Avec ce deuxième épisode du "Club van Helsing" (si je ne me trompe pas),
Maud Tabachnik va mettre en scène son monstre et son chasseur (principe de la série que cet affrontement) dans les banlieues françaises (celles de Paris supposons-nous), et l'on pense rapidement aux échauffourées de 2005 avec ces émeutes de rues peintes ici.
La particularité de cet opus réside dans le fait qu'il s'agit du combat frontal entre deux monstres: d'un côté, celui des intégristes musulmans, un djinn et de l'autre, évoqué par de vieux sages juifs, un golem.
Et on s'aperçoit alors que le sujet est bien délicat, d'autant plus que, c'est le moins que l'on puisse dire,
Maud Tabachnik ne prend guère de gants et ne cherche pas à faire preuve de subtilité (ce n'est d'ailleurs pas là l'endroit, la série s'inscrivant d'emblée, dès l'épisode précédent, dans le purement divertissant, dans la série B assumée). Alors d'aucuns "vivront" mal ce volume qui semble si manichéen, les autres se contentant de profiter d'une histoire somme toute bien menée, dans laquelle par ailleurs notre van Helsing n'apparaît que dans la marge.