AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,13

sur 50 notes
5
5 avis
4
3 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Une sacrée petite brique que mon emploi du temps du moment, quelque peu surchargé, ne m'aura pas permis de lire aussi facilement que je l'aurai souhaité. Pour autant l'enthousiasme est là, comme toutes les aventures passées de Matthew Shardlake, avocat au temps des Tudors.

Je vais - quelque peu - grogner sur le titre, usurpé, il faut le dire et mal traduit en prime. Nous n'avons pas là une révolution. Nous avons en revanche de profondes révoltes sociales auxquelles notre cher avocat se retrouve mêlé, bon gré mal gré. Au fur et à mesure des tomes, on commence à connaître le bonhomme : de grands principes moraux, un souci constant des plus démunis mais une sainte terreur d'attirer l'attention des politiques pour éviter d'être de nouveau en difficulté. Si bien que notre avocat se retrouve toujours dans cette position médiane qui consiste à jouer un peu sur les deux tableaux, tout en restant très honnête, sans duplicité aucune. Ce tome-ci ne fait pas exception : mandater pour faire la lumière sur un parent éloigné de lady Elizabeth accusé du meurtre de son épouse ( dans des conditions bien sordides s'il en est), Shardlake s'en va pour Norwich en 1549, moment des révoltes de Kett.

L'intrigue policière laisse peu à peu place à la fiction historique, vraiment bien documentée. L'essai historique à la fin du tome montre l'honnêteté intellectuelle de C.J. Sansom, dévoilant ainsi les endroits où la fiction a rempli les trous laissés par l'histoire. Si l'enquête disparait peu à peu, ce n'est en rien gênant. C.J. Sansom nous plonge dans un récit très fouillé et donc d'autant plus immersif. Cela m'a d'autant plus été agréable que je ne connaissais rien de ces révoltes sociales de 1549, connaissant peu de choses sur le règne d'Edward, fils d'Henri VIII. J'avais ainsi toute la surprise des faits, ne pouvant présager de la fin, tout en apprenant beaucoup au passage. Quoi de mieux que de mêler divertissement et instruction?

A cette immersion participe également toute l'émotion que l'on peut ressentir au gré des pages : révolte, compassion, dégoût, etc. On s'attache irrémédiablement à des personnages, d'autres nous soulèvent vraiment le coeur. de simples situations nous révoltent, notamment celles où l'on met en avant l'impuissance des plus démunis.

Lire un C.J. Sansom est toujours une excellente chose. J'ai cru comprendre qu'un autre tome était paru en anglais. J'attends donc avec impatience sa traduction.
Commenter  J’apprécie          262

J'ai retrouvé avec plaisir Matthew Shardlake dans ce septième volume. Henry VIII est décédé, Edouard VI,11 ans est roi mais avec un régent, Somerset.
Elisabeth, fille d'Anne Boleyn charge Mathew de disculper un parent éloigné, John Boleyn, accusé d'avoir tué sa femme disparue depuis 9 ans et qui est retrouvée dns un ruisseau. Pour cela, le sergent royal doit partir dans le Norfolk, accompagné par Overton, jeune noble déshérité mais cependant imbu de son statut.
Or au cours de leur enquête qui met en cause différentes personnes, les jumeaux de la défunte, jeunes adultes particulièrement malfaisants, un voisin…, les deux avocats et Jack Barack qui se trouve dans la même région, se retrouvent au coeur du principal camp du soulèvement paysan qui a eu lieu pendant l'été 1549. Ce soulèvement n'est pas contre le Roi ou le Protecteur mais contre les agissements de la plupart des nobles qui ferment leurs pâturages et s'accaparent les communaux, qui permettent à beaucoup de paysans de survivre. Leurs places dans la société ont conduit les deux avocats à croire ce qui leur a été enseigné, à savoir que la société est comme le corps humain, la tête commande, les membres obéissent, et à craindre les rassemblement de peuple. Toutefois après hésitation Matthew accepte de participer aux procès faits aux nobles afin de s'assurer que le droit est respecté. Barack est de tout coeur avec les rebelles.
Nous suivons au jour le jour les événements de cette révolte et si l'enquête continue, elle est ralentie et passe un peu au second plan.
Il est difficile de faire part de toutes les subtilités de ce roman d'un peu plus de 1000 pages.

J'ai trouvé ce volume un peu plus complexe du fait de l'omniprésence des faits historiques peu connus. Cependant je souhaite longue vie à Matthew Shardlake qui au delà des recherches liées à un crime permet de connaître grâce à la grande qualité des études et du récit que fait Samson, le 16ème siècle anglais.

Commenter  J’apprécie          120
Quelle joie de retrouver Messire Shardlake, Barak et les autres. Enfin surtout ces deux là car ce sont nettement les deux personnages récurrents qui prennent la plus grande place dans la série. Et que d'aventures dans ce septième tome. Il y a également l'ennemi de toujours, Lord Richard Rich…
Le contexte historique est extrêmement perturbé, que ce soit au niveau social ou réligieux. C'est en effet la période où les offices vont passer du latin à l'anglais, et cela ne plait pas à tout le monde ; de fait cela divise la société en deux camps ; il y a le problème des clôtures illégales et des terrains communaux ; il y a les conflits sociaux, la Guerre en Ecosse,,
Alors partons direction le Norfolk, Norwich … en compagnie du sergent royal Matthew Shardlake et de Nicolas – gentilhomme désargenté - avec comme point de départ la mission confiée par Lady Elisabeth de sauver un homme de sa famille, John Boleyn accusé d'avoir tué sa femme Edith. Et à Norwich, il y retrouvera Barak, son ancien assistant, qui a perdu sa main droite dans une aventure précédente. Et il ne sera pas uniquement question de le défendre mais bien de mener une enquête sur les circonstances du meurtre de cette pauvre femme.
Puis direction l'énorme camp de Mousehold Heath qui a effectivement existé en compagnie de nouveaux personnages font leur apparition et en tête de liste les frères Kett, tout particulièrement Robert Kett, dont le livre retrace la rébellion. Ce qui intéressant dans ce tome c'est que la vedette est donnée aux gens du peuple, au peuple – et plus particulièrement les paysans qui se révoltent en Angleterre en 1549. C'est passionnant d'en savoir davantage sur la classe et le statut social des gens en Angleterre à cette époque.
Beaucoup d'humanité dans la description des gens du « petit peuple » et des campeurs, ceux qui habitent dans le « camp des rebelles ( Simon le fumeux) mais aussi Joséphine - l'ancienne domestique de Messire Shardlake qui a quitté Londres avec son mari et est tombée dans la misère.
Quand aux personnages riches, ils sont épouvantables (Gawen Reynolds, le père d'Edith et ses petits-fils les jumeaux – les notables du coin …
Je ne vis pas vous en raconter davantage mais sachez que la vie du sergent royal Shardlake et de ses acolytes ne tient qu'à peu de choses…
A la fin du livre du roman , il y a un essai historique passionnant sur la période.
Je conseille vivement cette série historique (à commencer par le début) ; il y a non seulement le côté historique mais les relations entre les personnages, les enquêtes …
Commenter  J’apprécie          30
Henry VIII est mort. Edouard VI,11 ans, est roi mais avec un régent, Somerset.

Les seigneurs chassent les paysans des terres communales dans le but d'y faire paître des moutons, solution plus rentable et profitable. du coup, bon nombre de personnes se retrouvent sur les routes. Des révoltes éclatent un peu partout.

Elisabeth, fille d'Anne Boleyn charge Mathew de disculper un parent éloigné, John Boleyn, accusé d'avoir tué sa femme disparue depuis 9 ans et qui est retrouvée dans un ruisseau.

Il se rend donc dans le Norfolk, accompagné par Nicolas Overton.

Il retrouve Barak sur place.

L'auteur retrace ces révoltes avec force détails, au jour le jour. du coup, l'enquête entamée pour disculper John Boley passe au second plan.

C.J. Sansom est vraiment un de mes auteurs préférés.
Commenter  J’apprécie          00
Un tome que je n'attendais pas vu que le dernier finissait sur la mort d'Henri VIII.
On reprend 2 après en pleine transition du pouvoir et révolte paysanne.
L'enquête de shardlake est prenante, dommage qu'elle soit complètement occulté pendant les 3/4 du roman, heureusement c'est comblé par une plongée dans l'intérieur de la révolte et c'est tout simplement passionnant et on voit que Sansom a fait des recherches.
Cette série m'a toujours plu pour son côté historique et m'a donné une passion pour l'Angleterre, ce tome enfonce le clou et me donne à espérer une suite de même qualité.
Le roman fini par un essai historique qui montre le travail que ce livre a demandé, chapeau bas mr Sansom.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (129) Voir plus



Quiz Voir plus

Londres et la littérature

Dans quelle rue de Londres vit Sherlock Holmes, le célèbre détective ?

Oxford Street
Baker Street
Margaret Street
Glasshouse Street

10 questions
1067 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , littérature anglaise , londresCréer un quiz sur ce livre

{* *}