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Ah que j'ai aimé Theresa Battaglia. J'ai aimé d'amour cette femme si compréhensive, pleine de bonté, de compassion, d'humanité, d'amour.
Une de ces femmes qui se sont battues pour leur place , qui n'ont rien volé et tout mérité.
Battaglia c'est une intelligence vive, une perspicacité qui en jette et elle a su transmettre et bien entraîner ses garçons (collègues) comme elle les appelle, pour qu'elle puisse se retirer en paix.
Non je ne réclamerai pas à cor et à cri une autre enquête au commissaire Battaglia. Je la laisserai reposer ce corps vieillissant, meurtri de mille maux qui ne se guérissent pas. Je laisserai son âme méditer, contempler, apprécier bien tranquille.
La fin de cette tétralogie est parfaite. Tout, de l'écriture au récit à la structure narrative est des plus maîtrisés.  
Ilaria Tuti par Battaglia et son équipe, amis et détracteurs, collègues et partenaires vrais ou faux jetons, a tout dit. La boucle est parfaite.
Elle a tracé la voie à son adjoint Marini depuis le tout début, mais, ici, on découvre aussi ses relations avec Parri, Lona et la jeune Blanca.
Cette commissaire atypique, souffrant, que l'on connaît depuis « Sur le toit de l'enfer »nous est livré ici dans son entièreté ce qui nous permet de comprendre ce personnage complexe, qui n'a vécu que pour son métier et qui aujourd'hui doit lâcher prise.
Battaglia devra renouer avec un tueur en série qu'elle avait traqué il y a plus de vingt cinq ans et qui lui demande protection après avoir commis/avoué un autre meurtre.
Mais au-delà de l'intrigue policière, ce roman aborde des thèmes toujours d'actualité : les batailles menées par les femmes pour être reconnues dans leur métier, les violences conjugales, le machisme et bien sûr la maladie.

Ilaria Tuti m'a arraché des larmes avec ce titre. Je me suis tellement attachée à ses personnages que cette lecture fut intense et très émouvante.
Alors voilà, je termine cette série le coeur gros mais oh combien enchantée.
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Merci à Lecteurs.com et aux éditions Pocket de m'avoir permis la lecture de ce bon polar .La commissaire Teresa Battaglia perd doucement la mémoire ce qui n'est pas un avantage dans son métier .Ses amis et collègues tentent de l'aider mais la maladie est inexorable .Quand Giacomo Mainardi ,un tueur en série incarcéré depuis vingt-sept ans ,la demande au parloir ,elle ne s'attend pas à ce que ces révélations rouvrent les cicatrices du passé .Un bon polar bien écrit d'une auteure que je découvre et suivrais avec plaisir .
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Retrouver le personnage de Teresa Battaglia est un rendez-vous que je ne manquerai pour rien au monde. Cette femme est d'une grande complexité avec elle on est amené à vivre des moments tragiques mais aussi des moments de grâce. Elle trimballe un passé trouble derrière elle, on commence par cerner de quoi il est question au fil des enquêtes et de ses relations avec son équipe. Alors même si l'intrigue émotionnellement est certainement la plus douloureuse pour Teresa, elle ne m'a pas complètement emportée. Les sauts de temporalité entre le présent, le passé de Teresa étaient bienvenus mais la voix narrative venue du IVe siècle m'a laissé perplexe jusqu'au final. J'ai vraiment apprécié le travail de l'auteure dans l'attachement qu'elle arrive à créer entre le lecteur et son personnage principal. Avec ce roman nous entrons dans le passé de Teresa. Avec un style rythmé et oppressant, la relation bourreau – victime devient un thème à part entière, alors que Giacomo Mainardi, tueur en série, incarcéré de puis vingt-sept ans demande à lui parler. Quel est le lien avec l'affaire ? C'est Teresa qui l'avait arrêté à l'époque, elle débutait sa carrière. Aujourd'hui la maladie avance et Alzheimer ne laissera aucun répit à Teresa, on sait qu'il s'agit de sa dernière enquête . C'est suffise ment rare d'avoir pour personnage principal, une personne malade et terriblement affaiblie. La mémoire est pourtant ce dont elle a besoin pour poursuivre son enquête. Heureusement qu'elle est épaulée par son collègue Marini protecteur et d'une loyauté à toute épreuve. Il est toujours difficile de savoir que l'on est peut-être en train de lire le dernier opus d'une série. Un thriller noir qui se lit avidement, une écriture fluide et maîtrisée autant que son sujet, la dernière page est arrivée trop vite. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Merci à Babélio et à la Masse Critique pour cet envoi que j'ai dévoré. 
Mauvais genre? plutôt genre polar addictif qu'on ne lâche pas.  Après, difficile de rédiger une chronique qui ne divulgâche pas....

Comme Sur le toit de l'enfer;  l'histoire se déroule dans le Frioul et j'ai le plaisir de retrouver la Commissaire Teresa Battaglia et son assistant Massimo Marini. Policière tout à fait atypique, profileuse, empathique, s'intéressant à la psychologie du tueur en série. Combattive, dans un monde d'hommes avec un supérieur macho, et un mari abusif, elle a gagné ses galons de commissaire de haute lutte. La commissaire livre un autre combat, perdu d'avance, contre la maladie d'Alzheimer qui progresse...

Trois histoires, à trois époques s'entrelacent dans le livre : une enquête "aujourd'hui" le début de l'intrigue " 27 ans plus tôt" et un récit "Au IVème siècle"  du temps de l'Empire romain, quand coexistaient le culte d'Isis, les débuts du Christianisme, et un curieux christianisme égyptien, cultes barbares aussi avec des guerriers Sarmates et leur chamane. J'ai eu l'occasion de découvrir le site d'Aquilée avec des mosaïques mystérieuses. 

Un polar que je vous recommande!



Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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Je me régale depuis que j'ai en main le nouveau roman noir d'Ilaria Tuti, auteure que je découvre. Malgré la noirceur des rapports entre son héroïne, la Commissaire Teresa Battaglia et le tueur en série Giacommo Mainardi qu'elle désigne seulement par son prénom comme s'ils étaient très proches… le meurtrier, très perfectionniste dans la mise en scène de ses fantasmes morbides. Ce roman semble être la conclusion de la carrière de l'héroïne, terrassée par une maladie neurologique qui avance très rapidement.
La construction narrative du roman alterne les chapitres situés vingt-sept ans auparavant, aux débuts de « l'oeuvre » du tueur en série qui correspond également aux débuts d'enquêtrice de Teresa. Et ceux se déroulant dans le présent.
Au fil des chapitres, Ilaria Tuti distille habilement une partie de la vie de Teresa et les évènements qui ont provoqué son délabrement physique. Elle a avec le tueur en série un lien très fort, étant la seule à avoir cherché à comprendre ce qui l'a mené à commettre ses crimes dans cette mise en scène artistique impressionnante. Il est aussi fait référence à une symbolique Antique à travers des mosaïques du Ive siècle qui jouent un rôle important pour le tueur.
Aujourd'hui, Teresa est très affaiblie, elle se déplace difficilement et doute de ses capacités à boucler sans doute son ultime enquête. Elle entretient des rapports étroits avec l'équipe qui l'entoure et dont les membres lui vouent une admiration et une amitié indéfectibles. Elle est en empathie avec le tueur, dont elle sent dès la première enquête, qu'il s'agissait d'un meurtre rituel et le début d'une longue série. Elle est anxieuse car la maladie efface de sa mémoire sa vie par pans entiers, ce qui la pousse à vouloir résoudre cette enquête rapidement. Cela rend le roman haletant.
Un roman noir incandescent, que j'ai eu du mal à lâcher une fois commencer. Belle découverte.
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J'ai beaucoup aimé les précédents romans d'Ilaria Tuti et c'est encore le cas avec son dernier, fille de cendre.
On retrouve la commissaire Teresa Battaglia, et l'inspecteur Massimo Marini et on va découvrir le passé de Teresa, il y a 27 ans, alors qu'elle enquêtait sur une affaire en lien avec une enquête d'aujourd'hui. Les chapitres alternent entre présent et il y a 27 ans, et petit à petit des indices sont donnés et on va vraiment tout comprendre à la fin du roman.
On retrouve une très belle écriture, un sujet maitrisé à la perfection, des recherches très poussées sur plusieurs sujets ce qui fait de ce livre une réussite totale.
J'ai aimé retrouver Bianca et son chien et on découvre également des choses intéressante sur elle.
Ilaria Tuti confirme son talent.
Merci La bête noire pour leur confiance.
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Merci à la masse critique de Babelio pour m'avoir envoyé cette sélection que j'ai beaucoup apprécié. Certes je connais Ilaria Tuti et suis les aventures de la commissaire Battaglia depuis ses premières traductions en français. Mais j'avoue avoir été déçue par le 3eme opus qui me semblait être un pas de coté dans le suivi quasi psychanalytique de cette héroine pas comme les autres. Ce tome est particulierement puissant et le meilleur des 4 lus de cette autrice.
La raison ? La personnalité atypique de Teresa Bataglia. Depuis les débuts, on sait qu'elle lutte contre un alzheimer précoce, qu'elle a perdu un enfant, qu'elle est en butte à un préfet qui ne l'apprécie pas (et réciproquement) et cet opus nous permet de découvrir à la fois ce qui restait caché tout en restant très prés de l'évolution complexe d'une femme qui a tout donné à son métier et qui doit s'en éloigner par la force des choses.
Donc l'intrigue tourne de la relation complexe que Teresa a entamé avec un serail killer qui fut sa première grande victoire lors de son arrestation 27 années avant le début de ce livre. Giacomo Mainardi après des années en prison, s'est évadé et s'est rendu au bout de quelques jours. Il demande à parler à Teresa uniquement et lui indique que lors de cette "escapade" il a encore tué mais qu'en fait c'est un commanditaire qui a permis cet assassinat et que celui ci cherche à son tour à le tuer. En échange de précision sur le meurtre, il demande à Teresa de le protéger. Etrange? Vous n'avez rien vu. Car on va découvrir deux temporalités (en fait 3 pour dire la vérité, mais je vous laisse lire ce livre pour découvrir la 3ème), l'une actuelle où Teresa et sa troupe d'affidiés, ses garçons, vont enquêter sur ce mystérieux meurtre alors que les symptômes de la maladie sont de plus en plus forts et que Teresa va devoir dire à tous ce qui lui arrive et qu'elle va devoir prendre des décisions pour son avenir, sa fragilité devenant de plus en plus manifeste, l'autre qui nous raconte l'enquête de Teresa 27 ans auparavant alors qu'elle était sous les ordres de Lona, mariée (mal) et préparant son concours de commissaire, sur les meurtres de Giacomo et comment elle réussit à découvrir sa personalité et à l'arrêter.
Un roman fort car il aborde des thèmes sociaux brulants comme la difficulté de monter en grade, les violences conjugales, l'aveuglement de tous, le machisme ambiant, et la maladie...
Un excellent roman psychologique allié à un suspens bien mené. Les précédents tomes s'étaient attardé sur la relation entre Teresa et son jeune adjoint, Massimo. ici on découvre mieux Parri, Lona, Blanca. Les personnalités sont approfondies et l'autrice nous les rend follement attachantes. Une tribu qui j'espère poursuivra ces aventures...A lire!
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"Fille de cendre" est le quatrième volume de la série autour de la commissaire Teresa Battaglia. Un personnage pas comme les autres car il n'est pas courant que l'auteur de polar plonge son héros dans la maladie. Cette enquêtrice, en bisbille avec sa hiérarchie, soutenue et accompagnée par le fidèle Marini, sent Alzheimer l'envahir peu à peu.
La maladie évolue vite. Il va pourtant falloir faire appel aux souvenirs pour résoudre l'enquête. le récit oscille entre les recherches actuelles sur un meurtre et ses liens avec des meurtres semblables qui ont eu lieu il y a 27 ans. On comprend vite que Teresa Battaglia est liée au tueur désigné, en prison depuis.
Le passé va éclairer cette enquête, lentement, pierre après pierre, il va aussi éclairer la vie passée de Battaglia et tout ce qui fait d'elle ce qu'elle est aujourd'hui. Un récit qui fait appel également à l'histoire d'Aquilée, foyer du christianisme à l'époque Romaine. Des passages complexes, riches accompagnent l'enquête et ne prennent sens qu'à la toute fin de l'histoire.
Le style d'Ilaria Tuti est fouillé, très sensoriel mais le principal attrait de cette série est bien Teresa qui, à elle seule, vaut le détour. On se demande d'ailleurs si ce 4ème volume ne vient pas clore la série tant elle semble affaiblie et de plus en plus perdue dans les limbes de sa mémoire.
Voilà qui nous donne une lecture intense et assez émouvante pour les habitués de la série. Pour les autres, il est conseillé de lire d'abord dans l'ordre: La nymphe endormie, Sur le toit de l'enfer, A la lumière de la nuit.
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Premier livre de cette auteure et j'avoue avoir eu un peu de mal à intégrer le récit. J'aurais fait mieux de lire les premiers tomes pour suivre Teresa et de la bonne façon. Mais cela est si bien fait que malgré un démarrage un peu lent, on finit par prendre le fil et c'est palpitant, l'enquête est pleine de suspense, les personnages sont denses. Les thèmes abordés concernent entre autres, les difficultés des femmes au travail, les humiliations d'être abusée violemment par son époux, les coups, les blessures psychologiques et corporelles, la tristesse, le dévouement au travail, la compétence non récompensée, les jalousies hiérarchiques et finalement la maladie. de l'autre côté le soutien des amis, l'admiration des collègues les plus proches sont bien présents. On navigue dans le temps entre les chapitres et c'est fluide. J'ai moins apprécié les encarts de l'An IV, qui à mon sens n'avaient que peu d'intérêt. Ce livre a tout d'un bon polar, fait avec réflexion, jusque dans l'excellente analyse du tueur en série. On aime beaucoup Teresa, femme si touchante et unique, qui nous met les larmes aux yeux. J'ai bien aimé.
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Comment lutter contre un tueur en série quand vous combattez déjà la maladie d'Alzheimer ?

C'est à ce défi que le commissaire Teresa Battaglia est confronté alors que le tueur en série Giacomo Mainardi, incarcéré depuis 27 ans, demande à lui parler. Il a, en effet, des informations capitales à lui communiquer sur une enquête en cours.

C'est la première enquête de Theresa Battaglia que je lis. Si ce polar peut se lire de manière indépendante, il m'a manqué quelques références sur le passé des personnages et sur leurs précédentes enquêtes. Cela ne m'a, néanmoins, pas gâché le plaisir de ma lecture. L'enquête est bien ficelée et se déroule parallèlement sur deux temporalités. L'auteure alterne des chapitres situés vingt-sept ans auparavant qui correspondent aux débuts du tueur et de la carrière de Teresa, et ceux se déroulant dans le présent, avec une Teresa affaiblie qui doit de nouveau se confronter à Giacomo. Au fil des chapitres, Ilaria Tuti distille habilement les éléments du passé de l'héroïne qui permettent de nouer les différents éléments de l'histoire.

La complexité du tueur en série et des policiers rend l'ensemble encore plus addictif et prenant. le rythme est rapide, le suspense monde crescendo, de même que l'horreur (aucun détail des violences subies par les victimes ne nous est épargné) jusqu'à un dénouement qui m'a convaincue.

Selon moi, un des grands points forts de ce thriller est le personnage de Teresa. Cette commissaire très atypique, souffrant de la maladie d'Alzheimer, est une femme forte qui a dû se battre et se construire dans un monde d'hommes hostiles. Elle est très touchante dans ses forces et ses faiblesses. Les thématiques de sa maladie, de la misogynie et des violences conjugales sont traitées avec beaucoup d'intelligence.

Pour conclure, Fille de cendre est un thriller addictif. J'ai pris plaisir à découvrir la plume fluide d'Ilaria Tuti et lirait volontiers les autres enquêtes de Teresa.
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