Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis découvre, dans son jardin, un arbre qu'elle n'a jamais vu auparavant. Elle s'interroge sur sa provenance et s'en inquiète, cependant que son époux reste indifférent. Elle aborde ses voisins quelque peu atypiques pour qu'ils vérifient si les racines de l'arbre cachent quelque chose, mais ils ne découvrent rien.
Les trois historiens « sanctifiés », voisins de Sophia, surnommés « Les Évangélistes », vivent dans la même maison, « La Baraque Pourrie » avec Armand Vandoosler, ancien flic assez âgé, épicurien et fantasque, oncle et parrain de l'un d'eux. Chaque habitant occupe un étage entier, déterminé en fonction de l'époque étudiée. Mathias, spécialiste de la préhistoire, s'est ainsi installé au premier étage, Marc, médiéviste, au second, Lucien, historien de la Grande Guerre, au troisième, et Armand au quatrième (pour respecter l'ordre chronologique et non pas par irrespect envers le vieux monsieur).
Le temps passe, et un corps calciné qu'une petite pierre de basalte relie à la cantatrice est découvert.
Je suis fan, comme de tous les romans de
Fred Vargas, celui-ci est plus réaliste, pas de légendes, mais toujours des personnages hors normes, et attachants, que l'on a pourtant le sentiment de pouvoir croiser à côté de chez soi.
Autres personnages récurrents de
Fred Vargas, on retrouve les évangélistes associés au commissaire Adamsberg dans ses enquêtes.