« L'enfer, c'est les autres » : je pensais à
Sartre avant, dorénavant celui-ci s'est fait supplanter par Mortelle Adèle.
Les relations avec les autres, et particulièrement ceux qu'Adèle aime, et il faut dire qu'il n'y en a pas beaucoup, sont le liant des gags de ce tome des aventures de Mortelle Adèle. Mais, qui dit liant ne dit pas au centre, et j'ai été assez surprise que la thématique n'ait pas été beaucoup filée : il y assez peu de sketchs sur cette thématique !
Tous trahissent la misanthropie de cette petite fille pas comme les autres, qui laisse entrevoir ceci dit une certaine tendresse, bien malgré elle, pour ses parents. Preuve que la petite teigne n'est pas en acier trempé, ou alors que l'armure a quelques failles.
Certains gags sont assez drôles, d'autres m'ont laissée plus de marbre alors que mes enfants, qui lisaient sur mon épaule, s'esclaffaient, preuve qu'ils sont bien calibrés pour leur cible. de là à comprendre tout le foin qu'il y a autour de Mortelle Adèle, ce serait beaucoup dire, mais je comprends quand même ce qu'il y a de salutaire et de rafraîchissant dans cette petite fille rebelle qui brise toutes les attentes que la société attend habituellent des enfants.
Pourquoi est-elle si méchante ? Parce que !!
Allez, poussez-vous les moches !