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Marie-Claude Auger (Traducteur)
EAN : 978B09BZJF45J
Actes Sud (08/09/2021)
3/5   15 notes
Résumé :
Un enfant disparaît. Sa mère ne l’a pourtant quitté des yeux que quelques instants. Des témoins se souviennent : lors du vide- greniers organisé par l’école primaire, un homme avec deux ours en peluche dans les bras a adressé la parole à l’enfant.
Les commissaires Ben Neven et Christian Sandner se lancent à sa recherche – et établissent rapidement des liens avec la disparition jamais élucidée d’un autre enfant. Alors que leurs pires craintes se confirment, l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique

Lors d'un vide-greniers dans une école paroissiale d'un hameau près de Wiesbaden en Allemagne, le petit Jannis, 5 ans, disparaît.

Une enquête de police, sous la conduite de Christian Sandner, assisté principalement par l'inspecteur Ben Neven, est immédiatement ouverte.
Les indices sont bien maigres et le témoignage des enfants confus.

Les images d'une caméra de surveillance du parking tout près de l'école, apprennent aux inspecteurs que le gosse est parti à la main d'un homme. La qualité du petit clip ne permet hélas pas de dire grand-chose quant à l'identité de l'individu, sauf qu'il a un certain âge et qu'il est plutôt gros. Un personnage quelconque donc à l'allure débonnaire qui passe apparemment inaperçu, puisque personne ne se souvient de lui.

Les mêmes images de la caméra de surveillance montrent que le petit Jannis trimbale un énorme ours en peluche, que ni Léa, sa mère, ni Sarah, sa soeur, n'ont jamais vu. L'origine de cet ours offre aux policiers une première piste.

Lorsque Sandner et Neven découvrent que l'année dernière un cas similaire s'est produit en Autriche, ils décident de partir pour Innsbruck. D'autant plus que dans la disparition du petit Éthiopien, Dawit Gebreselassie, il est également question d'un ours en peluche....

Il y a un bout de temps que je n'avais pas lu une enquête de Jan Costin Wagner. La dernière "Lumière dans une maison obscure" remonte déjà au printemps 2013.

Ce que j'apprécie chez cet auteur allemand c'est qu'il truffe ses récits d'anecdotes et d'événements particuliers intéressants à savoir.
Ainsi, le père du pauvre Jannis, Dirk Meininger, est comédien de profession et doubleur de l'acteur américain de cinéma Robert Leroy Sampson (1933-2020), connu pour son rôle dans "Frayeurs" de 1980.
Et la petite victime à Innsbruck a le même nom de famille que le célèbre coureur de fond, Haile Gebreselassie, médaille d'or sur les 10,000 mètres aux Jeux olympiques de 1996 et 2000.

Mais j'enlève une étoile dans mon avis favorable pour le style et la langue de l'auteur, qui a pris l'habitude de s'exprimer en phrases souvent si courtes que cela en devient désagréable pour le lecteur.
Et j'enlève une demi-étoile pour sa façon de remplacer le titre d'un chapitre par des considérations parfois excessivement longues et ambiguës.
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On connaît cet auteur allemand pour les enquêtes de Kimmo Joentaa le flic finlandais. Là, disons que ce titre est un hors série.
Nous sommes en Allemagne, à Wiesbaden et lors d'un vide grenier à l'école du quartier, un petit garçon, Jannis 5 ans, qui accompagnait sa mère et sa soeur à la braderie disparaît. L'enquête sur disparition est confiée à Christian Sandner et à son collègue Ben Neven. Les indices sont peu nombreux, peu de témoignages utiles, les images de caméras de surveillance du parking montrent que le petit est parti avec un homme en lui tenant la main. Toutefois, même si on ne distingue pas vraiment l'homme on a une petite piste. le petit tient dans l'autre main, un énorme ours en peluche que personne n'a jamais vu.
Et nous voilà parti sur l'enquête. Oui une disparition mais on parle ici de pédocriminalité. Ce qui est toujours abject pour les policiers comme pour nous.
Particularité du récit, cette espèce de mystère qui entoure nos deux enquêteurs et dont l'auteur dévoilera petit à petit les secrets. Une narration peu habituelle, composée de chapitres dédiés et menés par chacun des personnages ( chacun d'eux s'exprime à tour de rôles pour se dévoiler peu à peu), des phrases courtes à la limite des règles grammaticales, des titres de chapitres souvent incompréhensibles et extraits des chansons écrites par l'auteur, bref un style qui semble rébarbatif et qui peut rebuter le lecteur.
J'ai persisté et je n'ai pas regretté. Rien dans ce récit ne m'a laissé indifférente, au contraire.
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Un auteur allemand qui doit son succès à son héros Kimmo Joentaa, un flic finlandais qui nous traîne de Turku à Helsinki et qui vit toujours avec l'ombre des femmes qui ont marqué son existence Sanna ou Larissa.
Ce livre fait exception … nous sommes en Allemagne … nous découvrons une équipe d'enquêteurs plus mystérieux les uns que les autres avec chacun un passé qui petit à petit se dévoile… une intrigue qui nous parle de pédocriminalité.
Ce qui fait l'originalité de cette oeuvre est le style de l'auteur qui choisit une écriture sèche, qui se passe de sujet, verbe et compléments pour nous assommer avec des mots crus qui nous sont lancés à la figure avec violence et conviction.
Un style très affirmé qui ne peut nous laisser indifférent.
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Un polar allemand, voilà qui n'est pas dans mes habitudes de lecture mais ça ne fait jamais de mal de sortir de sa zone de confort. Et puis j'aime assez les titres de la collection Actes Noirs en général.

Lors d'un vide-grenier dans une école, un enfant est enlevé. Rapidement, les policiers Ben Neven et Christian Sandner sont chargés de l'enquête.
En parallèle des investigations, le roman fait la part belle aux histoires personnelles des enquêteurs. L'une d'entre elles m'a d'ailleurs particulièrement surprise.

C'était pour moi la découverte d'un auteur mais aussi la découverte d'un style ; des phrases économes et concises, l'alternance des points de vue, passant de ceux des policiers à ceux du malfaiteur.

Les personnages principaux sont d'une complexité très intéressante et prennent presque le pas sur l'enquête.
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Une affaire d'enlèvement d'enfants; bon polar et bonne étude psychologique sur l'ensemble des personnages de ce roman.
Certes, le style d'écriture de Jan Costin Wagner peut déranger certains lecteurs.
Les phrases sont très courtes; l'auteur va à l'essentiel, sans fioritures.
A ce jour, les polars de Wagner que j'ai lus sont tous d'un très bon niveau.
J'attends les suivants …
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critiques presse (1)
LaPresse
13 décembre 2021
Des phrases courtes et un rythme saccadé qui marquent le tempo d’une tension grandissante construisent par ailleurs une atmosphère pesante et tendue, et un style télégraphique qui pourrait plaire... ou tout le contraire.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Ce n’est pas vrai. Pas vraiment. Maintenant, il prend conscience que c’est comme ça depuis longtemps. Il ne vit plus dans la réalité mais dans un rêve. Un mauvais rêve. Depuis le jour où Dawit a disparu. Comme ça. Dawit avait disparu et l’ours en peluche était là. Feven a crié. Avant que la police arrive. Elle a crié que ça avait à voir avec l’ours en peluche. Il n’a pas compris ce qu’elle voulait dire. Il n’a rien compris.
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Il se sent étrangement pénétré. Concentré. Pas un sourire, pas une image ne survient, aucune pensée qui lui renvoie sa propre image, assis sur le lit. Pas de changement de couleurs, de tournure métaphorique ironique qui se rapproche, se densifie, se concrétise et franchisse ses lèvres dans un murmure.
Cela tient peut-être à Dawit, au fait que ce garçon soit si présent par son absence, sa disparition. Cela tient peut-être au fait que dans ce dossier, pas un mot ne donne l’impression qu’il se soit agi de retrouver le garçon.
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Le garçon avait disparu. La famille se taisait. Le père connaissait à peine un mot d’allemand. La mère parlait bien, mais elle était trop bouleversée pour aider. Le parent éloigné qui les avait hébergés depuis un certain temps était connu de la police. Pour des escroqueries et surtout parce qu’on l’avait souvent surpris autour d’une aire de jeux. L’homme avait été interrogé, sans résultat. Les interrogatoires sur le lieu de la disparition n’avaient rien donné non plus.
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Il connaît l’histoire, il sait comment elle finit, il sait tout. Personne ne le reconnaît, mais il reconnaît les autres. Il a compris depuis longtemps leur manège. Il a déjà vu la série quand il était enfant, de l’âge du garçon. Tout est calme, il est le seul à voir ça. Il est le garçon, le garçon, c’est lui. Si le désir revient, il va le vivre, et tuer, vivre et tuer.
Et vivre.
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Nous avons parlé avec la mère, une femme sympathique. Elle n’a perdu son fils de vue que quelques instants. Comme au vide-grenier. Peut-être quelques minutes. Je ne sais pas. Tu pourras peut-être en déduire quelque chose. Je te rappelle demain, nous essaierons d’approfondir la question, je… oui, je pense que j’ai besoin de ton aide pour retrouver le garçon. À demain.
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Videos de Jan Costin Wagner (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jan Costin Wagner
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