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3,7

sur 119 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La pentalogie d' «Une clochette sans battant» se conclue avec la jeune Suzuko, 16 ans, troisième génération niré. Vivant dans une famille très recomposée, la jeune fille est amoureuse de son « demi-frère », en lien de sang de cousinage.

Encore une fois ce petit roman se lit indépendamment mais s'associe plus volontiers en compréhension avec les récits familiaux précédents.

Aki Shimazaki a centré son propos sur la recherche de l'amour, sur l'engagement intime des individus, les bonheurs et les écueils de la vie de couple. Cinq livres en offrent des facettes variées, avec cinq points de vue pour décortiquer une famille japonaise dans les différences de vie dues aux générations et à l'évolution de la société.

J'ai choisi, comme à chaque série de l'auteure, de lire les cinq livres en continuité. C'est sans doute plus immergeant mais apporte aussi un sentiment de répétition et de lassitude. J'avoue ne pas avoir retrouvé le grand plaisir de la série le poids des secrets, mais je suis restée sensible à la pudeur du narratif, à la réserve qui accompagne l'introspection.
Un style littéraire très personnel à Aki Shimazaki.

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🐦 J'ai été sélectionnée pour lire ce roman lors d'une Masse Critique Privilégiée.
Je l'avais choisi pour sortir de ma zone de confort.
Je n'ai pas pris grand risque avec seulement 140 pages.

🐦 L'autrice nous décrit quelques années de la jeune Suzuko niré.
Elle est en plein doute. Amoureuse de son frère, Tôru, qui est en fait son cousin. Ben oui, c'est assez simple.
Sa mère, Kyôko, est décédée et elle est donc adoptée par la soeur de sa mère, qui va épouser son père. Son père, lui, adoptera, à son tour, son fils après le divorce de ses parents.
Bon, peut-être pas si simple.
Quoiqu'il en soit, cette famille recomposée est solide et aimante.
Kyôko recueille à son tour un petit oiseau blessé et elle va se trouver des points communs avec ce petit animal.

🐦 Elle va donc se chercher en amour, se poser des questions quant à son avenir professionnel également.
De la joie, de la colère, de l'incompréhension, de la tristesse, des rencontres, des réparations, l'apprentissage de la patience et du kintsugi.
Un petit instant de vie comme nous en connaissons tous mais raconté de manière très poétique par cette autrice.
Des chapitres très courts mais qui s'enchaînent très vite.

🐦 C'est le premier roman que je lis de Aki Shimazaki mais la surprise est bonne.
Le livre se referme et l'oiseau s'envole ou par..le ^^.
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Dernier tome de la pentalogie une clochette sans battant, dont le titre trouve son explication dans ce volume. Des opus aux thématiques différentes (j'ai adoré Suzuran et Semi) à l'écriture toujours épurée et délicate. Dans Urushi, L'héroïne est Suzuko, la fille de Fujiko, qui, à 16 ans, est profondément amoureuse de son cousin Tôru avec lequel elle a été élevée. Elle décide de lui avouer ses sentiments et découvre assez vite qu'il n'est pas celui qu'elle croyait…
Peu de surprises dans ce roman mais des passages doux qui narrent avec bienveillance l'âge incertain de l'adolescence, proposant en parallèle une jolie métaphore avec l'art du kintsugi. Une poignante histoire de mue. D'émancipation.
Et d'amour impossible.
J'ai beaucoup aimé
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Une grande déception m'attendait à la lecture de ce dernier opus de la plus récente pentalogie d'Aki Shimazaki.
J'ai trouvé dès l'abord le style éminemment plat et l'histoire a priori insignifiante. le seul moment charnière qui a mis un peu de piquant dans ma lecture a été la révélation de l'homosexualité du beau gosse après lequel courraient toutes les oies blanches de son entourage mais, là encore, quel poncif! J'ai même pensé que cette homosexualité acceptée par la famille était une concession au politiquement correct de l'air du temps. On est bien loin du traitement que cette même auteure avait fait du sujet dans un opus précédent….
Heureusement, c'est court et donc vite lu. J'ai refermé ce petit livre en pensant qu'on n'était pas loin de la chick lit (quoique je ne connaisse pas vraiment ce genre) et en me demandant dans quelle trappe était passée l'inspiration de cette autrice que j'affectionnais tant?
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Lire ou ne pas lire Urushi, telle est la question!

Ben voyons, pourquoi se priver d'un petit plaisir coupable, d'une lecture doudou qui clôture le quatrième cycle : Une clochette sans battant. Une centaine de pages, tout au plus. Et puis, des réponses à de petits secrets.
Madame Shimazaki ne nous laisse pas dans une amère déception. À son habitude, elle nous séduit. Alors pour sûr : « L'amour à sens unique ne marche pas. » J'aime cette autrice d'amour, même et malgré ses romans moins bien appuyés.

L'histoire met en vedette Suzuko niré, 15 ans, qui aime beaucoup trop Tôru, son frère plus vieux et protecteur de sa famille recomposée. Une adolescente amoureuse a bien des tours dans son sac à dos. Elle est toujours bien entourée par sa mère/tante Anzu, son père et son grand-père. Sa grand-mère et confidente Fujiko-san lui manque beaucoup. Elle reporte son attachement sur un oiseau blessé, qui, comme elle, chemine vers l'apaisement. La réparation des pièces de céramique et celle des coeurs, un lien lien si évident!

Chère Aki, on se donne rendez-vous l'an prochain pour un autre cycle. Je demeure votre toute dévouée…

« Le ciel embrasé… la cloche du temple sonne… retournons à la maison… ensemble avec les corbeaux… »
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Cinquième et dernier tome de la saga Nire intitulée « une clochette sans battant » . La jeune Suzuko maintenant âgée de 15 ans se trouve confrontée aux bouillonnements hormonaux, plus pudiquement aux tourments d'une âme adolescente. Elle aime son demi-frère et cousin de 10 ans plus âgé ( explication claire dans le roman) et le texte de l'auteure s'applique à décortiquer ces sentiments, à les expliquer et à apporter un apaisement final. J'ai lu en leur temps les 4 tomes précédents avec bonheur, peut-être est ce parce que les livres ne sont pas bien épais sinon l'ensemble serait peu-être lassant.
L'écriture est assez simpliste, l'autrice, canadienne ,originaire du Japon a appris le français assez tardivement et ne s'aventure pas dans des phrases compliquées. Bien lui en a pris, c'est son vingtième roman en quatre pentalogies.
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Aki Shimazaki, Urushi - 2024 -


Journal de lecture - 3 juin 2024

« Malgré une enfance marquée par le décès de sa mère, Suzuko niré a grandi au sein d'une famille heureuse et unie, entourée de sa tante Anzu, de son père et de Toru, le fils d'Anzu. La jeune fille porte un amour inconditionnel à ce dernier, qu'elle souhaite retrouver après son départ du domicile familial. Un jour, elle recueille un moineau blessé. Dernier volume du cycle. »

J'aime toujours retrouver la plume de Shimazaki, simple, pure, pleine de retenue. Je mets souvent de côté une lecture en cours lorsque j'ai le bonheur de recevoir un de ses livres. Elle dit peu pour laisser entendre beaucoup et on s'attache facilement aux personnages. Cette fois-ci, elle se sert du kintsugi, cet art japonais qui consiste à réparer des céramiques avec de la poudre d'or, pour suggérer la guérison de Suzuko face à un chagrin profond. Tout est dit avec délicatesse et douceur dans des chapitres courts qui sont autant de petites incursions dans l'âme de l'adolescente qui découvre le monde et sa vocation. J'ai beaucoup aimé encore une fois. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres romans pour bien comprendre celui-ci.
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Toujours un plaisir de retrouver les textes d'Aki Shimazaki3. Un opus que j'ai cependant un peu moins apprécié. L'histoire est focalisée sur la jeune Suzuko, qui nous fait part de ses premiers émois amoureux et aussi artistiques
Semi reste pour moi le diamant de cette nouvelle pentalogie.
Vivement la prochaine !
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DELICAT !

Urushi est le cinquième volet de la pentologie Une clochette sans battant.

Ce roman de l'auteure japonaise Aka Shimazaki, est une oeuvre délicate et captivante qui explore les thèmes de la construction identitaire et de la résilience.

C'est également une immersion dans le monde de l'artisanat traditionnel japonais à travers la découverte de l'art du Kintsugi (art de la résilience) qui consiste à réparer des objets de ceramique brisés en leur appliquant une laque, l'urushi, qui est ensuite recouverte d'or sublimant ainsi la fêlure de l'objet.
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Lorsque Suzuki, une adolescente de 15 ans, recueille un moineau à l'aile cassée, elle ne peut s'empêcher de faire un parallèle avec sa propre vie. En effet, au décès de sa mère elle est recueillie chez sa tante et doit apprendre à surmonter son chagrin et trouver sa voie personnelle et professionnelle.

La métaphore entre l'oiseau et la jeune fille constitue le fil conducteur du roman appuyé par le concept de résilience.

Le style de Shimazaki, élégant et sobre, permet de donner une présence particulière aux personnages, de transmettre des émotions profondes et de créer une atmosphère sereine.

Un grand merci à Babelio, Actes sud et Aka Shimazaki pour cette apaisante découverte.
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Ce livre est le dernier d'une pentalogie intitulée "Une clochette sans battant", qui met en scène différents membres de la famille japonaise niré.

S'il peut se lire indépendamment des 4 autres, l'intérêt de la série romanesque est de lire l'ensemble, pour découvrir les liens qui se tissent subtilement d'un tome à l'autre.

On retrouve dans Urushi le style simple et facile à lire de Aki Shimazaki. L'histoire est cette fois-ci centrée autour de l'adolescente Suzuko, qui éprouve des sentiments amoureux pour son demi-frère.

Je n'ai pas retrouvé le charme des tomes 1 et 2 (Suzuran et Semi) et n'ai ressenti aucune émotion particulière. Il m'a manqué l'ambiguïté qui donnait aux deux premiers tomes une aura mystérieuse et aérienne.

Je n'ai pas passé un mauvais moment, mais j'ai été déçue.

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