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Constance Lacroix (Traducteur)
EAN : 9782715255845
368 pages
Le Mercure de France (13/05/2021)
3/5   5 notes
Résumé :
Sous un tonnerre d’applaudissement, Lydia quitte la scène, chargée de bouquets, dont l’un uniquement d’orchidées, fleur de prédilection de Diaghilev. Il n’a inscrit qu’un mot sur la carte épinglée à la gerbe : Bravissima ! Elle lève les yeux vers sa loge et le salue, avec Serge Lifar, son partenaire dans cette entreprise triomphale de L’Oiseau de feu. Et elle aperçoit Maynard qui applaudit avec tant de frénésie que ses mains en paraissent floues…

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Nous avons tous entendu parler de la « Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie », écrite dans les années trente par John Meynard Keynes, professeur renommé et économiste de son état, auteur de la doctrine économique associée à son nom : le keynésianisme. Susan Sellers, dans une biographie romancée, évoque ce personnage sous un tout autre angle : celui de sa vie privée, de ses repères moraux, de sa conduite, de ses relations mondaines, littéraires avec le groupe de Bloomsbury, auquel appartenaient entre autres Virginia Woolf, Stephen Woolf, son époux, Lytton Strachey, écrivain, Bell Clive, critique d'art, ou encore Vanessa Bell, soeur de Virginia, peintre et décoratrice.
C'est à un duo que nous convie Susan Sellers, un rendez-vous culturel entre Keynes , un universitaire reconnu, embourgeoisé , issu de Cambridge, un pur produit de l'élite britannique ; et Lydia Lopokova, une danseuse russe , dont la formation et l'arrière-plan artistique sont forment marqués par l'empreinte des Ballets russes, de Diaghilev, et de Nijinski .Cette artiste a rencontré Mikhaïl Fokine, célèbre danseur chorégraphe russe, Isadora Duncan, danseuse en rupture avec les canons de la danse classique .
Très vite, des obstacles surgissent, des objections notamment formulées par Virginia et Vanessa s'élèvent avec insistance : cette Lydia n'est-elle pas trop bohème, imprévisible ? A-t-elle assimilé les usages de la common decency anglaise ?
Keynes, de son côté, apparaît comme un homme sûr de lui, de son importance, de ses proches. Ainsi n'envisage-t-il jamais des poursuites contre lui en raison de ses pratiques homosexuelles : « Non que ses orientations sexuelles lui aient jamais attiré de réactions ouvertement hostiles. Bien au contraire, à Eton puis Cambridge, et même au ministère des Finances, il a toujours été, sinon explicitement reconnu, du moins tacitement entendu que sa vie privée ne concernait que lui et devait être respectée. »
Avant qu'il ne se marie avec Lydia, contre toute attente, Keynes est séduit, définitivement, par cette artiste, cet Oiseau de feu, oeuvre de Stravinsky, montée par les Ballets russes. Il reconnaît Lydia comme appartenant à son monde : celui des élites, des artistes, des marginaux : « Elle lève les yeux vers sa loge et le salue, avec Serge Lifar, son partenaire dans cette reprise de l'Oiseau de feu. Et elle aperçoit Meynard qui applaudit avec tant de frénésie que ses mains en paraissent floues. »

. Un oiseau de feu nous fait pénétrer dans les arcanes du groupe de Bloomsbury, dans l'histoire de la danse russe, peu de temps avant le bouleversement provoqué par la révolution d'Octobre, les références littéraires et artistiques y sont riches, fréquentes : on y apprend énormément, on prend plaisir à cette radiographie du désir, à cette dissection des sentiments humains. Ouvrage à recommander sans conditions

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Avant de lire ce roman, je n'avais jamais entendu parler de Lydia LOPOKOVA et KEYNES était un nom déjà croisé mais sans que je puisses y attacher une quelconque connaissance. J'ai été séduite par l'idée qu'ils aient pu être contemporains de Virginia WOLFF et leur histoire m'a paru tellement hors norme, que j'ai été séduite. Et pourtant, j'en ressors déçue.
Le roman se découpe en trois parties. Tout débute par cette rencontre qui évolue vers une relation plus sérieuse mais critiquée par le groupe de Bloomsbury car cette Lydia ne semble pas appartenir à leur monde. Puis on découvre son enfance, ses débuts comme danseuse étoile des Ballets Russes pour finir par une union plutôt inattendue.
Je n'ai malheureusement pas ressenti d'intérêt pour ces personnes et l'absence de date, le passage entre deux paragraphes sans référence au temps qui passe, comme des instantanés, ne m'a pas permis de comprendre ou de vouloir chercher à en savoir plus.
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critiques presse (1)
LeFigaro
20 mai 2021
Dans son livre, Susan Sellers met en avant Lydia Lopokova, égérie de Diaghilev et compagne du célèbre économiste britannique.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Non que ses orientations sexuelles lui aient jamais attiré de réactions ouvertement hostiles. Bien au contraire, à Eton puis Cambridge, et même au ministère des Finances, il a toujours été, sinon explicitement reconnu, du moins tacitement entendu que sa vie privée ne concernait que lui et devait être respectée. »
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