Ayant lu une kyrielle de livres plus conséquents sur la Communication NonViolente, j'ai lu ce cahier des éditions Jouvence avec un regard plutôt du genre : "voyons ce que ça vaut, voyons à quoi ça ressemble et voyons à qui ça peut être utile".
Les initiés ne trouveront rien de neuf ou d'original. A priori, les concepts et idées sont effectivement reprises d'ouvrages plus exigeants ou des bibles de Rosenberg, itself.
Néanmoins leur mise en place ici et leurs illustrations sont bien faites, et je crois que tout un chacun peut y trouver inspiration.
Un peu nian-nian pour moi, par moments. Mais bon.
Je suis en accord avec le fait que la CNV est finalement comme une nouvelle langue à apprendre, cela demande du temps et des répétitions, des pas et des progrès pour intégrer pleinement ou qu'elle impacte sa vie de façon suffisamment positive.
Ce cahier contient le b.a-ba et des exercices pour progresser.
Yapluka.
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Ce petit cahier sur la CNV présente les principes de manière, j'ai trouvé, très complète.
Il est structuré de sorte à bien assimiler les différentes concepts clés :
- L'introduction permet d'identifier les violences relationnelles que nous pratiquons vis-à-vis de nous et des autres.
- Ensuite les 4 étapes de la CNV sont expliquées : l'observation des faits, l'expression des sentiments, l'expression des besoins qui se cachent derrière nos sentiments et enfin la formulation de la demande.
- 2 volets sont également détaillés à propos de l'expression de soi (honnêté et assertivité) et l'écoute respectueuse de l'autre (l'empathie).
- En conclusion, l'auteur fait référence à la "danse" complète de la CNV en y abordant le fait : d'oser dire non, de savoir exprimer sa colère (pas contre l'autre), de s'exprimer de façon naturelle et d'exprimer son appréciation positive.
J'ai trouvé ce petit cahier très instructif. Il m'a offert des éléments concrets et clair pour commencer à pratiquer la CNV.
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Nier sa responsabilité (Le problème, c'est ma mère, mon boss, la malchance...)
[...]
C'est une double violence, contre l'autre qu'on accuse et contre soi en renonçant à son pouvoir. On pense se débarrasser du problème, mais, puisqu'on n'y peut rien, on y perd en fait son pouvoir
Pourrions-nous, dans nos relations, être pacifiques sans être éteints, vivants et vrais sans être volcaniques, naturels sans être impulsifs ? Existe-t-il une façon de s'affirmer sans écraser l'autre et d'écouter l'autre sans se négliger soi-même ?
L'action de quelqu'un peut "stimuler" notre colère, mais elle n'en est jamais la cause. Sa cause se situe dans nos pensées et dans notre interprétation de certaines situations. Et la racine de notre colère se situe dans nos besoins insatisfaits.
La colère est un sentiment couvercle qui en pasque d'autres. En effet, si l'on reconnaît les besoins qu'elle exprime, la colère se transforme et révèle d'autres sentiments, comme la tristesse, l'impuissance et la peur.
Un besoin s'exprime en termes positifs et n'implique ni une autre personne, ni une action concrète. Il s'agit de dire : "J'ai besoin de..." et pas : "J'ai besoin que tu ne..."
Dans l'appellation "sentiment", la CNV regroupe à la fois les sensations physiques, les émotions et les sentiments. Pour exprimer ce que nous sentons, il est important de développer un vocabulaire étendu parce que nous vivons quotidiennement des sentiments très divers et que nous n'avons pas appris à les percevoir et à les nommer.
Docteur Anne van Stappen (pour la sortie de son roman « Ne marche pas si tu peux danser » chez Jouvence éditions et ses conférences sur la communication non violente