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Batman & Robin tome 2 sur 7
EAN : 9782365775809
176 pages
Urban Comics Editions (14/11/2014)
3.46/5   14 notes
Résumé :
La quête de reconnaissance du fils psychopathe de Batman se poursuit dans cette série maîtrisée de bout en bout par Peter TOMASI et Patrick GLEASON. L’une des perles de la collection DC Renaissance.

Confronté au lourd héritage du costume de Robin, Damian Wayne lance un défi aux précédents tenants du titre : Dick Grayson/Nightwing, Jason Todd/Red Hood et Tim Drake/Red Robin. L’occasion pour le cadet de la Bat-Family de prouver sa valeur, mais également... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Après un premier tome des plus enthousiasmants, car Peter Tomasi y développait une histoire autonome des autres séries du Bat-verse, La Guerre des Robin se profile quand Damian Wayne se confronte à ses prédécesseurs !

Dans ce deuxième tome, nous débutons avec un épisode #0 (un épisode « origines » disons) très bien mené qui nous replonge dans l'éducation de Damian Wayne, fils de Bruce Wayne et de la terrible Talia al Ghul. Ensuite vient le moins bon épisode de ce recueil, et de fait c'est un tie-in à la Nuit des Hiboux, événement imposé par la série Batman, ce qui n'apporte rien à la dynamique de cette série en particulier. Pour autant, l'enjeu est posé : c'est Damian Wayne qui est au coeur de l'intrigue, voire qui en est l'unique élément essentiel, tant même que la série aurait pu s'appeler Robin (tout court) ! En même temps, c'est largement mérité, car le personnage créé par Grant Morrison (cf. Grant Morrison présente Batman, tome 1) est particulièrement attachant, prenant et très bien écrit par Peter Tomasi. Celui-ci nous propose d'ailleurs ici des confrontations entre ce très jeune Robin (10 ans !) et ses prédécesseurs que sont Dick Grayson/Nightwing, Jason Todd/Red Hood et Tim Drake/Red Robin.
Après Personne dans le premier arc, nous découvrons un autre mystérieux adversaire de Batman au nom relativement simple : Terminus. Celui-ci mise sur des attaques conjointes et massives, ainsi que sur une coopération avec des vilains peu charismatiques mais avides de revanche, ayant été humiliés auparavant par Batman. C'est l'occasion pour ce dernier de reprendre la main sur l'éducation de son fils naturel qui va, au gré de sa volonté propre, suivre ou non les préceptes du Chevalier Noir. L'aventure de ce tome se finit bizarrement, au milieu, semble-t-il, d'un arc préparant le retour du Joker (là aussi, est-ce une idée de Peter Tomasi ou non ? la question se pose) mais sans cliffhanger non plus.
Au dessin, si écrire Damian Wayne doit être un régal, dessiner un petit bonhomme de quelques années dans des postures aussi militaires et épiques que ses aînés doit valoir également son pesant d'or ; celui-ci, dans les flash-backs, a qui plus est droit à quelques scènes toute mignonnes, ce qui tranche avec ses activités violentes favorites. Patrick Gleason ne reprend pas les rênes dès le premier épisode proposé dans ce volume, mais passe un peu la main à Lee Garbett, Andy Clark et Tomas Giorello. Tous trois réussissent plutôt avec succès à se caler sur le style grandiloquent et à la ligne assez claire de Patrick Gleason ; ce serait même plutôt lui qui faiblirait en fin de volume en plein milieu d'un épisode, sûrement un accroc passager.

Le deuxième volume des aventures de Batman & Robin version New 52 valent donc toujours le coup. Peter Tomasi sait y faire et son histoire, accompagnée par des dessinateurs appliqués, fait résonner nos rêves d'enfant avec nos préoccupations d'adulte.

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Ce tome contient les épisodes 0 et 9 à 14, initialement parus en 2012 ; tous les scénarios sont de Peter Tomasi. Les épisodes 0, 10, 11 et 12 sont dessinés par Patrick Gleason et encrés par Mick Gray (avec l'aide de Keith Champagne et Tom Nguyen pour l'encrage du 11). L'épisode 9 est dessiné par Lee Garbett (et Andy Clark pour les pages 16 & 17) et encré par Ray McCarthy & Keith Champagne. Les épisodes 13 et 14 sont dessinés par Patrick Gleason (encré par Mick Gray) et Tomas Giorello.

Épisode zéro - Pour respecter le thème des épisodes "0", l'histoire se concentre sur Damian Wayne, avant qu'il ne rencontre pour la première fois son père. Sa mère (Talia al Ghul) lui avait promis de lui révéler l'identité de son père dès qu'il serait capable de la défaire en combat singulier. Chaque année, à la date de son anniversaire, il se mesure contre sa mère.

Épisode 9 - La nuit des hiboux bat son plein. Robin (Damian Wayne) est chargé de protéger la vie du général Benjamin Burrows (en manoeuvre dans la nature) contre l'attaque d'un ergot (Talion). Épisodes 10 à 12 - Plusieurs criminels portant les stigmates de leur défaite aux mains de Batman (des séquelles physiques visibles) ont décidé de se rallier à Terminus, un criminel ayant un plan pour les venger. Épisodes 13 & 14 - Il semblerait que le Joker ait recommencé à se manifester, juste au moment où Gotham est victime d'une épidémie de zombies. Batman et Robin enquêtent chacun de leur côté.

Dans le premier tome, Peter Tomasi avait clairement fait apparaître que cette série consacrée à Batman & Robin portait bien son nom et qu'elle se concentrerait sur la relation unissant le père et le fils, leur long apprentissage pour apprendre à se connaître. Évidemment l'épisode zéro déplace le centre d'intérêt vers Damian Wayne puisqu'il lui est consacré. C'est l'occasion d'en apprendre un petit peu plus sur la jeunesse et l'éducation du marmot. À y regarder de plus près, le lecteur n'en apprend vraiment pas beaucoup, mais Tomasi représente avec habilité ce que Grant Morrison avait déjà dit de manière éparpillé depuis L'héritage maudit, à commencer par l'armée de Man-Bat. Gleason est assez efficace avec des dessins transcrivant bien l'intensité de la vie intérieure de Damian. La dernière page comprend une réinterprétation du premier face-à-face entre Batman et Damian dans un dessin pleine page très savoureux de premier et second degré. 4 étoiles.

L'épisode 9 sacrifie à l'obligation du crossover "Cour des hiboux" (Batman tome 2 de Scott Snyder & Greg Capullo). À nouveau Robin tient le rôle vedette. Lu pour lui-même, cet épisode semble totalement gratuit avec des dessins manquant de finesse sauf pour le personnage de Robin et son visage fermé. 1 étoile.

Les épisodes 10 à 12 constituent une histoire plus consistante dans laquelle Tomasi a les coudées franches. Il commence par introduire ce concept un peu bizarre de criminels portant les stigmates de leurs combats contre Batman, idée un peu ras-les-pâquerettes, mais habilement représentée par Gleason. En particulier la première page montre le visage d'un individu sur lequel les formes de la semelle de la botte de Batman sont incrustées. Gleason a la présence d'esprit de le dessiner de manière très prosaïque en insistant un peu sur l'encrage pour lui donner un air sinistre. le lecteur peut donc accepter cet individu comme un homme marqué par le destin, mais également sourire intérieurement à l'idée loufoque de ce stigmate. Dans cet épisode, Patrick Gleason est en pleine forme, et le lecteur est à la fête. Tomasi met à nouveau en avant Damian Wayne qui a décidé de prouver par les faits qu'il est le meilleur de tous les Robin, en s'en prenant un à un à ses prédécesseurs. Gleason réussit à faire croire à ce gamin surdoué et buté, avec une des plus belles cases qui lui sont dédiées, assis en tailleur sur le fauteuil de Batman dans sa grotte, ou en train de siffloter en pilotant sa moto, après avoir cloué son bec à Jason Todd. Si le scénario perd vite en intensité dans la deuxième moitié de l'histoire, Gleason reste en pleine forme avec des images montrant un Batman imposant et massif, et un Damian Wayne futé, buté et pugnace. 4 étoiles.

La dernière histoire a plus de mal à convaincre, noyée dans une épidémie générique de zombies liés à un culte tout aussi générique, avec la présence du Joker en arrière plan. Fort heureusement, Tomasi ne perd rien des nuances de la relation entre Damian et Bruce Wayne, ce qui maintient malgré tout l'attention du lecteur et fournit le niveau de divertissement attendu. Tomas Giorello réalise des découpages de séquences qui semblent un peu brouillon à côté de ceux de Gleaosn, avec une influence Gene Colan assumée, mais en décalage trop grand par rapport aux dessins ciselés de Gleason qui semble ici influencé par son collègue de studio Doug Mahnke, avec une habilité certaine à concevoir des images horrifiques et choquantes sans recourir au gore ou à l'hémoglobine (en particulier la couverture de l'épisode 14 avec dentier improbable et menaçant). 3 étoiles.

Ce deuxième tome développant les relations entre père et fils de la famille Wayne souffre à nouveau de quelques défauts. le premier disposait d'une densité narrative pas tout à fait suffisante. Celui-ci est tributaire des intrigues impactant l'ensemble des titres à l'emblème de la chauve-souris, ce qui se ressent dans la construction. Peter Tomasi n'a pas les coudées franches pour raconter son histoire à son rythme, et pas forcément des idées assez substantielles pour nourrir une histoire sur 2 ou 3 épisodes. Il en découle que ces histoires ont du mal à capturer l'attention du lecteur. Par contre, Patrick Gleason a progressé et il réussit à allier des représentations premier degré sérieuses, avec un second degré aussi discret que savoureux. Dans l'optique d'une froide analyse, ce tome ne mériterait que 3 étoiles, mais à nouveau le caractère de Damian Wayne force l'admiration et emporte la sympathie du lecteur.
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Après un très bon premier tome, ce second volume de Batman & Robin reprend les épisodes US Batman & Robin #9 à #14, ainsi que l'épisode #0.

L'épisode #0 se concentre sur le passé de Damian Wayne, avant qu'il n'apprenne l'identité de son père. Si cet épisode permet de revenir sur l'éducation reçue par Damian, ainsi que sur sa relation avec sa mère Talia al Ghul, il n'apprend pas grand-chose de neuf à ceux qui ont lu les épisodes de Grant Morrison.

L'épisode #9 est un « tie-in » à « la Nuit des Hiboux » où Damian tente de sauver la vie du général Benjamin Burrows en affrontant un des Ergots qui s'attaquent aux personnalités de la ville de Gotham. À l'instar des autres séries de l'univers de Batman, ce cross-over n'a aucune plus-value.

Les deux épisodes suivants marquent l'apparition d'un nouveau super-vilain, bien décidé à régler ses comptes avec Batman. Après « Personne » lors du tome précédent, c'est donc au tour de « Terminus » de tenter de s'imposer en tant qu'ennemi marquant du Dark Knight. Malheureusement, ce Terminus a beaucoup plus de mal à convaincre, tout comme le postulat de base qui consiste à rassembler des criminels portant les stigmates de leurs combats contre Batman autour de ce nouveau personnage. Un ennemi que l'on oubliera donc très vite, ainsi que cette brève intrigue construite sur seulement deux épisodes.

Si, jusque-là, les histoires ne marquaient certes pas les esprits, sans pour autant êtres mauvaises, les deux derniers épisodes de cet album flirtent néanmoins avec le ridicule. J'ai en effet eu beaucoup de mal à digérer cette intrigue mettant en scène une horde de zombies affamés qui s'attaquent à Gotham City. La présence du Joker en arrière-plan de cette épidémie de morts-vivants permet au lecteur de comprendre qu'il est une nouvelle fois victime d'un cross-over émanant de la série Batman : le Deuil de la Famille.

Et la guerre des Robin me direz-vous ? Et bien, on peut difficilement parler de guerre, mais plus de caprices d'un enfant cherchant à prouver à son père qu'il est meilleur que ses prédécesseurs en lançant un défi aux anciens détenteurs du costume de Robin : Dick Grayson (Nightwing), Jason Todd (Red Hood) et Tim Drake (Red Robin). Rien de vraiment mémorable donc !

Visuellement, Patrick Gleason, qui n'en est pas à sa première collaboration avec Tomasi, livre à nouveau du bon boulot avec des planches toujours très aérées. Ses suppléants (Lee Garbett sur l'épisode #9 et Tomas Giorello sur les épisodes #13 et #14) ne déméritent pas non plus.

Bref, un deuxième tome moins intéressant que le premier, composé d'intrigues trop courtes, sans véritable lien et finalement assez anecdotiques. Heureusement, le personnage de Damian demeure intéressant !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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La suite du premier tome, et puisque Damian et Bruce ont enfin réussi à travailler et vivre ensemble, c'est vers les précédents « Robins » que Damian se tourne… Comme quoi, il ressent toujours le besoin d'être accepté en tant que Robin, mais surtout en tant que fils Wayne, auprès de ses « frères » d'adoption.

On assiste ainsi à une splendide scène : les Wayne se font faire peindre le portrait, ce qui inclus Bruce, Alfred, Dick, Tim, Damian et bien sûr Titus. La scène se termine avec une dispute entre Tim et Damian, pour changer. Par la suite, Damian se met à attaquer les précédents Robin pour asseoir sa légitimité / supériorité.

Mais l'intrigue principale ne se situe pas là et la Bat-Family a d'autres soucis que Damian : Terminus a réuni des malfrats de Gotham pour semer le chaos dans la ville pendant qu'il échafaude un plan bien plus dangereux… Alors que Batman se bat contre Terminus, Robin commence à se faire déborder par les autres assaillants : heureusement, Nightwing, Red Hood et Red Robin le rejoignent pour donner un coup de main.

Ce tome explore la relation entre Damian et les autres membres de la famille, tout en prouvant une fois encore à son père qu'il n'est pas (toujours) le sale gosse égoïste qu'il peut sembler… Mais avec le retour du Joker, une menace bien plus grave que les précédentes plane sur les Wayne. Les dessins sont toujours aussi splendides, on en prend pleins les yeux et on en redemande.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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J'ai apprécié ce comics, tout comme le précédent.
Voir les tensions entre les Robin est assez amusant. Surtout de voir que Damian veut prouver qu'il est le meilleur.
J'ai passé un bon moment en lisant ce comics.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tim Drake/Red Robin : Peut-être que si je ne t’aime pas, c’est seulement parce que tu as décapité le premier super-méchant que tu es allé affronter... puis que tu lui as collé une grenade dans la bouche... avant de me jeter sa tête à la figure... dans cette cave !
Damian Wayne/Robin : J’étais un peu turbulent...

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Gordon/Batman :
- Certaines personnes attribuent des causes surnaturelles aux éclipses du soleil... et disent que c'est un mauvais présage.
- Je ne crois pas aux présages, commissaire. Mais je crois au mal. C'est totalement humain.
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Alfred : Il me semble que vous le couvez un peu trop. Qui l’eût cru, n’est-ce pas ?
Bruce : Vous êtes au courant que je peux vous virer, Alfred ?
Alfred : Dans cette vie ? Je pouffe, monsieur.
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Damian : Tu vises comme un fétichiste des pieds, Hood.
Jason : Je ne voudrais pas m’attirer la colère de ton papounet en dégommant ces clowns pour de bon.
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Vidéo de Peter J. Tomasi
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