Alors que Zoé et sa mère viennent d'emménager à River Heights, la jeune fille, plutôt solitaire, fait la connaissance de Digby. Et la voilà entrainée malgré elle dans une succession d'aventures rocambolesques avec Digby, jeune homme sarcastique et obstiné, décidé à mener l'enquête pour découvrir ce que cache la disparition d'une élève de leur lycée...
J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman pour ados.
Digby est un personnage vraiment attachant avec son humour décapant, ses idées farfelues et ses fêlures. Il n'a de cesse de chercher la vérité, quitte à entrainer dans son sillage ses amis dont Zoé fait désormais partie, mais aussi Henry, son comparse footballeur, et Félix qui l'idolâtre et serait prêt à tout pour lui.
J'ai eu plus de mal avec Zoé qui semble subir les choses mais qui, d'un autre côté, n'arrive pas à imposer sa volonté. Alors, certes, c'est son point de vue que l'on suit mais le véritable héros de ce roman est Digby.
J'ai apprécié le rythme soutenu de ce premier tome et j'ai hâte de lire la suite.
Merci à Babelio et aux éditions Fleurus pour cette découverte faite dans le cadre de Masse Critique.
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En me lançant dans la lecture de ce roman, je n'avais aucune idée de ce qui m'attendait. Je n'avais même pas lu de résumé. J'étais seulement intriguée par la titre et la couverture. Comme quoi, la curiosité a du bon, surtout en matière de lecture ! Car je peux vous le dire, j'ai eu un vrai coup de coeur pour ce roman !
Comme le laisse deviner le titre, l'intrigue est centrée sur une narratrice et personnage principal, Zoé, dont la vie va être chamboulée par sa rencontre un certain Digby. Dès sa première apparition, Digby m'a séduite par son personnalité hors-norme. Irrévérencieux, sans-gêne, mystérieux, impulsif... Digby ne se laisse pas facilement apprivoiser, tant par les personnes qui l'entourent que par nous, lecteurs ! Son personnage déconcerte, énerve. Mais au fur et à mesure du récit, on apprend à le connaître, on se surprend à aimer ses petits travers et défauts. Ce que j'ai d'autant plus apprécié, c'est que l'auteure nous décrit peu son physique, si ce n'est quelques détails comme la tenue noir qu'il porte constamment. On peut donc se forger sa propre image de lui. Je suis presque certaine que "mon" Digby imaginaire ne ressemblera pas à celui d'un autre lecteur.
Bon, vous l'aurez compris, Digby est un super personnage, riche et dense. Mais il n'est pas le seul. J'ai adoré l'ensemble de la galerie de personnages que l'auteure met en scène, notamment Zoé, qui forme un duo d'enfer avec Digby ! Qu'ils soient sympas, douteux, drôles, exaspérants, bizarres, loufoques, attendrissants... tous les personnages de l'intrigue ont leur rôle à jouer et ne font pas de la simple figuration.
L'enquête menée par Zoé et Digby, car il s'agit bien d'une enquête, est parfois déconcertante tant elle semble partir dans tous les sens. Mais finalement, les pièces du puzzle s'assemblent et l'auteure conclut habilement son intrigue.
J'ai vu que l'auteure avait publié deux autres romans avec les mêmes héros (pour l'instant non traduits). J'ai hâte de lire la suite!
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Ha Digby... quel phénomène ! J'avoue que cet ado m'a bien plu, il est complètement farfelu, extrêmement intelligent et vous mettra sans aucun doute dans les pires ennuis.
Zoé est la petite nouvelle du lycée, elle aurait peut-être pu être populaire avoir plein d'amis, mais malheureusement (pour son ascension sociale) c'est Digby qu'elle rencontre en premier, et tout ce qu'elle va gagner c'est un casier judiciaire, une cicatrice au menton, des enquêtes plus folles et dangereuses les 1 que les autres et 2 vrais amis.
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Il ne faut pas vous étonner si vous avez du mal à encaisser ce qu'il vous balance. Comme Digby le disait lui-même : la vérité est presque toujours décevante.
Pas le genre de dépendance " s'il me bat, c'est qu'il m'aime" bien sûr. Parce que ça, ma chérie, sois bien sûre que ce n'est pas de l'amour. L'amour, ça ne fait jamais mal...
Assise par terre avec le canon d'un fusil braqué sur moi, je m'imaginai dans une série policière avec un flic qui regarderait mon visage explosé et dirait : "Messieurs, j'ai l'impression que cette jeune fille (pause pour mettre ses lunettes de soleil) est partie pour le pays des vacances éternelles." Et puis générique sur fond de chanson rock des années 70 qui commencerait par un cri déchirant et parlerait de ne plus jamais se faire avoir.
-J'ai du mal à saisir. Tout d'un coup, tout le monde a un problème avec la façon dont je conduis ? demanda Digby.
-Après avoir roulé sur le trottoir et essayé, sans, réussis, de me renverser, tu as mis ton clignotant à gauche et tourne à droite, énonçant Henry.
-Eh ben quoi ? C'est comme ça qu'on conduit, au Texas, Dit Digby.
-Mec, sérieusement, tu conduirais mieux si tu étais vraiment bourré, dit Henry.
Je traînais avec des gens cool, c'est sûr, mais à y regarder de plus près je pense que si on était amis c'est juste parce qu'on était dans la même classe et que nos parents avaient tous plus ou moins divorcer en même temps. Digby, lui, il appelle ça des amis de circonstance. Ils étaient au bon endroit, au bon moment, c'était pas compliqué de devenir amis, alors c'est ce qu'on avait fait.