Un bref roman dans la collection "Court-métrage" qui aborde la question de l'extrémisme religieux.
L'idée n'est pas mauvaise mais j'ai trouvé le traitement un peu simple et léger. Bon pour une première sensibilisation pour de jeunes ados mais trop superficiel je trouve pour aborder la question sérieusement.
Lola et sa mère, Virgule, sont invitées à manger chez leur voisine de palier et amie, Naïma. Elles n'avaient jamais vu cette dernière que couverte d'un grand manteau et voilée et la découvrent pour la première fois tête nue ce soir-là. Début de discussion libre sur les choix et la religion, Virgule étant athée et Naïma pratiquante musulmane.
Mais le fils de Naïma, Salem, jeune adolescent, s'en prend vivement aux femmes qu'il juge "haram" en leur promettant de les lapider...
Elles vont mettre au point un petit stratagème pour sortir Salem de la mauvaise influence du fils du boucher qui lui a mis ces horreurs dans la bouche et dans la tête.
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Mon avis est vraiment très mitigé, je sais que j'écris cette critique avec mon regard d'adulte et mes habitudes de lectrice adulte, mais je pense que ce récit manque de crédibilité car l'auteur a voulu traiter deux sujets très profonds et très importants en même temps, sur un récit très court. D'abord la manipulation des esprits par les extrémistes islamistes, ensuite la dénonciation de la peine de mort. Peut-être que ce roman peut déclencher une discussion avec les plus jeunes, je vais tester avec le public visé...
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Un hymne à la tolérance, dénonciateur de la peine de mort, accessible à tous.
Virgule et Lola, mère et fille, se lient d'amitié avec leur nouveaux voisins, Naima et Ali. Lors du premier dîner ensemble, Salem, leur fils de 10 ans, porte des propos très violents sur la lapidation des femmes. Naima et Ali s'inquiètent pour leur fils, qui est manipulé par Bob, un intégriste musulman. Virgule élabore alors un plan pour faire comprendre à Salem qu'il se trompe...
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Il faut que chacun puisse croire en paix au dieu qu'il veut, ou ne croire en rien, porter des jupettes ou des hijabs, manger des carottes, des bonbons ou du cochon, des cacahuètes salées ou des grillons grillés, aller à la mosquée, ne pas y aller, au temple, à l'église ou dans aucun de ces lieux, bref, être libre de penser et d'agir!
Je me fiche d'être malpoli. Ta copine, elle n'est pas halal du tout, il n'y a qu'à regarder sa jupe à paillettes, et sa fille non plus, il n'y a qu'à regarder sa robe de chambre. Je suis sûr que dans la rue ni l'une ni l'autre ne portent de foulard. Elles aussi, on va les lapider.
Il faut que chacun puisse croire en paix au dieu qu'il veut, ou ne croire en rien, porter des jupes ou des hijabs, manger des carottes, des bonbons ou du cochon, des cacahuètes salées ou des grillons grillés, aller à la mosquée, ne pas y aller, au temple, à l'église ou dans aucun de ces lieux, bref, être libre de penser et d'agir ! Sinon, c'est la guerre, et la guerre ça commence à bien faire !
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