Alors alors, depuis le temps que je retardais le moment de faire un billet sur un policier…
Deux Vargas enchaînés et je me lance, ça sera fait. Enfin je me lance, c'est vite dit parce que pour ne rien vous cacher, je ne sais pas quoi raconter.
Comment faire avec ce genre de bouquin où tout n'est que question de suspens, de fausses pistes, d'intrigues cousues de fil blanc, de dénouements plus ou moins foireux (foireux dans le sens qu'on sait bien qu'en général le coupable est forcément celui qu'on attend le moins et qu'on soupçonne donc rapidement malgré le rebondissement qui tue dans les dix dernières pages), oui, comment faire?
J'admire ceux qui arrivent sans raconter l'histoire (rare), à faire part d'un ressenti ou d'un style propre (genre
San Antonio), parce que de mon coté je ne ressens rien. C'est divertissant, prenant, on veut savoir quand même mais en y réfléchissant, je trouve ça… creux. C'est un peu comme un paquet de Curly, c'est pas mauvais, c'est addictif, mais il n'en reste rien, aucune valeur nutritionnelle, que du vent. Que retirer d'un policier, quelles réflexions cela peut-il amener, qu'en reste-t-il, qu'est ce que ça peut nous apprendre?
Je vais peut être me faire des ennemis virtuels mais tant pis, chacun ses gouts. En plus de temps en temps j'aime bien, j'ai une belle collection de « Série Noire » datant de… oh putain, déjà!!!
Bon, «
Debout les morts » et «
L'homme aux cercles bleus » ben… sans trop d'opinion. Un Adamsberg et un Evangéliste que j'ai peut être préféré parce que le commissaire marcheur, c'est un peu répétitif de livre en livre. On le sait qu'il est lent et tout et tout, qu'il fait son Colombo avec son air con et qu'il va contre vents et marées trouver ce à quoi personne n'aurait pensé, sa psychologie, sa Camille etc…
L'écriture de Vargas, euh… oui, euh… bien dans son genre on va dire. Je ne me suis pas ennuyé, je… j'en sais rien quoi, ça m'a diverti et c'est déjà bien. J'en lirai d'autres mais… plus tard.