Il était habitué à la vie de bohème depuis son jeune âge, ce n'était pas aujourd'hui qu'il allait s'abîmer dans la neurasthénie du solitaire; n'empêche, les gares suscitent toujours ce sentiment ambivalent, inhérent aux voyages, comme lorsqu'on regarde le soleil couchant loin de son pays natal, surtout quand la nuit est froide comme ce soir.
Il y a des visages sans intérêt qu'on oublie généralement une heure ou deux après les avoir quittés.
Regarde-moi ce ciel bleu sans limite! Cette lumière! J'ai trois cents yens dans mon kimono et une chouette fille m'attend. Si ce n'est pas ce qu'on appelle un homme heureux, ça!
Connaître une femme comme elle, c'est appréhender l'ère nouvelle qui est la notre, et me ferais-je plumer que je n'y perdrais encore rien, car je m'enrichirais en expériences et en motifs littéraires futurs.
L'homme ne contrôle pas son esprit, son cerveau n'est que l'appareil de projection de son cinématographe intérieur; un projecteur automatique pour tout dire, d'où jaillissent les monstres des films délirants qu'il a décidé de visionner et qu'il s'oblige à regarder.
En deux mots, on distingue les écrivains de l'objectivité et les écrivains de la subjectivité.
L'homme ne contrôle pas son esprit, son cerveau n'est que l'appareil de projection de son cinématographe intérieur ; un projecteur automatique pour tout dire, d'où jaillissent les monstres des films délirants qu'il a décidé de visionner et qu'il s'oblige à regarder.
Le désir ne connaît pas de fin...
En gros, il y a deux types d'écrivains. Les auteurs qui cachent ce qu'ils sont vraiment, et ceux qui, au contraire, adorent écrire sur eux-mêmes.
Ce n'était pas de l'amour qu'il avait pour elle, c'était de l'effroi.