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3,7

sur 119 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai ouvert ce livre une première fois à la fin de ma lecture de Les pionniers. Je l'ai vite refermé, trouvant le texte des premières pages très fade.J'ai décidé d'attendre un peu et d'intercaler d'autres lectures entretemps
J'ai voulu donner ainsi toutes ses chance à ce livre, d'abord parce que c'est une MC privilégiée pour laquelle je remercie Babelio et les éditions Actes Sud, ensuite parce qu'il y a longtemps que je désirais découvrir cette autrice dont je lis souvent des critiques enthousiastes.

Le deuxième essai a été plus satisfaisant même si je suis restée sur ma faim. Bien sûr, c'est le cinquième tome d'une série, mais je ne pense pas que ce soit un problème, d'après tout ce que j'ai pu lire sur cette autrice. J'ai trouvé que le livre restait un peu trop à la surface des choses, que le style était trop simple.

L'histoire en quelques mots : quelques mois de la vie d'une jeune adolescente, amoureuse de son frère adoptif, cousin par les liens du sang, qui l'ignore. Ces quelques mois vont la voir grandir, aidée par un oiseau qu'elle a recueilli et par l'art japonais du kintsugi. Elle y apprendra la patience.

Un roman qui est vite lu , de par sa taille et son sujet, la simplicité de son écriture. J'ai été séduite cependant par la douceur qui s'en dégage, mais je pense que je l'oublierai vite. Un roman qui rend serein, à lire avant de se coucher pour une nuit calme.

Cela dit, au vu des notes Babelio, il est parmi les moins bons de l'autrice. Je referai peut-être une autre tentative.
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Suzuko, quinze ans, a perdu sa mère Kyôko juste après sa naissance. Elle a été adoptée par sa tante Anzu qui s'est remariée à son père après avoir divorcé de son premier mari. de cette première union était né un fils, Tôru, qui a maintenant vingt-six ans. Bien qu'ils aient été élevés comme frère et soeur, Suzuko est éperdument amoureuse de Tôru, qui a quitté la maison familiale pour aller faire ses études. ● Ce n'est qu'après avoir lu ce livre que je me suis aperçu qu'il était le tome final d'un cycle romanesque composé de cinq tomes. On peut donc le lire indépendamment des autres, même s'il est sans doute préférable de lire les quatre autres auparavant. ● le titre vient de l'arbre urushi qui produit la laque qu'on utilise dans l'art du kintsugi, cette façon d'assembler les morceaux de poteries cassées en accentuant les brisures avec de la poudre d'or. La mère adoptive de Suzuko fait de la poterie et elle-même s'inscrit à un cours de kintsugi. ● La prose d'Aki Shimazaki, qui écrit en français, est très (trop) simple, en même temps que le récit est lourdement métaphorique ; Suzuko se reconstruit à mesure qu'elle s'initie à l'art de recoller les morceaux ; elle recueille un oisillon à l'aile cassée qu'elle soigne et à qui elle apprend à parler comme si c'était un perroquet… ● Tout cela m'a semblé manquer de subtilité tout exhibant une délicatesse apparente. ● Il n'y a aucune profondeur dans les personnages, les dialogues sont étiques, les onomatopées « cui cui cui » de l'oisillon qui reviennent à plusieurs reprises ridicules. ● Malgré tout, force est de constater que l'ensemble dégage un certain charme, qui explique la note attribuée malgré les critiques exprimées…
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Ce roman est le dernier de la pentalogie "Une clochette sans battant", titre dont on ne comprend le sens que dans ce tome.
Nous retrouvons les personnages des romans précédents mais dans une autre configuration, celle d'une famille recomposée. Suzuko, orpheline de mère, peu après sa naissance, est adoptée par sa tante; celle-ci est divorcée, a un fils Tôru, et se remarie avec le père de Suzuko. Chacun adopte l'enfant de l'autre. Suzuko et Tôru sont donc frère et soeur mais aussi cousins. Vous suivez toujours????? Suzuko est amoureuse, à sens unique, de son cousin. Va-t-elle pouvoir être heureuse?
Le roman aborde des thèmes récurrents chez Aki Shimazaki comme l'importance de la famille et l'art comme ouverture à la vie. Ici, il s'agit du kintsugi, un art ancestral qui consiste à réparer des objets en céramique ou porcelaine avec de la laque urushi, qui provient de l'arbre du même nom, saupoudrée d'or, qui devient ainsi une oeuvre d'art plus belle que l'original. L'auteure semble croire que cette belle métaphore s'applique à la vie et je dois dire que je ne partage pas totalement son optimisme.
Alors que j'avais été touchée, émue par les deux premiers tomes "Suzuran" et "Sémi", par la sensibilité de l'écriture et par l'atmosphère de quiétude qui s'en dégageait, celui-ci, comme les deux précédents, "No-no-yuri" et "niré", m'a laissée assez froide. le charme n'agit plus parce que l'auteure ne se renouvelle pas, que des scènes sont répétées sans réelle valeur ajoutée et parce que, finalement, le style est plat avec des phrases se limitant souvent à sujet-verbe-complément, ne véhiculant aucune émotion. La lecture reste néanmoins intéressante pour ce qu'elle nous apprend de la culture japonaise mais cela ne suffit pas à mon bonheur de lectrice. Je tenterai quand même une pentalogie antérieure par curiosité.
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De temps en temps, j'aime me plonger dans un roman japonais d'Aki Shimazaki, sorte de bulle hors du temps. L'héroïne de ce volume est Suzuko niré, elle a 15 ans. Elle vit dans une famille recomposée, elle a un demi-frère plus âgé qu'elle Toru. Elle se croit amoureuse de lui.
Le roman est délicat, il reste un peu à la surface des choses. Il aborde le sujet de la famille, la transmission, les secrets. C'est un peu un roman d'apprentissage d'une adolescente japonaise. On découvre dans ce roman l'art du kintsugi : réparation de céramiques grâce à une laque issue d'un arbre.
J'ai aimé l'ambiance, les personnages, les descriptions de la nature et de la gastronomie. Pa un coup de coeur car sera vite oublié, mais une lecture somme toute, agréable.
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L'amour prend parfois des formes inattendues… Aki Shimazaki nous propose un nouveau roman d'une élégante pudeur, où la délicatesse se mêle à l'art du Kintsugi. » Urushi » est publié chez Actes Sud depuis le 1er mai dernier.

L'urushi, ou laque japonaise, a été perfectionnée pendant plus de 7000 ans. C'est une substance transformatrice très prisée. L'urushi est un style artistique unique qui s'est répandu dans tous les aspects de la société japonaise, de la cérémonie du thé à la sculpture abstraite moderne. Il est apprécié pour son adaptabilité sans fin.

Suzuko niré a grandi au sein d'une famille aimante et bienveillante. Quelques jours après sa naissance, sa mère est décédée. Son père s'est remarié avec sa tante et Tôru est devenu son frère adoptif. de dix ans son aîné, Tôru suscite chez l'adolescence des sentiments très forts. Alors qu'il a quitté la maison pour poursuivre ses études loin de chez eux, il n'en demeure pas moins que Suzuko n'aspire qu'à un unique rêve : le retrouver. Mais les confidences de ce dernier vont bouleverser la jeune femme.

Habitée par une énergie intrinsèque et pure, digne héritière d'une influence familiale artistique, Suzuko va trouver dans la pratique du Kintsugi et de l'utilisation de l'Urushi une manière délicate d'exprimer ses émotions.

A la lecture de la plupart des romans d'origine japonaise, je retrouve cette sensation particulière de « temps suspendu » qui, en concordance avec cette pudeur omniprésente, procure un bien-être et une réflexion profonde.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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Ce n'est pas un coup de coeur mais Urushi est un bon livre, du cycle Une clochette sans battant.
Dans un texte très condensé,l'auteur dit l'enfance et l'adolescence de Suzuko . Elle vit dans une famille recomposée, heureuse ,avec son frère adoptif Toru son aîné.
Le récit explore les sentiments que voue Suzuko à Toru, son cousin en fait , et comment par le dialogue elle va se libérer de ce lien', grandir, ouverte ensuite à l'amour avec un jeune de son âge,Le livre aborde aussi le thème de l'homosexualité.

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Dernier né du cycle "Une clochette sans battant" (dont l'on comprendra le titre dans ce volume d'ailleurs), Urushi nous présente donc une nouvelle figure de la famille Nire: Suzuko. J'avoue avoir lu les 140 pages d'une traite; pourtant je reste assez mitigée.

Suzuko, 15 ans, est amoureuse de son frère adoptif, Tôru. Déterminée à devenir plus tard sa femme, elle vit mal la distance qui les sépare . Un jour, elle trouve un moineau blessé, dont elle compte bien s'occuper. Cette rencontre va chambouler en elle bien des choses, et la pousser à reconsidérer son destin.

Bon, déjà, ça veut dire quoi, Urushi? Un urushi, c'et un arbre duquel on extrait la sève. Cette sève devient ensuite une laque utilisée dans l'artisanat japonais, dont le kintsugi. Art que va étudier Suzuko, et dans lequel elle va se révéler. J'ai beaucoup aimé cette partie dédiée à cet art japonais encore méconnu par chez nous (mais qui tend à se populariser), tout en délicatesse. Art par lequel Suzuko va se reconstruire. le parallèle entre elle et le kintsugi m'a beaucoup plu, même s'il est loin d'être très subtil.

Parlons de l'histoire maintenant: j'avoue que plus j'en lis, moins je suis touchée par les oeuvres de Shimazaki; et j'ai l'impression que depuis No-no-Yuri, les tomes ne me laissent même pas un semblant d'émotion. Avec Urushi, c'est à peine si l'on effleure une quelconque émotion, car tout est trop traité en surface. Suzuko est si peu décrite psychologiquement ou émotionnellement que j'ai eu du mal à m'y attacher. Pourtant, il s'en passe des choses dans ce tome! Mais à vouloir trop laquer, on finit par n'avoir rien d'autre qu'une triste brillance; et si Shimazaki tente de nous faire passer quelque chose dans Urushi, je suis malheureusement restée hermétique au message.
L'histoire reste assez classique: amour non retourné, homosexualité cachée, reconstruction, recherche de soi... C'est joliment mené, mais ça reste quand même creux.

S'ajoute à cela la plume de l'auteure qui manque cruellement de naturel, avec des dialogues qui sont surfaits et semblent plus là pour rappeler qui est qui par rapport à qui (on a donc souvent du "ma mère, Kyôko", "ma grand-mère, Fujiko-san"). Sauf que les personnages se parlent entre eux, et non au lecteur. Et je ne sais pas vous, mais personnellement, je n'ai pas besoin que l'on me rappelle lors des repas de famille que ma tante X est la mère de ma cousine Y. Je le sais, c'est ma famille proche et je la côtoie depuis ma petite enfance. Alors pourquoi les Nire ont-ils besoin de constamment rappeler qui est qui? Bref, je m'égare, mais j'avoue que c'est ce qui m'a gênée dans ce tome, à tel point que je me suis interrogée sur la qualité de la traduction. Spoiler, Shimazaki écrit en français. du coup, c'est dommage de manquer d'autant de fluidité dans la langue source du roman.

Mais alors, me direz vous, pourquoi un trois étoiles si c'est aussi mauvais que je semble le dire? Parce que mine de rien, il y a un côté apaisant dans les oeuvres de Shimazaki qui me plaît. Comme tout est traité en surface, rien ne me bouleverse, et de temps en temps, c'est agréable de juste lire et se laisser porter sans craindre les enjeux.
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Livre reçu dans la cadre de la masse critique et merci beaucoup.

J'avais lu le premier roman de l'autrice que j'avais beaucoup apprécié, d'où le fait que je voulais découvrir celui-ci, mais attention c'est le der ier tome de la pentalogie et je pense que ça a joué dans mon appréciation de celui ci.

Tout d'abord, l'histoire principale, Suzuko est amoureuse de son frère adoptif et donc aussi cousin Toru. Déjà toute l'historie tourne autour de ça. J'ai trouvé que le sujet reviens beaucoup et c'est très poussif. C'est son frère/cousin et elle n'en demors pas elle veut se marier avec lui...

Bon, il faut bien garder en tête qu'elle a 15ans et qu'elle découvre donc les premiers amours et à peut être du mal à discerner l'amour familial d'un amour envers une autre personne.

Passé ce sujet, j'ai beaucoup aimé la lenteur du récit, toute la partie sur l'art japonais, et tout ce qui est rapport à sa famille. Ce qui me fais dire que maintenant j'ai envie de lire les autres livres de la pentalogie pour découvrir plus sur cette famille.
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Dernier et cinquième opus de la pentalogie “ Une clochette sans battant”, ce court roman procède du même exercice pour lequel l'auteure Aki Shimazaki excelle, à savoir la saga familiale où chaque parution met en lumière un membre. Ici c'est de la famille niré dont il s'agit et plus précisément de la jeune Suzuko, petite fille de Fujiko elle-même personnage principal de Sémi, deuxième tome de la série .
Le titre “ Urushi” , nom d'un arbre dont on extrait une laque du même nom, renvoie à l'art ancestral du Kintsugi, procédé céramique de réparation qui fait que les objets au préalable abîmés, paraissent plus beaux grâce à la patience, à la créativité et à la maîtrise de la technique déployée par l'artisan. Et l'auteure de faire un parallèle avec le parcours de vie de son héroïne.
Quand bien même Aki Shimazaki fait vivre ses personnages avec leur temps en ouvrant le champ sur les préoccupations des ados et jeunes adultes dans le Japon d'aujourd'hui, ce dernier ouvrage Urushi me semble traduire un certain essoufflement de l'auteure…
Certes, on retrouve la thématique de la filiation et particulièrement des liens, des non-dits…Autant, j'avais apprécié le sujet traité de façon plus subtile et plus en profondeur dans la pentalogie précédente “ L'ombre du chardon “ autant là, j'ai trouvé Urushi un peu mièvre et les atermoiements de ces jeunes gens m'ont ennuyée par moment.
Merci néanmoins aux éditions Acte Sud dont j'apprécie le catalogue, pour m'avoir confié la lecture de ce roman, en collaboration avec Babelio.



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Urushi est le cinquième et dernier tome du cycle "Une clochette sans battant". Pour avoir lu ses 4 cycles de 5 tomes en 5 ans, je peux vraiment dire que c'est le cycle le plus faible des 4. Ou peut-être me suis-je lassé ? Mais je pense que le problème vient d'ailleurs... J'y reviendrai...
Cet Urushi m'a davantage séduit que les deux précédents volumes car l'histoire de Suzuko nous plonge dans l'adolescence et ses premiers tourments amoureux. le secret de son frère est un attrait supplémentaire même s'il n'est que peu traité (avec un manque de connaissance des thématiques LGBT flagrant). En résumé, le livre dégage encore un peu du charme de Shimazaki, mais ses défauts deviennent de plus en plus apparent. La simplicité de son style, unique car c'est une japonaise écrivant en français qui n'est pas sa langue maternelle, frôle parfois la maladresse. Avec des emplois de mots qui me semblent parfois décalés. Par ailleurs, les pensées de l'adolescente me semble parfois très peu réaliste. C'est une adulte qui parle, pas une jeune fille de 15 ans. Même si la culture japonaise et donc la vision du monde et les attentes des ados diffèrent, cett Suzuke est bien trop raisonnable pour être crédible et intéressante. Elle passe son temps à lire des livres d'art, à penser à son avenir et à se former dans des ateliers remplis de personnes âgées, elle réfléchit à sa vie amoureuse comme on prépare son testament ! Et surtout, de notre point de vue occidental, comment comprendre qu'elle puise envisager d'épouser son frère adoptif en le justifiant par le fait que le mariage entre cousins est admis au Japon. Ce livre parle d'un inceste fantasmé et la romancière semble totalement faire abstraction de cette thématique majeure de son roman. Enfin, dans ce court roman de 180 pages, les informations sont répétées inlassablement, comme si l'autrice ne faisait pas confiance à ses lecteurs pour suivre. Ou alors c'est un travail qui manque de relecture ? Panne d'inspiration ? Travail à la chaîne à la demande de l'éditeur (un roman par an) ? La subtilité se perd, l'émotion qui montait lorsque je la lisais avant a disparu, mais reste toujours un certain charme (et le peu de temps que cela prend de la lire)... qui va me donner envie d'honorer le rdv du prochain roman.
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