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EAN : 9782356624741
456 pages
MERCURE DAUPH (09/11/2020)
4/5   1 notes
Résumé :
Ce livre n’a pas pour but de démontrer l’existence des Ovnis. Leur réalité matérielle est un acquis irréfutable. Ce stade de la recherche ufologique est derrière nous maintenant. Les ufologues les plus avancés dans ce domaine sont allés beaucoup plus loin pour tenter de comprendre ce que sont les Ovnis, d’où ils viennent, comment ils pourraient fonctionner, et pourquoi certains individus ont un contact psychique avec eux. Si donc l’existence des Ovnis est aujourd’hu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Fiche de lecture de « Ovnis, du secret-défense aux limites de la science », par Daniel Robin (Editions le Mercure Dauphinois, été 2020).

Voici donc un ouvrage que je recommande tout particulièrement à ceux qui ne sont pas familiers du domaine Ovnis. Pour tout dire, je m'intéresse au phénomène depuis que j'ai vu approcher une sphère lumineuse aux limites de mon jardin, et ce livre m'eût épargné deux années de recherche fastidieuse à la Bibliothèque nationale de France, à Paris, sur ce phénomène plus que troublant, à la quête des bons et mauvais auteur... sachant que dans ce trouble les affabulateurs, illuminés, sont « légion ».
Car, d'abord, qui est Daniel Robin ? Un érudit aux 3000 livres. Certes. Mais un érudit doublé d'un enquêteur qui sort de chez lui, en tant que Président d'Ovnis investigation, une association qui réunit nombre d'enquêteurs de terrain. C'est une association discrète, hors égo, mais depuis le temps qu'ils s'occupent du phénomène, ils connaissent très bien des auteurs qui, eux, ont poussé leurs recherches de terrain beaucoup plus loin. Pour ne citer que lui, Jean-Gabriel Greslé, ex-pilote militaire qui eu la chance d'être aux USA lors de l'affaire Roswell, à une époque où le secret d'Etat et la désinformation ne s'étaient pas abattus comme les plaies d'Egypte sur les Ovnis.
Mais grâce à Daniel Robin, nous pouvons encore lire à travers les gouttes... C'est en effet à un historique impeccable que nous convie l'auteur, depuis l'apparition de l'expression « soucoupe volante », en 1947, à l'état de la question, en 2020. le livre est préfacé, il faut que vous le sachiez, par le contre-amiral Gilles Pinon qui, pour certains, aurait convaincu Nicolas Sarkozy de créer, ou plutôt de renforcer, la cellule ad hoc qui s'occupe au sein de la communauté de renseignement du phénomène. Hélas mort depuis (de morte naturelle, hein ), Gilles Pinon était partisan d'une approche en douceur en direction du phénomène et s'opposait, en cela, à ceux qui au sein de l'armée se trouvait sur une autre ligne (et je crois bien que cette ligne l'a emporté. C'est la ligne « On tire d'abord et on réfléchit ensuite ».
Je ne vais pas vous dresser un tableau exhaustif du livre, mais j'y ai trouvé des réponses à mes questions, car il m'en restait encore (et d'autres sont nées depuis). Quelques exemples : je n'ai cru à Roswell que tardivement. On trouve chez Daniel Robin, qui s'appuie sur de vrais témoignages, l'analyse historique et rationnelle du phénomène, l'analyse des dernières révélations du Pentagone, l'analyse du rôle du milliardaire Rober Bigelow, et je dirais quantités de choses remise en perspective avec précision, exigence : quand l'info est approximative, l'auteur le souligne.
Ainsi, on a des corps des malheureux pilotes « non-humains » et les rapports d'autopsies : je vous invite à les découvrir. Oui, l'autopsie des célèbres petits gars aux grands yeux noirs et aux longs bras. Rien de moins. Une autopsie qui n'a pas été submergée par la raison d'Etat, comme une bouteille à la mer.
J'y ai découvert les « écoles » de l'ufologie (une science, disent certains), chapelles, écoles, sectes parfois. Puis le livre accomplit une énorme remise en perspective en faisant un zoom arrière, sur les traces de Carl Sagan, de Drake à la célèbre équation qui prophétise l'existence de civilisations exogènes (sachant que les paramètres gonflent à toute allure, au rythme de la découverte des planètes extra-solaires, notamment). L'auteur prend ensuite un soin tout particulier de développer les transfert technologiques qui ont eu lieu à partir des débris récupérés de ci et de là.
Les noms cités et les exemples donnés sont en effet assez troublants.
Ils éclairent le présent et la fameuse révélation AATIP (voir ici l'article Franck Maurin : https://blogs.mediapart.fr/pierre-gilles-bellin/blog/010620/aatip-ovnis-pentagone-et-extra-terrestres-donc-ils-existent).
Pour ma part, engoncé depuis trop longtemps dans mon petit monde, c'est quelque chose que j'avais eu du mal à discerner, probablement parce que j'estime, quelque part, que l'humanité n'est pas mûre pour trop de technologie : j'avais entendu parler de crashs, certes, et j'avais espéré que ça en était resté là. Mais pour le coup, mon blindage cognitif à sauté. Mais restons très prudent, ce qui est d'ailleurs l'avis de l'auteur, toujours étonné que les "ET" aient pu, malfré leur sophistication, se crasher (quant à moi, cela ne m'étonne pas, vu l'importance du phénomène).
Puis l'auteur continue son zoom arrière : dressant la catalogue des planètes où la vie est possible, il soutient la thèse que la civilisation, sans être la règle, tout en restant l'exception, est d'une certaine manière la règle. L'hypothèse que la vitesse de la lumière est infranchissable étant tout naturellement dépassée par la simple observation des engins, il s'ensuit qu'il ne fait guère de doute « qu'ils » sont là, dans la biosphère humaine et naturelle en perdition.
Pour quelles raisons : les hypothèses sont abordées, sans conclusion abrupte.
Cela conduit l'auteur a dresser la catalogue évolutif des civilisations, et à souligner le fait que nous abordons, comme des enfants (c'est moi qui le dit) le moment où notre évolution matérielle est bloquée par notre immaturité, en lien avec les responsabilités, les possibilités, impliquées par les technologies découvertes, l'active rétro-ingénierie qui en a été faite : en quelque sorte, Daniel Robin nous convie à une exopolitique sur fond technologique où il me semble que nous ne sommes pas prêts de nous y retrouver.
Sur le chemin de la réflexion toute simple, mais fondamentale, de la quantité d'énergie qu'il faut à un engin pour tourner sans ralentir à angle droit (soit une vitesse infinie), l'auteur considère qu'il y a eu, chez les espèces qui nous visité, vous visitent, voire habitent le système solaire, donc y compris la Terre, une évolution effaçant les limites de la technologie et de la conscience, et que cette énergie transite par la conscience elle-même des pilotes.
Pour ma part, j'ai eu une réserve à ce propos : je dirais qu'ils surfent sur le temps et la gravité : c'est ce que j'ai fini par penser, si on a les bons sensors pour détecter les lignes.
Pour autant, la question mérite d'être posée : en effet, notre conscience est elle aussi envahie par les particules exotiques qui emplissent l'univers (dont la fameuse particule « divine », pardon si j'ai oublié son nom), bref notre conscience est elle aussi certainement le siège d'effets relativistes et quantiques et exerce sur la réalité, donc sur l'énergie, un effet d'autant plus grand que la civilisation dont elle est issue a atteint un certain degré de « hauteur » spirituelle (mais pas certainement vécue par les intérêts comme un signe de supériorité, si on est logique).
Gros cerveau de rigueur : c'est précisément le cas des pilotes des engins qui se sont crashés à Roswell.
Quoi qu'il en soit, le livre nous invite à penser autrement en mettant au centre la conscience, et ses capacités, ici et maintenant, et à venir. Dans mon documentaire avorté pour cause de Covid « Ovnis en forêt de Brocéliande » (voir ici : https://www.facebook.com/ovnispapers), nous avons au moins une fois assisté à un phénomène « ovniesque » en partie télépathique qui a marqué le petit groupe d'observateurs occasionnels que j'accompagnais (nous étions de sortis vers 23 h pour assister au brame des cerfs, donc rien à voir) : tandis que nous observions quatre Ovnis qui avaient soudain surgis aux deux côtés opposés de l'horizon, lumières globuleuses et silencieuses avançant par paire l'une vers l'autre avant de se croiser au-dessus de l'étang, une autre lumière s'est détachée (à angle droit) et est venue de stabiliser au dessus de notre groupe, tandis que les quatre lumières poursuivaient leur progression et disparaissaient une dizaine de kilomètres plus loin (quant à la lumière, arrêtée au-dessus du chêne, elle avait pris, immuable et immobile, la teinte de la nuit, comme en attente de ce que nous allions faire, ou en observation de qui nous étions).
A 400 m, un autre groupe venu écouter les cerfs n'avait rien vu du phénomène (qui ressemblait à des étoiles assez grosses et mouvantes) : le fait même que notre attention eût capté l'attention des Ovnis au point que cette sorte sorte de drône vienne nous observer m'a fait conclure qu'une forme de télépathie était à l'oeuvre au sein de ces... engins. Quand je revins le lendemain soir, le même scénario se répéta à l'identique : seul et pris par la peur, je pris mes jambes à mon cou (comme nous cinq la veille) et ne revint plus jamais (plus tard, d'autres personnes que moi rapportèrent la même observation, à la même heure).
Ce sont les digressions de l'auteur autour de la conscience de ses rapports avec la technologie, autour de ce que l'on a pu connaître des engins vus de l'intérieur (dépourvu de tableaux de commande et de réserves d'énergie, par exemple), ce sont toutes ces informations que l'auteur a rassemblé qui nous obligent certainement à penser autrement les concepts dont l'humanité est coutumière.
Cependant, pourquoi n'y-aurait-il pas de civilisations n'ayant jamais entamé ce voyage « vertical » vers les beautés, entre autres, de la tolérance et de liberté, bref, restées glauques et intéressées comme nous le sommes, mais hautement technologique, et devenues prédatrices, sillonneraient l'univers dans de véritables étoiles de la mort ?
Quoi qu'il en soit ce cette infime réserve, c'est un livre à lire, tissant fils et hypothèses à partir de sources sérieuses, de faits reconnus mais qu'il complète de ces choses petites mais dont l'importance est majeure. C'est aussi, et c'est l'essentiel, un ouvrage humaniste et raisonnable, dans le tradition, entre autres, des Gildas Bourdais.
Pierre-Gilles Bellin

Lien : https://www.espionettelepath..
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