Psaume 139.
Seigneur, merci d'avoir fait de mon corps une aussi grande merveille. Ce que tu réalises est prodigieux, j'en ai bien conscience. Mon corps n'avait pas de secret pour toi, quand tu me façonnais en cachette et me tissais dans le ventre de ma mère. Quand j'y étais encore informe, tu me voyais ; dans ton livre, tu avais déjà noté toutes les journées que tu prévoyais pour moi, sans qu'aucune d'elles ait pourtant commencé.
Psaume 140.
Ceux qui m'encerclent se montrent pleins d'audace ; ils m'ont souhaité du malheur : que ce malheur les atteigne eux-mêmes ! Que des charbons enflammés leur tombent dessus ; que Dieu les fasse dégringoler dans le feu, dans un gouffre dont ils ne remonteront pas ! Que celui qui recourt à la calomnie ne puisse pas subsister dans le pays ; que le malheur poursuive sans répit l'homme qui use de violence !
Psaume 115.
Mais leurs idoles d'argent ou d'or ne sont que produits fabriqués par les hommes. Elles ont bien une bouche, mais elles ne soufflent mot. Elles ont bien des yeux, mais elles n'y voient rien ; des oreilles, mais elles n'entendent rien, un nez, mais elles ne sentent rien ; des mains, mais sans pouvoir toucher ; des pieds, mais sans pouvoir marcher. Et leur gorge n'émet aucun son. Que ceux qui les ont fabriquées deviennent comme elles, et quiconque aussi met sa confiance en elles.
Psaume 146.
Ne comptez pas sur les gens influents : ce ne sont que des hommes, ils sont impuissants à sauver. Dès qu'ils rendent leur dernier souffle, dès qu'ils retournent à la terre, leurs projets sont enterrés avec eux.
Psaume 32.
Je vais te donner un conseil, je garde les yeux fixés sur toi : ne sois pas aussi stupide que le cheval ou le mulet, dont il faut maîtriser les élans avec un mors et une bride ; alors il ne t'arrivera rien.