J'ai été moins enthousiamé par ce troisième volet, qui narre le séjour de la petite famille à Paris, bien que je sois toujours aussi sensible au dessin de
Joann Sfar, que ce soit dans la trame régulière des planches, dans le fourmillement des détails et dans l'importance qu'il accorde aux décors entourant les personnages, car ils ont leur rôle dans la narration, révélant une situation ou complétant un sentiment.
Enfin, si le narrateur de l'histoire, le fameux chat philosophe, tient toujours une place capitale dans l'histoire, le personnage du rabbin s'impose ici par un caractère hors du commun, exaspérant et attendrissant.