Comme toujours chez Jules Verne, la langue charme et enchante et son talent de conteur emportera certainement les jeunes lecteurs.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Dans une des plus belles villes de ce temps-là, et dans la plus belle maison de la ville demeurait une bonne fée. Elle s’appelait Firmenta. Elle faisait autant de bien qu’une fée en peut faire, et on l’aimait beaucoup. À cette époque, paraît-il, tous les êtres vivants étaient soumis aux lois de la métempsycose. Ne vous effrayez pas de ce mot : cela signifie qu’il y avait une échelle de la création, dont chaque être devait franchir successivement les échelons, pour atteindre le dernier et prendre rang dans l’humanité. Ainsi on naissait mollusque, on devenait poisson, puis oiseau, puis quadrupède, puis homme ou femme. Comme vous le voyez, il fallait monter de l’état le plus rudimentaire à l’état le plus parfait. Toutefois, il pouvait arriver que l’on redescendît l’échelle, grâce à la maligne influence de quelque enchanteur. Et alors, quelle triste existence ! Par exemple, après avoir été homme, redevenir huître !
Il y avait une fois une famille de rats, composée du père Raton, de la mère Ratonne, de leur fille Ratine et de son cousin Raté. Leurs domestiques, c’étaient le cuisinier Rata et la bonne Ratane. Or, il est arrivé à ces estimables rongeurs des aventures si extraordinaires, mes chers enfants, que je ne résiste pas au désir de vous les raconter.
Cela se passait au temps des fées et des enchanteurs, – au temps aussi où les bêtes parlaient. C’est de cette époque que date, sans doute, l’expression : « Dire des bêtises. » Et, cependant, ces bêtes n’en disaient pas plus que les hommes de jadis et d’aujourd’hui n’en ont dit et n’en disent ! Écoutez donc, mes chers enfants, je commence.
"Dallas", "Dynastie", "Les Feux de l'amour"... Associé aux classes populaires ou à la ménagère, le soap opera a souvent fait l'objet de mépris. Diffuser des séries américaines, et spécialement en prime time, c'était proposer un programme abêtissant. Pourtant ce sont des succès mondiaux.En 1982, François Truffaut, Jean-Luc Godard, Francis Huster, déclaraient tous regarder "Dallas", la série texane, fraîchement arrivée sur les écrans français. Alors comment l'économie du feuilleton télé s'est-elle mise en place ? Et comment les soaps représentent-ils la prospérité américaine et le regeanisme triomphant ?
Pour en parler, Tiphaine de Rocquigny reçoit deux invitées :
Marjolaine Boutet, maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l'Université de Picardie Jules Verne
Delphine Chedaleux, maîtresse de conférence en Sciences de l'information et de la communication à l'Université de Technologie de Compiègne
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