Un début prometteur : la vilaine sorcière enfourche...un aspirateur et les coquelicots magiques et malfaisants sont noirs,
Elle va aspirer tout à tour des enfants, des chats, des papillons, des canetons, des poissons...mais en oublie à chaque fois 1, 2 ... occasion pour l'auteur de compter jusqu'à 5 , les enfants se prêtent facilement au jeu et anticipent les réponses. Alors seulement on fait la connaissance de la petite fille oubliée, Myrto, Courageusement, elle va gagner le territoire de la sorcière et délivrer tout le monde. Mais comme dans les contes, elle a des étapes à franchir et, de nouveau, on compte jusqu'à 10 cette fois, la typographie et le dessin aidant les jeunes lecteurs. L'enchantement rompu, Myrto enfourche l'aspirateur et relâche les prisonniers dans leur élément naturel. Parfois elle se trompe : il faut rechercher dans la page les erreurs et les éléments cachés.
L'histoire est un peu longue mais la variété des procédés permet de soutenir l'attention des jeunes lecteurs : répétition de phrases pour rythmer le récit, jeu de devinettes avec l'illustration, mots en caractères gras et colorés...
Cet album est riche, trop sans doute car il perd en cohérence, Se voulant en même temps conte, comptine, jeu, il désoriente un peu mais chacun peut y trouver son « compte » !
Le dessin est stylisé, l'illustratrice procède par des à-plats de couleur. La fillette, vue de profil ou de dos, n'est pas expressive. Qu'importe ! Elle réussit à vaincre la sorcière et tout le monde est content.
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Interview de Michèle Justrabo à propos de sa traduction du livre "Le Dernier Chat noir", d'Eugène Trivizas, parue aux Éditions du Jasmin.
Interview réalisée en mai 2015.