de l'existence de Clément se craquèle. Seul dans la maison familiale en ce mois de juillet, celui qui ne s'est jamais posé de questions, bien trop soucieux de se prémunir contre toute émotion, se retrouve confronté aux silences de sa propre histoire. Il comprend qu'il lui faudra aborder enfin les non-dits avec lesquels il a vécu jusque-là : son mariage de convenance, les origines hongroises de sa mère... Georges Almassy, dont le nom dit les racines hongroises elles aussi, lui sera d'une aide providentielle pour assembler les pièces d'un puzzle familial qui, des bords de la Méditerranée, vont le conduire, de manière totalement inattendue, vers les eaux du Danube juste après la deuxième guerre mondiale...
voir sur le site (https://www.ombres-blanches.fr/product/1813189/jean-mattern-les-eaux-du-danube)
--
05/04/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite (https://ausha.co/politique-de-confidentialite) pour plus d'informations.
Patrick WeberEmanuele Tenderini1066 tome 1 sur 1
/5 23 notes
/5 23 notes
Résumé :
On dit souvent de la Tapisserie de Bayeux qu'elle est la première bande dessinée de l'Histoire.C'estdans cet esprit que l'historien et romancier Patrick Weber l'a adaptée en planches, laissant le graphismed'EmanueleTenderini donner un souffle moderne, mais non moins épique, à l'épopée de Guillaume le Conquérant.Plongez dans une époque régie par le fer et la superstition, qui vit un duc bâtard de la famille de Normandie faire ployer son fier voisin, jusqu'à l'annexio... >Voir plus
étiquettes
Ajouter des étiquettes
Que lire après 1066, tome 1 : Guillaume le ConquérantVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8)
Voir plus
Ajouter une critique
Patrick Weber et Emanuele Tenderini se sont lancés dans l'ambitieuse adaptation en bande dessinée de la Tapisserie de Bayeux (selon eux première bande dessinée de l'histoire de l'humanité, ce qui mine de rien est peut-être vrai ^^).
Le scénario de Patrick Weber est d'autant plus sérieux et solide qu'il maîtrise ici assez bien le format du one-shot constitué dans cette oeuvre de 66 pages. On fait le choix original de montrer la conquête de l'Angleterre en racontant l'histoire du saxon Harold, challenger malheureux de Guillaume de Normandie qui affronta successivement l'armée norvégienne et l'armada normande…
Les dessins de d'Emanuele Tenderini sont satisfaisants : les décors n'ont pas la majesté d'académisme de l'école franco-belge, mais le charadesign est plutôt réussi (même si les personnages principaux ont tendance à se beaucoup trop se rassembler pour qu'on puisse facilement les distinguer). Mais l'oeuvre pèche surtout au niveau de l'encrage et de la colorisation qui m'ont carrément donné une impression d'inachèvement, voire de brouillon (comme si on avait directement colorisé les esquisses, c'est vous dire…).
Mon avis est plus succinct qu'à l'accoutumée, mais je n'avais pas grand-chose à dire sur une BD que j'ai finalement ressentie comme moyennement moyenne…
Le scénario de Patrick Weber est d'autant plus sérieux et solide qu'il maîtrise ici assez bien le format du one-shot constitué dans cette oeuvre de 66 pages. On fait le choix original de montrer la conquête de l'Angleterre en racontant l'histoire du saxon Harold, challenger malheureux de Guillaume de Normandie qui affronta successivement l'armée norvégienne et l'armada normande…
Les dessins de d'Emanuele Tenderini sont satisfaisants : les décors n'ont pas la majesté d'académisme de l'école franco-belge, mais le charadesign est plutôt réussi (même si les personnages principaux ont tendance à se beaucoup trop se rassembler pour qu'on puisse facilement les distinguer). Mais l'oeuvre pèche surtout au niveau de l'encrage et de la colorisation qui m'ont carrément donné une impression d'inachèvement, voire de brouillon (comme si on avait directement colorisé les esquisses, c'est vous dire…).
Mon avis est plus succinct qu'à l'accoutumée, mais je n'avais pas grand-chose à dire sur une BD que j'ai finalement ressentie comme moyennement moyenne…
Les dessins alternent entre des représentations de la tapisserie de Bayeux colorée et d'une finesse sans égal ( considérée comme la première bande dessinée de l histoire par certains)et des esquisses qui donnent plutôt un effet d'inachevé.
1066, l'Abbaye de Westminster vient d'être consacrée lorsque le roi s'éteint et qu'une comète traverse le ciel, de bonne ou de mauvaise augure pour les combats à venir.
Guerres, trahisons, tout est bon pour accéder au pouvoir suprême.
Les combats de différentes tribus pour monter sur le trône voient s'affronter les normands, les bretons, les anglais et les norvégiens.
1066, l'Abbaye de Westminster vient d'être consacrée lorsque le roi s'éteint et qu'une comète traverse le ciel, de bonne ou de mauvaise augure pour les combats à venir.
Guerres, trahisons, tout est bon pour accéder au pouvoir suprême.
Les combats de différentes tribus pour monter sur le trône voient s'affronter les normands, les bretons, les anglais et les norvégiens.
Cette bd n'est pas franchement attirante aux premier abord, car la situation est un peu confuse au début de l'histoire, car les couleurs sont assez ternes et qu'il faut vraiment lire attentivement pour bien différencier les personnages. Mais petit à petit, on est pris dans la trame.
Ce récit nous raconte comment Guillaume, duc de Normandie monte sur le trône d'Angleterre, suite à la bataille de Hasting où il défait le roi saxon Harold. En fait, on découvre que 3 jours avant Harold a dû mater une autre invasion des norvégiens au nord de l'Angleterre, et que suite à une marche forcée, ses hommes doivent à nouveaux combattre les normands.
Bien qu'il ait renié une promesse faite à Guillaume, Harold apparait comme un grand combattant, déjà quand il mate aux côtés de Guillaume, Conan et ses bretons de Dole.
L'intérêt de cette BD est qu'elle reprend le récit, et des images, de la célèbre tapisserie de Bayeux, qualifiée dans le dossier de fin de première bande dessinée de l'histoire.
Au final,une histoire passionnante, qui aurait méritée une page supplémentaire en début de livre afin de mieux planter le décor, présenter le contexte politique et les liens de parenté : on ne comprend pas bien pourquoi le roi Édouard se prononce en faveur du lointain Guillaume plutôt que pour Harold qui est à ses côtés. Heureusement, Wikipédia permet de combler quelques trous. Un très bon one-shot.
Ce récit nous raconte comment Guillaume, duc de Normandie monte sur le trône d'Angleterre, suite à la bataille de Hasting où il défait le roi saxon Harold. En fait, on découvre que 3 jours avant Harold a dû mater une autre invasion des norvégiens au nord de l'Angleterre, et que suite à une marche forcée, ses hommes doivent à nouveaux combattre les normands.
Bien qu'il ait renié une promesse faite à Guillaume, Harold apparait comme un grand combattant, déjà quand il mate aux côtés de Guillaume, Conan et ses bretons de Dole.
L'intérêt de cette BD est qu'elle reprend le récit, et des images, de la célèbre tapisserie de Bayeux, qualifiée dans le dossier de fin de première bande dessinée de l'histoire.
Au final,une histoire passionnante, qui aurait méritée une page supplémentaire en début de livre afin de mieux planter le décor, présenter le contexte politique et les liens de parenté : on ne comprend pas bien pourquoi le roi Édouard se prononce en faveur du lointain Guillaume plutôt que pour Harold qui est à ses côtés. Heureusement, Wikipédia permet de combler quelques trous. Un très bon one-shot.
L'adaptation de ce qui est appelé la première BD du monde dans une BD du XXIème siècle. L'exercice est intéressant. Je ne connais l'histoire de Guillaume et de son accession au trône d'Angleterre que vaguement. Mais, cette BD très généraliste ne m'a rien appris de nouveau.
Le préambule indique que les auteurs de la BD se sont permis quelques libertés dans l'interprétation, là où les historiens ne sont eux même pas d'accord entre eux, mais faute de connaitre les points de désaccords des spécialistes, je ne peux pas reconnaître dans la BD ce qui est de la pure fiction de la réalité.
Mais j'avoue que j'apprécie ce côté historique.
Par contre, je n'ai vraiment pas aimé les dessins, qui me font penser à des vitraux.
Le préambule indique que les auteurs de la BD se sont permis quelques libertés dans l'interprétation, là où les historiens ne sont eux même pas d'accord entre eux, mais faute de connaitre les points de désaccords des spécialistes, je ne peux pas reconnaître dans la BD ce qui est de la pure fiction de la réalité.
Mais j'avoue que j'apprécie ce côté historique.
Par contre, je n'ai vraiment pas aimé les dessins, qui me font penser à des vitraux.
Une bande-dessinée qui ne se présentait pas sous les bons hospices au départ. Je trouve le dessin pas très réussi, un peu sombre et manquant de netteté et pas très naturel aussi. La première partie de la BD est aussi un peu longue et pas très intéressante. Certes, il faut expliquer la situation mais cela manque quand même de rythme.
Et puis la seconde partie devient plus intense, notamment avec l'invasion de l'Angleterre par Guillaume. Mais là aussi le dessin dessert la BD avec des scènes de batailles très pauvres et brouillonnes.
En conclusion, on peut dire que la BD présente assez bien cette période de l'histoire mais il manque les 2 attraits d'une BD : de l'intensité et de beaux dessins.
Et puis la seconde partie devient plus intense, notamment avec l'invasion de l'Angleterre par Guillaume. Mais là aussi le dessin dessert la BD avec des scènes de batailles très pauvres et brouillonnes.
En conclusion, on peut dire que la BD présente assez bien cette période de l'histoire mais il manque les 2 attraits d'une BD : de l'intensité et de beaux dessins.
critiques presse (1)
Un album historique très réussi à tous les niveaux.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Citations et extraits (8)
Voir plus
Ajouter une citation
[les auteurs] Il existe des histoires racontées sous formes d’images depuis l’Antiquité : décors des tombes égyptiennes, colonnes commémoratives romaines, etc. La Tapisserie de Bayeux est donc l’héritière. Mais c’est sans doute parce ses expressives et accompagnées d’un texte, parce que son histoire est découpée en séquences ponctuées par des arbres ou un décor architectural, qu’on la définit comme la première BD de l’histoire de l’humanité.
- Il s’agit du visage du roi Edouard… Vous donne-t-il satisfaction ?
- Donnez-lui toute la sagesse possible… car jamais roi ne fut plus pieux.
- Et Harold ?
- Épargnez-le... son seul tort fut d’avoir trop cru en sa bonne étoile. Surtout, n’oubliez pas Guillaume. Il est le vainqueur. Rendez-le fort et beau. L’écho de sa gloire doit résonner à travers les siècles.
- Donnez-lui toute la sagesse possible… car jamais roi ne fut plus pieux.
- Et Harold ?
- Épargnez-le... son seul tort fut d’avoir trop cru en sa bonne étoile. Surtout, n’oubliez pas Guillaume. Il est le vainqueur. Rendez-le fort et beau. L’écho de sa gloire doit résonner à travers les siècles.
Le mont se dresse avec orgueil comme une sentinelle hors de la mer.
Les Bretons en sont aussi fiers que les normands. Il marque la limite entre nos deux terres.
Les Bretons en sont aussi fiers que les normands. Il marque la limite entre nos deux terres.
Le Duc-Roi qui avait défié les hommes et les éléments pour se tailler un royaume n’étaient plus qu’un morceau de viande éventé. Dieu n’omet jamais de rappeler aux hommes où se trouve leur véritable place.
Ne sois pas trop sûr de toi Harold. Tu devrais te méfier de la confiance qui rend les hommes aveugles…
Videos de Patrick Weber (14)
Voir plusAjouter une vidéo
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée
Voir plus
Les Dernières Actualités
Voir plus
Autres livres de Patrick Weber (80)
Voir plus
Quiz
Voir plus
Les personnages de Tintin
Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.
Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang
15 questions
5288 lecteurs ont répondu
Thèmes :
bd franco-belge
, bande dessinée
, bd jeunesse
, bd belge
, bande dessinée aventure
, aventure jeunesse
, tintinophile
, ligne claire
, personnages
, Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre5288 lecteurs ont répondu