AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,4

sur 174 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
D'une manière générale, on a toujours l'enquête, les flics, les tueurs… Mais là, on se retrouve avec une avocate qui se voit confier sa première affaire de meurtre.

Sans pour autant découvrir les rouages juridiques, l'auteure s'attache à mettre en parallèle deux vies, deux femmes que tout semble opposer. Les personnages sont loin d'être ce qu'ils paraissent être et c'est assez intéressant.

Même si la vie de cette avocate, Alison, semble idyllique, on a l'impression que rien ne la rend heureuse… Elle noie ses soirées dans l'alcool, alors qu'elle a un mari, psychologue, adorable et une petite fille très mignonne… Oui, mais voilà, c'est comme dans la vie réelle… C'est ce que l'on veut bien nous faire croire. Une vie lisse et sans histoire.

Madeleine, la meurtrière a assassiné son mari d'une quinzaine de coups de couteau, après avoir vécu l'enfer…

Une lecture en demi-teinte, car le personnage d'Alison m'a exaspéré et j'ai eu du mal à entrer dans cette intrigue, même si le début met du mal à se mettre en place et semble partir dans tous les sens, peu à peu le récit se densifie, surtout lorsque l'aspect psychologique prend le pas en s'installant de manière latente, quasi sournoise.

Les derniers chapitres sont très bien construits et c'est ce qui permet de redresser la barre et à l'intrigue de prendre de l'ampleur.

L'ambiguïté des personnages est le point central du récit et certains vont se révéler sous leur vrai jour et c'est de cette manière que l'auteure aborde le sujet des violences faites aux femmes, en mettant en avant l'aspect psychologique, les manipulations…

Une lecture en dents de scie, mais l'auteure a réussi à maintenir l'intérêt avec l'évolution qu'elle donne à ses personnages en révélant leur nature profonde.
Lien : https://julitlesmots.com/201..
Commenter  J’apprécie          240
Un 1er thriller psychologique plutôt réussi de la part de l'auteur! bien que le thème ait été traité mainte et mainte fois : la violence dans le couple(thème que j'adore!)j'ai beaucoup aimé cette écriture, ce rythme et cette histoire!
Je pense que je continuerai à suivre Harriet Type si nouvelles aventures il y a...
Commenter  J’apprécie          170
Alison WOOD, 40 ans environ, avocate pénaliste, est très prise par son travail, ses soirées arrosées et son infidélité. Sa vie familiale en pâtit. Elle va s'investir pour défendre Madeleine qui a tué son époux.
Le début de ce roman n'a pas beaucoup de caractère. Fur et à mesure l'auteure fait monter la pression et à ce moment-là, on lit vite, très vite. Une fin inattendue qui m'a éberlué. Une romancière a gardé en mémoire.
7/10
Lien : https://vie-quotidienne-de-f..
Commenter  J’apprécie          110
Confinement oblige... Les lectures s'amplifient et encore une belle découverte avec ce premier roman d'Harriet Tyce, ancienne avocate pénaliste à Londres, hop elle s'est lancée et je dois dire que j'aime ça... J'aime lire de temps à autres, ces auteures anglaises comme Clare Mackintosh, Paula Hawkins parce que le verbe est cru mais pas seulement.
Régulièrement on se retrouve en plein coeur d'un procès, les soirées aux pubs, les couples se font et se défont et Blood Orange ne déroge pas à la règle, loin de là
Le titre vous saute à la figure dans les dernières pages et c'est inattendu, il faut dire que les derniers chapitres sont d'une teneur inouïe. On vous promet d'ailleurs, en quatrième de couverture, " un twist final explosif" et bien c'est rien de le dire...
L'héroïne, Alison Wood, est avocate pénaliste ( tiens, tiens...) est sa vie est, comment dire... Disparate... Autant sa carrière s'apprête à prendre une belle envolée, autant sa vie de famille avec son mari Carl, thérapeute et leur charmante petite "Tilly" n'est qu'une illusion...
Alors Alison enchaîne les procès et les soirées au bar entre collègues donc guère de temps pour sa petite famille.
La chance d'Alison est qu'un de ses confrères Patrick, avec qui l'alcool et le sexe sont à l'excès, va lui proposer un dossier en or : sa première affaire de meurtre. L'accusée s'appelle Madeleine, elle a poignardé son mari d'une quinzaine de coups de couteaux. Au fur et à mesure de l'enquête, Madeleine se livre sur ce mari contrôlant tout, même la pilule contraceptive et Alison prend conscience que sa vie n'est pas si éloignée de celle de Madeleine...
Franchement une intrigue redoutable avec une fin en apothéose, excellent premier roman que je vous recommande
Un grand merci aux éditions La bête noire chez Robert Laffont et une longue vie en tant qu'auteure à Harriet Tyce.
#bloodorange
#harriettyce
#labetenoire
#robertlaffont
Commenter  J’apprécie          91
Je remercie chaleureusement les éditions Robert Laffont et Net Galley pour leur réponse favorable et leur confiance.

Il est des bouquins qui me font craquer instantanément pour leur personnage et d'autres qui, au contraire, me le font prendre en grippe ; Blood Orange appartient à cette seconde catégorie.

Dès les premières pages, le personnage d'Allison m'a hérissé le poil. Qu'elle s'envoie en l'air avec un amant qui ne semble pas avoir grand-chose à foutre de sa petite personne, qu'elle se bourre la gueule à la moindre occasion, qu'elle soit une piètre épouse et plus encore une piètre mère… ça ne joue certes pas en sa faveur, mais ça aurait pu passer. C'est plutôt son inconstance (voire son inconsistance) qui l'enfonce plus que tout le reste.

La nana a bien conscience de merder dans les grandes largeurs, mais semble incapable de se tenir à ses bonnes résolutions qui la poussent à vouloir changer. Impossible de ne pas la voir comme un monstre d'égoïsme un peu idiote.

Je n'ai pas eu beaucoup plus d'empathie pour le mari cocu, Carl ; son côté monsieur propre, psychorigide et adepte de la morale à deux balles, m'a de suite semblé trop parfait pour être honnête.

Pas davantage de considération pour Patrick, l'amant. D'entrée de jeu le gars ne semble pas clair même s'il l'assume pleinement.

Je tiens toutefois à préciser que même si je n'ai ressenti aucune empathie pour les personnages principaux, cela ne m'a nullement empêché de passer un agréable moment en compagnie de ce bouquin.

L'intrigue va s'articuler autour de deux axes, avec d'un côté la sphère privée d'Allison (sa vie de famille) et de l'autre l'aspect purement juridique (l'affaire de meurtre dont elle a la charge). Ces deux facettes sont bien dosées, mais ne réservent pas de grandes surprises (voire même franchement prévisible sur certains aspects) ; même si je ne m'attendais pas au revirement final.

Harriet Tyce opte pour un récit à la première personne en nous faisant vivre son intrigue par le biais d'Allison. Malgré un manque évident d'originalité et de surprise, le récit est suffisamment addictif pour nous donner envie d'aller toujours plus avant afin de suivre le déroulé des événements et ses dénouements.

Un premier roman plutôt convaincant qui me donne envie de suivre l'auteure si jamais elle décidait de poursuivre sur la voie de l'écriture (a priori il n'y a pas de raison pour qu'elle y renonce).
Lien : https://amnezik666.wordpress..
Commenter  J’apprécie          60
🍊 La défi d'Alison : concilier sa vie pro et sa vie perso en jonglant avec ses différentes casquette d'avocate, d'épouse & de mère.
Imparfaite, Alison tente de trouver son équilibre. Pour boucler ses dossiers, elle passe régulièrement des soirées au cabinet où elle finit par s'endormir. Elle résiste difficilement aux avances de Patrick, un de ses collègues avec qui elle entretient une liaison de type "je t'aime, moi non plus". Prise dans un sentiment de culpabilité, elle se perd dans des moments d'alcoolisation et se soumet aux demandes sexuelles de Patrick.
A la maison, c'est Carl, psychologue à domicile, qui s'occupe de leur fille Matilda au quotidien. Il reproche à Alison ses absences et ses décisions éducatives.

🍊 La bascule se fait lorsqu'un gros dossier est confié à Alison : Madeleine aurait assassiné son mari d'une quinzaine de coups de couteau.
Très investie dans cette affaire, Alison s'éloigne de son foyer. Les tensions avec Carl s'intensifient & celui-ci la couvre de reproches, en la maintenant à distance de leur fille & lui. Consciente de la perte de son statut d'épouse & de mère, elle tente malgré tout de renouer avec son mari en lui proposant un we en amoureux à Brighton.
Au fur & à mesure des rencontres avec Madeleine, qu'elle doit défendre au procès, Alison découvre la violence psychologique qu'elle subissait de la part de son mari. Alors que l'affaire s'éclaircit, la vie de couple d'Alison s'assombrit et continuer de sombrer.

🍊 Comment Alison va-t-elle défendre Madeleine ?
Comment va-t-elle se positionner par rapport à sa vie de famille ?

🍊 Un thriller efficace grâce à une écriture rythmée.
Un dénouement final réussi !
Chouette lecture : lisez-le jusqu'au bout & vous comprendrez ce titre intrigant !

Je remercie Netgalley & La Bête Noire de Robert Laffont
Lien : http://etlemondedesosso.cana..
Commenter  J’apprécie          40
A croire que les écrivains anglais ont un style si particulier qu'on les reconnait rien qu'à leur écriture et à leur don pour le suspense . C'est peut être le fait d'avoir été élevé dès leur plus jeune âge avec les romans d'Agatha Christie ? Je ne sais pas . Mais en tout cas ce « Blood Orange » rentre naturellement pour moi dans ce roman à suspense so british.

On a ici en présence une avocate londonienne , Alison Bailey à qui on vient de confier sa première affaire de meurtre . Alison a beaucoup de talents mais elle est souvent attirée par les bouteilles d'alcool . Son problème est qu'elle ne sait pas s'arrêter quand elle commence . C'est comme avec sa vie privée : elle souhaite arrêter sa relation adultère avec Patrick, son collègue conseiller juridique , mais elle est toujours ostensiblement attiré par lui . C'est plus fort qu'elle ! C'est vrai que la famille qu'elle forme avec son mari Carl et sa fille Matilda , sept ans , ne va pas très fort , son travail qui l'accapare et son addiction à l'alcool n'arrangent pas les choses et Carl ne manque pas une occasion de lui montrer qu'elle est une mauvaise mère .
L'affaire de meurtre sur laquelle elle travaille semble également compliquée à gérer en tant qu'avocate de la défense : en effet Madeleine Smith ; l'accusée , veut plaider coupable et ainsi s'accabler de tous les maux alors que l'affaire est peut être plus complexe qu'elle n' y apparait au premier abord . Alison va donc devoir la faire changer d'avis afin de mener sa contre enquête . Alors quand elle commence à recevoir des insultes sur son téléphone et que son amant Patrick est inculpé dans une affaire de moeurs la vie comme l'esprit d'Alison va encore s'embrouiller un peu plus . Mais qui sait elle n'est peut être pas encore au bout de ses peines ?

Autant d'accablement pour une seule personne . On finit par se demander si c'est vraiment mérité même si Alison n'est clairement pas exempt de tout reproche , c'est le moins que l'on puisse dire . Mais au fur et à mesure on commence à prendre pitié pour elle , écartelée entre ses deux hommes , sa vie de famille et son travail . Mais l'auteure anglaise va au-delà de ce récit dramatique pour , progressivement , y insuffler quelque chose de plus noir . le doute peu à peu s'immisce dans la tête du lecteur qui découvre une autre facette à cette histoire , insoupçonnée jusqu'alors et qui apporte cette touche « so british » au pitch final .
Commenter  J’apprécie          40
Blood orange est un thriller psychologique. On y suit Alison, avocate, qui vient de décrocher sa première affaire de meurtre.
Alison navigue entre son boulot, son couple qui prend l'eau, son amant qui l'humilie et ses soirées alcoolisées.
Plus le livre avance, plus Alison fait le parallèle entre son affaire et son mariage.
Harriet Tyce a une écriture fluide. Son roman a de nombreux rebondissements. Une fois passé le côté énervant de son héroïne, on s'y attache.
Ce livre ne fut pas un coup de coeur mais une jolie découverte.
Commenter  J’apprécie          40
Alison est une avocate un peu paumée. Elle boit, elle a un amant, gère mal sa vie de femme-avocate-mère. Son mari, Carl, est psychologue. Il a perdu son job et c'est elle qui fait bouillir la marmite. L'ambiance à la maison n'est pas, tu l'imagines bien, au beau fixe.
Alors que, justement, son couple bat de l'aile, son cabinet lui offre sa première affaire de meurtre: Madeleine, une femme de bonne famille qui a tué son mari de 15 coups de couteau. Coupable ou non ? C'est à Alison de le déterminer et de trouver la bonne stratégie de défense. Elle ira de surprise en surprise et cette affaire fera très vite écho à sa propre vie.
L'auteure est elle-même avocate et nous immerge dans ce monde des tribunaux, un peu à la manière de Grisham. C'est très agréable.
Une lecture facile, tout public. Pas de sang, pas de détails gore, très léger.
Une pointe d'humour qui ne gâche rien.
Une bonne plume. Des chapitres bien montés qui donnent une bonne fluidité au récit.
Une Alison mitonnée à la sauce Bridget Jones avec son côté éléphant dans un magasin de porcelaine. Sa vie, ses affres, son mari, sa fille et son amant. On s'y attache c'est indéniable même si elle est un poil trop tarte à mon goût. On devient clairement spectateur de sa vie et c'est très bien géré.
Une vision de la petite famille bien sous tout rapport fort intéressante. On ne sait jamais ce qu'il se passe derrière les portes une fois qu'elles sont fermées...
C'est sympa, ça se lit tout seul, mais mon avis reste, malgré tout, mitigé. J'y ai trouvé un côté lourd avec ces "Nous sommes parents, nous devons être ensemble et patati et patata". Une Mathilda en fille très infantilisée. L'auteure aurait dû lui donner 3-4 ans plutôt que 6-7 (d'ailleurs par moment c'est 7 et à d'autres c'est 6...On ne sait pas trop bien). Ca aurait été plus réaliste.
Un peu trop de clichés à mon goût… 😕
Cependant, je ne peux que l'avouer, la fin est bien réussie. Même si je l'ai vue venir, elle est bien foutue.
Je ne tire pas du tout une croix sur cette auteure que je relirai, sans doute, avec plaisir mais à voir ce qu'elle pourrait nous concocter à l'avenir.
Quoi qu'il en soit, ton avis restera, comme toujours, le meilleur 🙂
Lien : https://sangpages.com/2019/0..
Commenter  J’apprécie          40
Je ne sais quoi penser de ce roman. J'ai été partagée entre l'indifférence que j'ai ressenti pour l'héroïne, sa vie professionnelle, sa routine, son alcoolisme, ses déboire – et la fin qui est très réussie et sauve quasiment le roman.

Ce qui est troublant, c'est que habituellement, la fin n'est pas à la hauteur du roman. On est captivé par le suspense et/ou la profondeur des personnages mais malheureusement la fin est attendue, voire décevante comparée à l'excitation que nous avons ressentie au fil de notre lecture.

Ici, c'est tout le contraire. Malgré une narration à la première personne, il est difficile de s'identifier à ce personnage d'avocate alcoolique et adultère qui enchaîne les mauvaises décisions. Pendant les deux tiers du roman j'ai guetté l'arrivée du suspense. En vain. On est spectateur du malheureux train train quotidien de l'héroïne (travail, alcoolisme et problèmes de couple) sans comprendre d'où viendra l'élément perturbateur.

Et puis la fin se profile, comme une espèce de tsunami. L'horizon se déforme petit à petit et, en quelques pages, c'est une déferlante de coups de théâtre et de révélations qui s'abat sur nous et nous amène à percevoir ce que nous venons de lire sous un nouvel angle.

Voilà pourquoi je n'arrive pas à dire si ce roman m'a plu ou non. Je n'ai pas été captivée par l'intrigue ni émue par l'héroïne mais le dénouement m'a surprise et satisfaite.
Lien : https://lespagesdesam.wordpr..
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (350) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2906 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}