Les carnets de Joann Sfar constituent une sorte de journal intime de l'auteur, à mi-chemin entre le croquis, la bande dessinée et le roman graphique.
Il y croque avec beaucoup de sensibilité, sous un trait remarquable et singulier, ses réflexions sur sa vie personnelle, professionnelle mais aussi familiale. Il nous évoque ses passions : le dessin bien sûr, mais aussi la musique.
Si j'ai bien aimé la lecture de ce carnet, cinquième du genre, mais première lecture pour ma part, je me suis beaucoup essoufflée à tenter de décrypter une écriture souvent trop petite et un format à mon sens peu adapté pour une lecture aisée et agréable.
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Le modèle, quoi qu'on lui dise de faire, il pose. c'est désespérant. Tandis que la fille qui dessine, sans le savoir, elle est infiniment dessinable. J'ai l'impression que les étudiants sont de jeunes vampires qui se font les dents sur les modèles. Moi, je suis le Grand Vampire qui préfère mordre ses semblables car le dessin relève du vampirisme.
Je persiste à désapprouver ces poses, même brèves, cette idée de lecture osseuse, musculaire, je me suis égaré trop longtemps là-dedans.
Le regard des enfants cous stérilise. L'oeil des jeunes gens vous consume.
Donjon Bonus 3 / Donjon Monsters 18