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EAN : 9782207233375
264 pages
Denoël (02/02/1987)
4.06/5   8 notes
Résumé :
En étudiant quelles sont les sept grandes lois régissant l'architecture (qu'il appelle sous un titre biblique " Les sept Lampes de l'Architecture "), l'esthéticien anglais John Ruskin entendait rénover l'architecture en lui dictant des règles rigoureuses, puisées notamment dans une conception de l'art subordonnant le Beau à la Nature. Parce que l'architecture est l'art qui peut le mieux rappeler la Nature, il a ainsi voulu réserver dans chaque édifice, un coin du mu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
oui… les 7 lampes, les 7 monstres, les 7 jours, les 7 piliers…
C'est très daté.
Mais rudement fin et intelligent, et sensible, et cultivé.
La classe, tout simplement !
Au fur et à mesure de la lecture, on se laisse prendre, et peu à peu, on perçoit ce qui est encore aujourd'hui une façon d'aborder et de pratiquer le rapport à l'architecture.
Une bonne base.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Le principe des temps modernes [...] consiste d'abord à négliger les édifices, puis à les restaurer. Prenez soin de vos monuments et vous n'aurez nul besoin de les restaurer. Quelques feuilles de plomb placées en temps voulu sur la toiture, le balayage opportun de quelques feuilles mortes et de brindilles de bois obstruant un conduit sauveront de la ruine à la fois murailles et toiture. Veillez avec vigilance sur un vieil édifice, gardez-le de votre mieux et par tous les moyens de toute cause de délabrement. Comptez-en les pierres comme vous le feriez pour les joyaux d'une couronne [...].
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La falaise grise ne perd rien de sa noblesse quand en nous elle évoque l'idée d'une immensité cyclopéenne de pierres murales ; les pinacles du promontoire rocheux, sans s'avilir, simulent une fantastique ressemblance avec les tours d'une forteresse ; et le cône imposant de la montagne lointaine a lui-même dans sa solitude une mélancolie qu'il emprunte à l'image de tombeaux sans nom sur des rivages pâles ou à celle d'entassements d'argile et de roseaux où dans leur mortalité se dissolvent des cités.
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C'est le principe auquel la Politique doit sa stabilité, la Vie son bonheur, la Foi son acceptation, la Création sa continuité - l'Obéissance.
Ce principe a été l'une des plus grandes sources de satisfaction sérieuse que j'ai trouvée dans l'étude d'un sujet qui tout d'abord ne semblait avoir qu'un lointain rapport avec les graves intérêts de l'humanité. Les conditions de perfection matérielle, que comme conclusion il m'amène à envisager, apportent en effet une preuve curieuse de la fausseté de la conception, de la folie de la poursuite de ce fantôme perfide que les hommes appellent la liberté.
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S'il est un principe plus hautement proclamé qu'aucun autre par toutes les voix de la création visible ou plus profondément gravé sur le moindre de ses atomes, ce n'est pas le principe de la Liberté, mais celui de la Loi.
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Ce qu'on appelle prétendument restauration n'est que la pire forme de destruction.
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Vidéo de John Ruskin
*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* :  « Jusqu'à ce dernier ! », _in_ John Ruskin, _PAGES CHOISIES,_ avec une introduction de Robert de la Sizeranne, troisième édition, Paris, Hachette et Cie, 1911, pp. 256-257.
#JohnRuskin #LittératureAnglaise #JusquàCeDernier
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