Lors d'un vide-greniers dans une école paroissiale d'un hameau près de Wiesbaden en Allemagne, le petit Jannis, 5 ans, disparaît.
Une enquête de police, sous la conduite de Christian Sandner, assisté principalement par l'inspecteur Ben Neven, est immédiatement ouverte.
Les indices sont bien maigres et le témoignage des enfants confus.
Les images d'une caméra de surveillance du parking tout près de l'école, apprennent aux inspecteurs que le gosse est parti à la main d'un homme. La qualité du petit clip ne permet hélas pas de dire grand-chose quant à l'identité de l'individu, sauf qu'il a un certain âge et qu'il est plutôt gros. Un personnage quelconque donc à l'allure débonnaire qui passe apparemment inaperçu, puisque personne ne se souvient de lui.
Les mêmes images de la caméra de surveillance montrent que le petit Jannis trimbale un énorme ours en peluche, que ni Léa, sa mère, ni Sarah, sa soeur, n'ont jamais vu. L'origine de cet ours offre aux policiers une première piste.
Lorsque Sandner et Neven découvrent que l'année dernière un cas similaire s'est produit en Autriche, ils décident de partir pour Innsbruck. D'autant plus que dans la disparition du petit Éthiopien, Dawit Gebreselassie, il est également question d'un ours en peluche....
Il y a un bout de temps que je n'avais pas lu une enquête de
Jan Costin Wagner. La dernière "
Lumière dans une maison obscure" remonte déjà au printemps 2013.
Ce que j'apprécie chez cet auteur allemand c'est qu'il truffe ses récits d'anecdotes et d'événements particuliers intéressants à savoir.
Ainsi, le père du pauvre Jannis, Dirk Meininger, est comédien de profession et doubleur de l'acteur américain de cinéma Robert Leroy Sampson (1933-2020), connu pour son rôle dans "Frayeurs" de 1980.
Et la petite victime à Innsbruck a le même nom de famille que le célèbre coureur de fond, Haile Gebreselassie, médaille d'or sur les 10,000 mètres aux Jeux olympiques de 1996 et 2000.
Mais j'enlève une étoile dans mon avis favorable pour le style et la langue de l'auteur, qui a pris l'habitude de s'exprimer en phrases souvent si courtes que cela en devient désagréable pour le lecteur.
Et j'enlève une demi-étoile pour sa façon de remplacer le titre d'un chapitre par des considérations parfois excessivement longues et ambiguës.