Le malheur est qu'on ne veuille pas faire pour les vivants ce qu'on fait pour les morts. On épie le passage du temps sur les traits des siens tant qu'ils vivent. Pourquoi ?... Pourquoi ne fixe-t-on pas, une fois pour toutes, dans son coeur, les images agréables et les beaux visages qu'on aime... et pourquoi ne s'y tient-on pas ?
Le souvenir est comme la fortune : pour la conserver, il faut ajouter... toujours.
Un peu de bonheur vaut mieux qu'une longue fidélité.
"Je suis trop grand pour moi" de Jean Sarment.