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4,16

sur 860 notes
Dans son dernier roman, D'or et d'oreillers, Flore Vesco revisite, dépoussière, ébouriffe le conte La princesse au petit pois.
Pastichant la langue du 19ème siècle, elle nous conte l'histoire d'un jeune et beau lord immensément riche, fantasque et charmant, qui décide de faire passer une nuit test aux jeunes filles qui viendront au château pour tenter de se faire épouser. L'imagination des demoiselles (et du lecteur) s'envole alors, ouverte à toutes sortes de fantasmes…
Difficile donc de lâcher sa lecture quand sensualité et humour s'allient pour nous entraîner dans un récit malicieux et endiablé (au sens propre comme au figuré).
Avec une plume facétieuse et jubilatoire, Flore Vesco s'amuse avec les mots et les textes classiques (le portrait de Dorian gray, Barbe Bleue, Cendrillon, Alice au pays des merveilles, les Mille et une nuits…) et parvient à donner vie à des personnages terriblement attachants. Bref, si vous voulez passez un délicieux moment de lecture, plongez-vous vite dans ce roman très réussi !
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Je suis tombé en amour des livres de Flore Vesco depuis un moment déjà, et de Flore Vesco elle même, que j'ai eu la chance de pouvoir rencontrer pour mon travail, et qui est aussi sympathique qu'elle est brillante. J'ai été ravie de la voir décrocher le Prix Imaginales Jeunesse avec L'estrange Malaventure de Mirella, réécriture du flutiste de Hamelin. Quel plaisir de découvrir une nouvelle réécriture ici, celle de la Princesse au petit pois, qui est loin, très loin du conte original ! Ici, pas de princesse, ni d'ailleurs de petit pois, pas de demoiselle en détresse, et pas de fausse pudeur non plus... J'ose juste dire qu'il y a une jeune servante au caractère bien trempé, et un doigt... entre autres morceaux...
Coup de coeur pour ce roman, délicieusement impertinent, à la couverture sublime ! Où ce que l'on croit savoir s'avère faux, où ce qu'on imagine n'est jamais assez fantaisiste pour être proche de la vérité, et où l'autrice s'amuse comme une petite folle.
Je n'ose trop en dire de peur de gâcher la surprise de ce superbe roman jeunesse. Je dirai juste qu'on retrouve, comme toujours chez Flore Vesco, des personnages féminins forts et indépendants, un humour dévastateur, et beaucoup d'esprit, au service d'une histoire pas si innocente, qui réussit le tour de force d'être aussi sexy que pudique.
Pour moi, une très grande réussite et un super moment de lecture !
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Ayant découvert l'univers des réécritures de contes et la plume si belle de Flore Vesco, je ne pouvais que lire ce livre ! Je ne comptais pas l'acheter, mais sa couverture si brillante et intrigante a eu raison de moi, au grand dam de mon portefeuille !
J'ai vraiment aimé ce livre ! L'univers qu'a créé l'autrice est tout simplement splendide ! Bien que, a contrario de son premier roman l'Estrange Malaventure de Mirella, Flore Vesco se serve du conte de départ comme un tremplin pour amorcer une histoire plus magique et intrigante, j'ai aimé retrouver le départ de la princesse au petit pois, ainsi que la réécriture qu'elle en a faite !
De plus, nous évoluons ici dans un univers mystique et empreint de magie, chose que je n'aurais soupçonnée sans lire le résumé ! Flore Vesco a créé un monde à part, fantasque et mystérieux, mais qui n'en reste pas moins plausible à mes yeux ! le mystère plane tout le long du roman, au fur et à mesure que nous découvrons avec le personnage principal cet étrange Lord et son château, ainsi que ce drôle test… Nous tenant en haleine jusqu'au bout, l'autrice nous mène par le bout du nez, enchaînant rebondissements sur rebondissements, découvertes sur révélations !
Ce roman brille aussi par ses personnages hauts en couleur, au caractère bien trempé et très humain ! Flore Vesco nous fait découvir petit à petit leurs différentes facettes et humeurs, nous rendant ainsi des personnages en relief et très appréciés ! Cependant, j'ai eu sensiblement du mal au début à me projeter dans leurs actions, et bien que parfois leurs pensées et actes soient un peu trop clichés à mon goût, j'ai pu, à mon plus grand plaisir, m'identifier à eux dans la seconde partie du roman, où ils nous paraissent plus humains et réels !
Et bien sûr, ce livre a un sous-texte poignant, décomplexant et amené avec naturel ! de part ce sous-texte, que je trouve double par endroit, je ne pense pas qu'on puisse mettre ce livre dans les mains de tout le monde, bien que l'humour avec lequel l'autrice aborde l'amour et le sexe en général soit très apprécié ! Flore Vesco aborde en effet ces deux thèmes de manière déculpabilisante et naturelle, de sorte à faire comprendre que rien n'est plus normal d'essayer de se chercher et de se découvrir ! Et quel plaisir de lire un texte qui laisse tomber les tabous pour enfin permettre aux gens de vivre comme bon leur semble ! Je me suis plu parfois à chercher ce sous-texte dans des situations rendues cocasses et drôles par une plume de talent !
De plus, ce roman contient aussi mille et une petites références à bien d'autres contes ! Parfois un mot laissé par ici, une phrase par-là, et je me félicitais intérieurement d'avoir pu trouver le conte mentionné !
L'autrice, avec sa plume magique, réussie donc à aborder les tabous sans se censurer dans des justifications incongrues, en abordant ceux-ci avec humour et naturel ! Elle créé un univers splendide où son style si franc et drôle nous laisse parfois pantelant devant tant de questions et de mystères, qui sont rendus grandioses par un très beau final ! Elle manie la langue française avec un talent inestimé, enchaînant palindromes et anagrammes avec le plus grand zèle, pour nous fournir un texte riche et passionnant !

D'or et d'oreillers (soulignons le titre si bien trouvé qui rappelle Orgueil et Préjugés, inspiration pour ce roman-ci) est vraiment un petit bonheur à lire, une petite bouchée de gourmandise qui éveille les sens et nous tient en haleine jusqu'à un final bien ficelé ! L'autrice aborde des sujets tabous dans la société actuelle dans un sous-texte facile et plaisant à dénicher et déchiffrer, en nous offrant par la même occasion une très belle réécriture de la Princesse au petit pois ! Un très beau roman, qui fut vraiment fantastique, magique et drôle à savourer !

Lien : https://lesavionsdepapier.wo..
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Lord Handerson, ce jeune homme fortuné de Blenkisop Castle, a décidé de se marier, les prétendantes sont donc invitée au château pour y passer des épreuves.
Les trois soeurs Watkins, accompagnée de leur servante Sadima, tentent leur chance.
La première épreuve consiste a dormir dans un lit démesurément haut. Les trois soeurs échouent et partent mais le jeune lord retient Sadima et lui propose de passer l'épreuve.
C'est alors qu'elle découvre que la maison semble vivante et que des rêvent étonnants s'infiltrent dans son esprit.

Les codes classiques du conte sont bien présents, mais l'autrice s'amuse à leur tordre le cou en leur faisant de subtiles références et en ficelant une intrigue particulièrement fine et intelligente !

Le style est léger et fluide, drôle et profond, la langue est merveilleuse proposant des petites incisions très sensuelles.

Une lecture envoûtante, intemporelle et très originale, un pur bonheur !
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***COUP DE COEUR***

D'or et d'oreiller a attiré mon attention car j'ai pensé directement au conte de la Princesse au petit pois. Attention, il s'agit juste d'un petit clin d'oeil, donc si vous vous attendez à un petit conte tout mignon tout doux, je vous invite à passer votre chemin.

Si je devais planter le décor, je vous dirai que le château est glaçant, le Lord plutôt atypique et l'histoire sombre.

D'or et d'oreillers nous conte l'histoire d'un Lord qui cherche l'amour.
Afin de choisir la meilleure des épouses, il fait passé un premier test aux candidates ; qui est de dormir dans une chambre où se trouve une dizaine de matelas. le test en soit paraît anodin, mais encore faut-il avoir la bonne réponse quand au petit matin le Lord vous demande comment fut votre nuit ?

J'ai adoré la personnalité de Sadima que j'ai trouvé attachante, drôle et fort sympathique.

Ce roman a reçu le Prix Sorcières, c'était donc presque sûre qu'il ferait un sans faute pour ma part.

Quant à la plume de l'autrice @FloreVesco, j'ai adoré. Elle est douce, poétique et surtout addictive !!

Vraiment une super histoire que je vous invite à découvrir !
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J'avais négligé ce roman dans la sélection du défi babelio 2021-2022, quelle erreur ! Nous suivons dans ce roman un jeune lord richissime à la recherche de sa future épouse, des jeunes filles de bonne famille prête à tout pour le séduire et une jeune femme de chambre libre et déterminée. Ajoutez à cela un château hanté ?, des épreuves tirées des contes de fées, un lord enfermé dans ses secrets et un chat, vous obtiendrez un roman trépidant, mélange de roman gothique, de conte revisité et d'ode à la féminité, tout ce que j'aime!
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Poussé par les retours dithyrambiques des collègues qui l'ont lu, encouragé par l'avalanche d'avis positifs sur les réseaux sociaux concernant ce roman, je me suis lancé dans la lecture de ce roman sans obligation aucune et avec confiance… et j'en suis ressorti particulièrement en colère !

Pourtant, ça partait bien. D'une part parce que le petit côté Chronique des Bridgerton version jeunesse était plutôt charmant, la promesse d'une réécriture des contes classiques avec une focalisation sur la découverte des plaisirs charnels me réjouissait, le tour gothique que prend le récit au fil des pages m'enthousiasmait… D'autre part par la qualité d'écriture de Flore Vesco. Parce que s'il y a bien une chose qu'on ne peut enlever à ce texte, c'est le style truculent de l'autrice. Flore Vesco aime visiblement la langue française, et elle la manie à merveille. le début de ma lecture était donc plus que prometteur, j'étais totalement acquis à la cause de ce roman… et puis le lord Handerson est entré en scène. Avant d'expliquer en quoi ce personnage (et surtout son traitement narratif) m'a mis en rogne, petit résumé de l'histoire : alors que le château de Blenkinsop semblait totalement abandonné depuis bien longtemps, on apprend que le Lord Handerson, entré dans la vingtaine, cherche une épouse. Sa condition pour trouver celle qui aura l'honneur de décrocher sa main (et l'incroyable rente qui l'accompagne) : qu'elle passe une nuit à Blenkinsop castle, sans chaperon·ne. Mrs Watkins, désireuse de tirer le meilleur parti pour sa famille, envoie ses trois filles accompagnées de Samira, leur femme de chambre passer ce fameux test. Après les échecs successifs des soeurs Watkins, Samira passe le test à son tour et semble convenir pour la suite du processus de sélection…

Je n'en dis pas plus sur l'intrigue pour l'instant et vais donc m'attarder sur ce mystérieux Lord Handerson, qui semble tour à tour endosser le rôle de prince charmant et de Barbe bleue dans cette revisite des contes traditionnels, qui est un personnage qui m'a semblé particulièrement négatif. Et qu'un des personnages principaux soit négatif ne me gêne pas en soi, mais quand la narration s'attache à lui donner raison ou à lui trouver des excuses, ça passe directement moins bien. Je me dois de vous prévenir que mes explications vont divulgâcher certains événements clés de l'intrigue, mais je ne peux que passer par là pour expliquer tout ce qui m'a, plus que déçu, mis en colère dans ce roman. L'épreuve que doivent passer les prétendantes est de dormir sur un lit haut d'une dizaine de matelas. Après chaque nuit, lord Handerson demande à la candidate comment ça s'est passé et se base sur leur réponse pour déterminer la réussite ou l'échec de l'épreuve. Jusqu'ici tout va bien, même si on peut déceler dans l'attitude du jeune homme une certaine goujaterie, on pense encore que Samira et son caractère bien trempé pourront le remettre à sa place facilement. Là où ça se corse, c'est que, plus on avance dans le roman, plus on découvre les mystères du château qui se révèlent progressivement à Samira, plus on se rend compte qu'Handerson est un salaud. Il se vante dès le premier soir d'avoir une technique infaillible pour embrasser les jeunes filles et quand il la met en pratique, j'ai personnellement grincé des dents. Allez, peut-être que j'exagère, peut-être qu'en fin de compte, cette technique est un peu mignonne tout de même et peut-être même que ça va plutôt bien avec les nuits que Samira passe sur son lit haut comme une tour rassurante comme un cocon et dans lequel elle fait chaque nuit des rêves érotiques qui la mènent souvent jusqu'à l'orgasme. Ou peut-être que lord Handerson est effectivement un sale type

Des sales types, dans les contes, ça court les pages. Pourquoi alors m'insurger d'en trouver un ici ? Parce que, comme je l'ai dit, ce n'est pas tant la présence et la personnalité du lord qui me gênent que la manière que la narration a de légitimer l'ensemble. On trouve toutes les excuses du monde au jeune homme pour ce qu'on tente de faire passer pour des maladresses : il a eu une enfance difficile, coupé du monde très tôt, il ne se rend donc pas compte de ce qu'il fait. On est en réalité avec ce personnage en plein dans la culture du viol et rien n'est fait pour pointer du doigt les actions du personnage comme étant problématiques. Pire, Samira en redemande. Dommage pour un roman qui offre à ses jeunes lectrices une exploration du désir et de la sexualité… Tout ça passe d'autant plus difficilement à mes yeux que, par bien des aspects, le texte se veut féministe : on nous dit à quel point la condition des femmes, forcées à ne s'élever qu'en tant qu'épouses, pouvait être étouffante tout en essayant de faire passer pour une romance une relation malsaine dans laquelle la jeune femme est clairement sous l'emprise de son amant (je laisse quelques extraits sur mon compte Instagram pour que vous puissiez vous rendre compte ou, au contraire, vous dire que je suis à côté de la plaque).



Bref, avec moi, non seulement, ça ne l'a pas fait, mais j'étais de surcroît révolté qu'un tel texte puisse être à ce point porté aux nues sans être questionné une seule fois. Et c'est d'autant plus dommage que la plume de l'autrice m'a vraiment conquis dans un premier temps !
Lien : http://8tiret3.blogspot.com/..
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Coup de coeur.

Encore un, me diras-tu. Oui, je sais, j'en ai eu pas mal ce mois-ci (le 5ème d'après mes notes). Mais je n'y peux rien si j'ai particulièrement bien choisi mes lectures en ce mois de Juillet 😄

Bref, je disais : coup de coeur pour ce livre.

On part sur la réécriture du conte de la princesse au petit pois et puis, plus on avance, plus on réalise à quel point on s'éloigne du conte de base. L'histoire est bien plus riche, bien plus complexe.

Sadima est jeune, mais sa condition fait qu'elle est bien moins naïve que les demoiselles qu'elle accompagne. Elle sent que quelque chose n'est pas normal dans ce grand château dans lequel elles passent plusieurs nuits. Elle remarque bien des choses et c'est ce qui va faire que le Lord Handerson va lui propose de rester.

Franchement, ce livre est génialement bien écrit. Il y a des petites références aux contes de notre enfance partout dans l'histoire. Rien que le nom du Lord : Handerson, qui ressemble étrange à Anderson, célèbre auteur de la petite sirène, La reine des neiges et tant d'autres...

Au passage, une allusion à Cendrillon, La Belle au Bois Dormant… qui font sourire lorsque l'on tombe dessus.

Mais D'Or et d'Oreillers, c'est aussi une histoire d'amour entre deux personnes qui apprennent à se connaître petit à petit, d'abord en rejetant l'autre, puis avec timidité, avant d'éprouver des sentiments.

D'Or et D'Oreillers, c'est un talent pour conter les choses sans les nommer. On comprend que la jeune fille s'occupe à sa manière, une fois dans son lit, sans jamais décrire explicitement la chose. C'est tout en délicatesse, c'est impressionnant comme c'est bien fait.

D'Or et D'Oreillers, c'est une histoire de sorcellerie tellement bien ficelée et narrée.
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Je continue ma lecture des 25 sélectionnés du plib avec un des 5 finalistes. J'ai bien aimé ce roman notamment grâce à la plume poétique de l'auteure. Elle joue sur les mots tout au long du roman et la lecture est fluide et agréable. L'intrigue principale est sympathique, il y a beaucoup de mystère à propos du prince, de sa famille et l'intrigue se dévoile petit à petit. le conte de la princesse au petit-pois est bien retranscrit avec une touche surnaturelle. J'ai eu quelques frissons durant l'histoire, certains passages sont un peu flippants ! le message féministe est fort et peut être important pour les jeunes adultes, c'est bien que l'auteure se soit centré sur des choses importantes, pas seulement l'amour, mais les sentiments, le consentement, l'envie, le plaisir, dire non. Ça reste un livre pour ado donc il y a peu de détails, mais cela reste explicite et important pour beaucoup de jeunes.


Je pensais que l'intrigue allait être centrée sur May, la petite dernière de la famille Watkins, mais la petite surprise est que le personnage central est Sadima, la servante de la famille. C'est un personnage fort en caractère, qui ose refuser et s'imposer. Elle est très curieuse et veut découvrir les secrets de ce manoir. Adrian, le lord, est timide, réservé, antipathique, mais il va se révéler par la suite quand il va découvrir que Sadima a réussi son premier défi. Il va être plus sympa, agréable, gentil, drôle... J'ai bien aimé ce duo et la relation qui se développe entre eux.


Bref, ce petit roman est très sympa, agréable à lire, avec des thèmes importants pour les femmes exprimées en douceur. J'ai très envie de découvrir d'autres romans de Flore Vesco.
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Je reconnais avoir eu beaucoup d'a priori vis-à-vis de ce roman, car les revisites de contes sont souvent signes de romance très poussée voir omniprésente, de personnage mielleux ou avec la personnalité de la jeune femme fragile qu'il faut protéger même si elle va forcement se mettre tout le temps en danger. Après, j'ai pu découvrir des revisites de contes très intéressants comme : Les contes interdits chez ADA éditions (Attention : roman très gore, trash, avec des thèmes difficiles et violents), ceux de chez Disney avec les collections Villains (mes préférés) et les « Twisted Tale », très originaux dans le concept.

Mais voilà, d'Or et d'Oreillers casse les concepts déjà vus dans certains des opus que j'ai cités plus haut, il s'agit plus d'un roman axé sur l'aventure, sur l'acceptation de soi, sur le fait que peu importe l'origine de notre naissance, les femmes peuvent connaitre l'amour d'un prince. J'y ai senti une certaine lutte contre le féminisme durant ma lecture, car la protagoniste : Sadima à un caractère vraiment fort qui m'a tout de suite plu.

Elle n'est qu'un simple femme de chambre issu de basse extraction, elle n'est ni riche ni puissante. Elle n'a jamais appris les bonnes manières de la cour ou les protocoles, son rôle n'était que de servir les autres, de subir leurs humeurs, leurs petits maux de tout les jours de princesse bien trop chouchoutée et aveuglée par les préceptes qu'une femme doit suivre à cette époque.

La « romance » est tellement légère et complexe que je n'ai pas senti celle-ci durant ma lecture, et pourtant, vous savez tous que je déteste ça ! le point fort de ce roman, c'est les échanges entre les personnages : le riche héritier et la simple femme de chambre. Franchement, c'est digne du plus épique tournoi de Rolland Garros tant les dialogues sont bien conçus et percutants.
La plume de l'auteure est très agréable, le rythme soutenu et l'ambiance est toujours un peu pesante, mystérieuse et addictive.

Plus le lecteur avance dans l'intrigue, plus les mystères sont nombreux et les révélations surprenantes. Je ne m'attendais pas du tout à ce que le côté « fantastique » du conte se révèle de façon aussi originale et effrayante !

Ne jamais se fier à la couverture d'un livre, ou a ses anciens a priori, ce roman m'a donné une belle claque et j'ai adoré !
Lien : https://www.yurensei-chronic..
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