On retrouve Alex et Nox, toujours avec leurs secrets, les non dits, les histoires de famille qui se repercutent sur leur vie aujourd'hui.
L'écriture est fluide, le on lit le livre en rien de temps tant le style est bien fait.
J'ai hate de lire la suite, je suis peinée pour l'heroine, et heureuse qu'elle combatte sa famille, mais jusqu'a quel point y arrivera t elle?
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Mes pensées et mes émotions étaient trop embrouillées pour les décrire avec des mots. Il s’était passé trop de choses, et trop rapidement. Mon cœur voulait ce que Pat et Cy partageaient. Je ne voulais pas penser à la façon dont ils s’étaient rencontrés ni à celle dont Nox et moi nous étions retrouvés. Je voulais penser au conte de fées, à la manière qu’avaient Patrick et Cy de se regarder et à mon ventre qui se contractait au simple souvenir du regard de Nox.
Ce n’était pas le sourire sexy, menaçant, que j’avais appris à adorer. Il était différent, à moins que ce ne soit ses yeux. Le bleu pâle était glacial, dénué de tourbillons bleu marine, dénué d’émotions. Le calcul et la détermination brillaient dans son regard qui m’évaluait et me scrutait à la recherche de points faibles, de secrets. J’avais déjà vu ce genre de regard. J’avais passé toute ma vie avec.
Je me rappelai son regard et la façon dont ses yeux s’illuminaient de cette lueur menaçante. Je me rappelai son eau de toilette, l’odeur boisée qui dominait mes sens et son toucher, autoritaire et pourtant si passionné. Je me mordis les lèvres pour arrêter les sons qui menaçaient de s’en échapper.
Tout ceci constituait mon fantasme, mes rêves, et ils étaient sur le point de se concrétiser.
Il me punissait, puis me taquinait, claquait, puis caressait. Ces sensations contradictoires produisirent un large éventail d’émotions. Je détestais l’agression, mais j’adorais ce que ses doigts faisaient. Mon vœu de silence ne tint pas longtemps. Bientôt, des gémissements et des geignements emplirent la suite, ponctués par le bruit de ma peau giflée.
Je détestais les punitions corporelles quand j’étais petite — je les exécrais — et pourtant, à un certain moment, avec Nox, c’était érotique. Mes tempes battaient, mes fesses m’élançaient et mes entrailles se contractaient sous l’effet du besoin non assouvi.