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Citations sur Le Courage d'être soi : Une charte du mieux-être avec soi.. (71)

Je peux ainsi découvrir qu'il m'appartient d'apprendre à m'aimer pour pouvoir aimer, et ainsi ne pas rester dans le besoin impérieux ou l'exigence d'être aimé; en acceptant par exemple l'idée que derrière toute peur se cache un désir, en reconnaissant que le pôle opposé à la peur est le désir.
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Aujourd'hui, je ne me sens pas responsable de ma conception, qui concerne le jeu du désir de mes parents, mais je me sens bien co-responsable de ma gestation et de ma naissance. Je me sens responsable aussi de ma propre mort à venir, dans le sens où je me sens partie prenante de la conduite de ma vie. Je suis partie prenante de tout ce qui m'arrive entre ma naissance et ma mort et j'évite d'accuser qui que ce soit à propos de ce qui surgit dans ma vie, en sachant que j'ai la possibilité d'en découvrir le sens, les enjeux et les messages possibles.
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Etre amoureux, c'est connaitre un état particulier qui nous donne une vitalité, une énergie et une créativité rares.
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Car l'important n'est pas de dire, de déposer, de mettre à l'extérieur de soi, mais de pouvoir s'entendre dans le chaos et les labyrinthes des discours intimes, dans les cheminements d'une affirmation difficile avec aussi, chez moi, le besoin intense d'une reconnaissance, d'une identification.
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Ce n'est pas parce que quelqu'un dit ou fait quelque chose qui nous blesse qu'il devient pour autant la cause de notre blessure. La succession temporelle des faits n'établit pas ipso facto une relation directe de cause à effet entre eux. Car ce n'est pas à proprement parler ce que l'autre dit ou fait qui nous blesse ou nous déstabilise, c'est ce qu'il touche de sensible, de déjà meurtri en nous, ce qu'il réveille ou réactive d'une blessure ancienne, déjà en place depuis longtemps et qui devient insupportable. p.53
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De tout temps dans l'histoire de l'humanité, l'homme a ressenti le besoin de se relier au symbolique pour tenter de comprendre l'origine du monde et domestiquer les forces de l'immensité et de l'insaisissable.
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En ne laissant à personne d'autre que moi le soin de le faire pour moi!
En me responsabilisant face à la satisfaction de mes besoins, je peux accéder à plus d'autonomie relationnelle et à une valeur combien plus précieuse encore: la liberté d'être.
En reconnaissant que la liberté, c'est se donner les moyens de choisir et que choisir c'est renoncer, je peux sortir des pièges du tout ou rien et donc de l'exigence terroriste envers autrui. Sortir aussi de l’auto-privation réactionnelle et culpabilisante que je m'impose parfois.
Choisir, c'est aussi maintenir au minimum l'illusion de la toute-puissance infantile qui nous habite depuis nos toutes premières années.
Nous voyons là les préalables nécessaires à toute perspective de maturation pour exister au plein de la vie.
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En nous appropriant la souffrance manifestée par l'autre, en prenant sur nous ses peurs, sa peine ou son désarroi, nous laissons s'écouler nos ressources en une hémorragie, nous consentons encore plus à laisser fuir nos énergies.
Oser se définir, s'affirmer, se respecter ne va pas sans risques et conflits dans les premiers temps de la démarche.
Oser se positionner en congruence directe et en accord avec un ressenti profond suppose qu'on accepte le risque de se différencier, de sortir de la symbiose, d'ouvrir un conflit s'il s'avère nécessaire.
Ne pas être approuvé, soutenu, être au contraire disqualifié et rejeté s'avèrent les risques majeurs de toute démarche de changement, avec, au-delà de ces aléas, dans une deuxième phase, l'espoir d'accéder à un mieux-être nourri et stimulé par des relations plus vivifiantes et créatives avec nos proches.
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nous sommes partie prenante de tout ce qui nous arrive, que nous sommes à la fois les initiateurs et les producteurs de notre propre souffrance.
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En effet, il n'est pas possible de "rendre" une souffrance, car la souffrance, c'est ce que nous ressentons, nous sommes seuls à la produire ou à l'entretenir en nous. C'est bien celui qi souffre qui produit sa souffrance à l'intérieur de lui, même si elle est générée par une violence reçus de l'extérieure qui, elle, l'a blessé. Ce n'est pas parce que quelqu'un dit ou fait quelque chose qui nous blesse qu'il devient pour autant la cause de notre blessure. La succession temporelle des faits n'établit pas ipso facto une relation directe de cause à effet entre eux. Car ce n'est pas à proprement parler ce que l'autre nous dit ou fait qui nous blesse ou nous déstabilise, c'est ce qu'il touche de sensible, de déjà meurtri en nous, ce qu'il réveille ou réactive d'une blessure ancienne, déjà en place depuis longtemps et qui devient insupportable.
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