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EAN : 9782100517275
193 pages
Interéditions (24/09/2008)
3.5/5   2 notes
Résumé :
Peut-on tout pardonner et, plus encore, doit-on tout pardonner? Pardonner est-il obligatoire pour s'affranchir de l'emprise du passé et se réconcilier avec son histoire? Le seul pardon qui soit absolument nécessaire ne serait-il pas le pardon à soi-même, qui est une réhabilitation? Dans cet ouvrage, l'auteure nous invite à la suivre dans une réflexion salutaire sur un choix éminemment intime et personnel.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Cet ouvrage est très clair, et facile d'accès.
L'éditeur nous dit qu'il s'adresse au grand public, aux personnes ayant entrepris une psychothérapie, aux professionnels des relations d'aide et d'accompagnement.
Il met en lumière l'usage qui est fait du pardon dans de nombreuses psychothérapies et tente de montrer à quel point certains psychothérapeutes font fausse route en pensant que proposer cette démarche est la seule voix possible vers le mieux être.
De manière systématique et convaincante, Sylvie Tennenbaum, sans être « contre » le pardon, le remet à sa juste place, comme un choix possible de la victime, mais jamais comme une obligation, et encore moins comme l'issue unique possible d'une psychothérapie réussie.

Mettant son expérience de psychothérapeute à l'appui, étayant son propos sur une riche bibliographie et sur le travail d'Alice Miller avec qui elle semble avoir travaillé, Sylvie Tennenbaum affirme ou réaffirme que le seul pardon qu'il y a à trouver pour la victime est celui qu'elle s'accorde à elle-même.

Une victime a souvent d'abord à se réhabiliter elle-même, c'est ensuite qu'elle peut, si elle le souhaite et le choisi, accorder le pardon à son ou à ses agresseurs.

Je ne savais pas que l'on demandait aux victimes de pardonner aux agresseurs pour se soigner, du moins d'une manière répandue comme semble le dire l'auteur.

A ce titre, je pense que c'est un livre salutaire.

Il a le mérite de clarifier le concept de PARDON et se faisant peut être libérateur de la pensée et de l'émotion.

J'avais lu « C'est pour ton bien » d'Alice Miller, il y a maintenant un bon nombre d'années, et cet essai sur la pédagogie noire m'avait éclairée.

« Pardonner, tyrannie ou libération ? », est dans la lignée de ce travail, traquant les méfaits et les dégâts causés par l'éducation à coups d'humiliations, de vexations, de violences physiques ou verbales.
Lien : http://sylvie-lectures.blogs..
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Pour cette nouvelles édition de "Masse critique", j'avais envie de lire autre chose, et cet essai psychologique me tentait depuis quelques temps déjà, j'ai donc sauté sur l'occasion.

La problématique en est la suivante : faut-il obligatoirement pardonner pour faire la paix avec son passé ?
Sylvie Tenenbaum est claire et remet en cause pas mal de poncifs, pour elle le pardon n'est en aucun cas un acte thérapeutique, le pardon fait partie des notions éthiques et religieuses. Promettre la guérison, qu'elle que soit la souffrance ressentie, par le "pardon" est un leurre, un coup de baguette magique illusoire. le seul pardon nécessaire est celui accordé à soi-même, qui est une réhabilitation.

Si ce thème vous intéresse, sachez que ce livre traite en première partie du pardon dans les différentes religions puis essentiellement du pardon en thérapie. Sylvie Tenenbaum nous livre ici de poignants témoignages d'adultes en souffrance, ayant subi enfants la pression de parents nuisibles. Elle nous questionne sur nos illusions souvent source de culpabilité, en particulier le mythe de la famille parfaite.


Lien : http://antigonehc.canalblog...
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Dans son ouvrage, Sylvie Tenenbaum - psychothérapeute - revient sur cette notion si importante dans notre vie sociale, le pardon. Ainsi, dans les trois religions monothéistes, c'est Dieu - seigneur, éternel et miséricordieux - qui accorde le pardon suprême aux hommes imparfaits et faillibles. Et si nous pardonnons à autrui, Dieu nous pardonnera (CQFD). S'il faut du courage pour pardonner à quelqu'un, il est encore plus difficile de demander pardon. Ce sentiment de honte, de culpabilité reconnue est le plus souvent perçu comme une forme de faiblesse morale, psychologique, voire même physique. Seule la victime peut pardonner à son tourmenteur pour le réhabiliter. Encore faudrait-il que le tortionnaire ait conscience de son acte pour que le pardon prenne tout son sens.
Lien : http://dunlivrelautredenanne..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Seul l'offensé possède la légitimité du pardon car l'offense ou les crimes sont toujours accomplis de personne à personne, même s'ils sont collectifs. De nombreux crimes resteront ainsi à jamais impunis, ceux dont les victimes sont mortes, au cours des siècles, des dernières années ou ce jour d'aujourd'hui [...].
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Promettre la "guérison" de la souffrance grâce au pardon est un leurre qui, l'expérience le démontre, se révèle être un mensonge.
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Le seul "pardon"qui soit absolument, impérativement nécessaire est le pardon à soi-même, qui est une réhabilitation.
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