Les mathématiques furent l'invention de toutes sortes de peuples, qui les pratiquèrent tantôt pour raisons comptables, astronomiques ou religieuses, tantôt pour elles-mêmes. Les hommes voyagent, les peuples se rencontrent, les uns deviennent les passeurs du savoir des autres, tels les Arabes exhumant la science grecque ou offrant des chiffres d'origine indienne à l'Occident.
L'astrologie, née du besoin, chez l'homme antique, de prévoir son avenir, est la mère de la numérologie. Cette dernière, si elle n 'est assurément pas une science sérieuse, influença et motiva sans doute l'étude de l'arithmétique.
Si c'est grâce au génie grec que purent s'épanouir les connaissances scientifiques acquises des Babyloniens ou des Égyptiens, c'est grâce à la langue grecque qu 'elles se sont répandues, et diffusées aussi loin. C'est en effet la langue grecque qui unit entre elles toutes le cités du monde grec et favorise le sentiment d'appartenir à une civilisation commune. C'est elle aussi qui sera le meilleur véhicule de la science développée par les Grecs.