L'archange du chaos

Dommage qu'il ait poussé la technique de l’imprégnation jusqu'à se noyer le cerveau dans l'alcool.

Mon premier patron, un jour, m'a dit que pour être un bon flic il fallait posséder une part de vice.

- Si je comprends bien, on a affaire à un coco compliqué, soupira Seimourt. Quand il a deux minutes, il rédige des poèmes cinglés.Il torture et soigne. Et prévient avant d'assassiner.

L'occident a été longtemps condescendant dans sa fascinationmêlée de répulsion pour les supplices orientaux jugés rétrogrades, alors que les Européens ne se sont pas gênés pour imposer leur loi, notamment par la torture, au temps des colonies

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- Nous les sept milliards de Terriens. C'est une question de perspective. L'état du cadavre m'a confirmé que nous naissons cent pour cent humain et finissons quetre-vingt-dix pour cent microbien. Un humain vivant abrite à peine deux kilos de microbes, en revanche, après sa mort, la colonisation se déchaîne. Pour autant il ne faudrait pas considérer ces bactéries de manière négative.

L'art c'est la vie et vice versa.

Le portable de Kehlmann vibra. « Ton patron a une gueule de tueur de mammouths. Je veux le photographier ! »

Elle enfila son brassard POLICE et rejoignit le groupe Carat.

– Le seigneur déploiera ses ailes et se lancera dans l’azur ! Il écrasera vos carcasses à coups de drones ! PERSONNE N’Y ÉCHAPPERA ! CE SERA LA CURÉE…

Une victime torturée dans une cave. Ça ne devait pas être beau pour que les gars du 15e leur repassent l’affaire. Il appela le lieutenant Kehlmann, lui annonça la mobilisation du groupe Carat.

Marc Bergerin se rallongea contre le corps chaud de sa femme, et caressa son ventre. Cet appel tombait mal. L’accouchement était prévu dans six semaines. Il avait beau se répéter que c’était normal d’angoisser pour un premier enfant, le stress d’Alexandra était communicatif.