AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782384220403
398 pages
Magnus (11/04/2024)
3.33/5   51 notes
Résumé :
Bienvenue dans un monde où Robert devient Catherine

« Homme enceint », « non-binaire », « iel », « changer de sexe », « naître dans le mauvais corps », « transgenre », ces termes envahissent notre quotidien. Trans par-ci, trans par-là, partout c’est la transmania !

En France, il est possible d’être légalement reconnu comme femme tout en ayant un pénis. Des hom... >Voir plus
Que lire après Transmania : Enquête sur les dérives de l'idéologie transgenreVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (31) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 51 notes
5
20 avis
4
1 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
7 avis
Affichage censuré par la mairie de Paris et les autres médias à genoux devant les lobbies qui se disent féministe. Je suis une femme féministe et j'emmerde ces gens très fort . Rien que pour ce liberticide proclamé, je lirai ce livre. On le trouvera excessif ou pas, caricatural ou pas, blessant ou pas. Tout comme le J'accuse de Polanski, c 'est une question de liberté d' expression. La est le résultat de ces hystéries: placer sous la protection d'une liberté un livre dont on veut combattre le fond.
Commenter  J’apprécie          648
Un ramassis d'immondice transphobes au possible, bien loin de l'intersectionnalité dont nous avons besoin. Il s'agirait d'arrêter de laisser le devant de la scène à DM et MS qui sont tout sauf des alliés de la cause , et qui de plus kiffent plus que tout se placer en victime parce qu'on ne respecte pas leur avis, dans un domaine où on ne leur a, finalement, rien demandé.
Une honte absolue de voir que ces dernières continuent à avoir autant de visibilité, autant d'audience. Peut-être s'agirait il de prendre le temps travailler un peu sur soi-même au lieu de le gaspiller à écrire ce torchon
Commenter  J’apprécie          535
Transmania avait pour vocation de produire une étude sociologique détaillée et sourcée sur la transidentité, et plus précisément sur "l'idéologie transgenre". "Avait", oui, car leur ambition est ratée, du début à la fin. Si cet ouvrage ne nous apprends rien de pertinent ou de réel sur les personnes transgenres, il a à minima le mérite de nous donner à voir la façon dont certaines personnes se représentent les personnes transgenres, et cela est glaçant. Partant de l'histoire fictive d'une femme transgenre, Moutot et Stern nous décrivent un homme auto-gynéphile, pervers, qui fait des heures supplémentaires pour regarder du porno deviant, et s'insère des godemichets en petite lingerie. Oui, voilà comment les deux autrices se représentent les femmes transgenres : de la façon la plus dégoûtante et deshumanisante possible. On remarquera par ailleurs assez rapidement leur obsession pour le sexe des femmes trans, leur ouvrage flirtant parfois avec la fiction érotique : chères autrices, qu'est-ce qu'il vous passe par la tête quand vous consacrez autant de pages à la façon dont votre personnage "Robert" se masturbe dans son bureau, à la description de vidéos pornographiques ?!
Enfin, parlons maintenant des sources. Oui, cet ouvrage est extrêmement sourcé, mais quelles sont les qualités de ces dernières ? Entre les études mal interprétées, les sources peu sérieuses (Tumblr...), les études n'allant pas dans leur sens mises de côté (sur le sujet des bloqueurs de puberté par exemple), nous sommes servis.
Ce livre restera probablement dans les annales, oui, comme parfait exemple de tout ce que la transphobie peut produire comme contenus dégoûtants, malsains et malhonnêtes sur les personnes transgenres. Il est glaçant de voir à quel point celui-ci réussi apparemment à être populaire : vraiment, vous méritez de lire mieux sur le sujet que les fictions érotiques de deux femmes transphobes.
Commenter  J’apprécie          314
Tout ça pour ça ? Eh be...

Pire que Mein Kampf, encore plus fort que le Necronomicon, Mesdames et Messieurs, voici Transmania.
Cela valait-il la peine d'en faire une maladie ? Mmmmh.... Voyons voir.

-Tout au long du livre revient le personnage récurrent De Robert, une caricature, quelqu'un qui n'existe pas, qui est l'archétype de la "folle", au-delà de Zaza dans "La cage aux folles". A chaque chapitre, les auteurs partent d'une satire mettant en scène ce personnage pour introduire un nouveau sujet. Il faut avoir un peu le sens de l'humour et comprendre ce qu'est une caricature. le livre alterne entre la caricature et l'article sérieux, comme dans Charlie Hebdo. Bref, si l'on n'a pas trop le sens de l'humour et de l'auto-dérision, on peut prendre les choses de travers.

Le passage avec le pervers dans le buisson à la sortie de l'école ... En effet les auteurs n'étaient pas obligées. Pour moi c'est le seul passage qui pourrait poser problème. C'est sans doute ces 2 points qui doivent enrager les militants de la "cause".

Ensuite, le livre n'est pas très bien écrit d'un point de vue littéraire; mais ce n'est pas de la littérature. On passera donc sur les tournures maladroites, les imprécisions - quand on se plonge dans ce type de livre, ce n'est pas ce que l'on cherche.
La méthodologie de l'ouvrage repose un peu trop sur une somme de généralités basées sur une longue liste d'exemples, qui sont certes réels, mais tirés pour beaucoup de liens internet. A partir de chaque exemple ou fait, les auteurs tirent une conclusion. J'aurais aimé plus d'entretiens réels; on en a seulement 3 ou 4, quelques recherches dans des livres, puis uniquement des sites internet (et même moult liens Twitter. Pardon ... "X") le livre me donne un peu l'impression d'une collection de recherches Google.

Les points positifs:

la lecture a été malgré tout très intéressante, les auteurs font (curieusement) preuve d'empathie envers les personnes dites "transgenres". L'exemple du personnage réel d'Alexandra est touchant. (Mais on a trop peu d'exemples comme cela. Alors que parler de l'humain, des émotions des personnes aurait été intéressant. Mais cela n'est peut-être pas ce qui intéressait les auteurs).

L'humour corrosif (ah ... ce fameux Robert) le dernier chapitre "Couic Robert" MDR !!! On sent que les auteurs règlent des comptent , surtout les 50 premières pages, avec les associations LGBT qui ont dû leur donner la misère. Moutot et Stern y vont à la sulfateuse !

A noter: tout un passage parle de la mairie de Paris et de ses soutiens dans les associations et événements LGBT. On comprend mieux pourquoi elle a fait pression pour faire retirer les affiches Decaux !! Cela s'apparente un peu à de l'abus de pouvoir. Dupont-Moretti s'est retrouvé devant un juge pour moins que ça...

Je crois que dans ce livre, il y a à boire et à manger, mais en gros, plus on avance, plus le discours devient sérieux. Les derniers chapitres sur le transhumanisme tiennent de la science-fiction, mais posent des questions intéressantes.

Est-ce que j'ai passé un bon moment ? Oui. C'était intéressant mais il faut bien avoir conscience que les informations, fournies par ce livre, doivent être prises avec des pincettes.

Les personnes transgenres ou transsexuelles sont des individus en souffrance, et j'aurais vraiment aimé que les auteurs appuient un peu plus sur ce point. On parle d'humains, de gens avec une sensibilité, il aurait fallu leur donner bien plus la parole. Qu'il y ait une idéologie militante abusive, c'est certain, et c'est ce dont traite le livre (les "dérives") , mais les gens trans existent et ne peuvent être résumés à cela.

D'un autre côté, Moutot et Stern relèvent la supercherie victimaire que l'on observe dans le monde contemporain, une victimisation outrancière qui ne désigne pas les bons coupables et qui pratique l'inversion accusatoire. En cela, je rapprocherais le livre de celui de Brett Easton Ellis, sorti en 2019, "White".

Notons qu'un des points principaux de l'ouvrage est la réponse purement médicale donnée à un questionnement personnel d'un(e) adolescent(e) sur son identité. Fournir une réponse médicamenteuse et chirurgicale à quelqu'un de mineur peut légitimement poser question.

Finalement, tout le ramdam fait autour de ce livre lui a fait une publicité d'enfer; apparemment il se vend très bien, et il est possible qu'il marque d'une pierre blanche (ou noire, c'est selon) les publications sur le "transgenrisme".

Transmania est un pamphlet, une satire, un brulot, un document, une somme de travail assurément, un peu tout cela à la fois. Si le sujet vous intéresse, lisez-le mais ne perdez pas de vue que derrière il y a des personnes sensibles, avec un vécu, pas seulement une idéologie "transgenre".


Commenter  J’apprécie          50
Ce livre est rempli d'ignorance. Il est très mal renseigné sur un sujet important. On sent que les autrices parlent d'un sujet qu'elles ne connaissent pas et ne se basent que sur leur opinion transphobes, liée à leur ignorance quant aux personnes transgenres. Tout ce qu'elles prétendent expliquer sort de leur imagination et de l'imaginaire transphobe de l'extrême droite.
L'une d'elle est d'ailleurs poursuivie par la justice pour sa transphobie.
Commenter  J’apprécie          194

Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Nous connaissons par coeur la mécanique bien huilée des transgenristes, car nous en faisons les frais depuis quatre ans. Celà commence par de banales méchancetés. Des classiques "crève sale pute", " connasse suicide-toi", à des messages plus originaux comme "ne te pointe pas à la manif d'aujourd'hui si tu ne veux pas recevoir du sperme de meuf trans dans ta tronche".
Ensuite, pour justifier leurs attaques, les transgenristes mettent en place toute une rhétorique mensongère basée sur l'inversion. Ils expliquent que tout propos dissident serait "violent", et qu'il est donc légitime de répondre par la violence. Ils vous menacent tout en se déclarant victimes. Vous risquez de recevoir oeufs et excréments sur le visage à chacune de vos apparitions publiques, et alors que vous ne faites qu'énoncer des réalités biologiques, c'est vous qui passez pour une fasciste.
On vous explique que les personnes trans sont blessées par vos propos. Et parce-que ces personnes culmineraient au sommet de la pyramide des oppressions, leurs ressentis devraient faire loi. Alors, si ces personnes vont mal et se suicident, c'est de votre faute. On vous accuse d'avoir "du sang sur les mains" et d'être responsable du "génocide trans". Affirmer qu'être une femme est une réalité biologique vous confère soudainement le même statut qu'un responsable rwandais impliqué dans le massacre des Tutsis.
Commenter  J’apprécie          95
Pendant des années, Robert a régulièrement et religieusement effacé son historique de navigation sur Internet, de peur que Chantal ne fouille son ordinateur et découvre sa consommation intensive de porno. Il faut dire qu'il a des goûts un peu particulieurs en la matière. Quand ça le chatouille dans le slip, il tape dans la barre de recherche des de niches tels que forcedfeminisation, sissyporn, shemale, girldick ou encore eunuchs.
Le cul nu de Robert colle à la chaise en cuir de son bureau. Une de ses mains dirige la souris de son ordinateur ; avec l'autre, il attrape sa verge. Après s'être enfermé à double tour, il a enfilé une paire de bas en nylon, les mêmes que ceux que portait sa mère, ce qui lui a immédiatement donné la gaule. Le voilà qui hésite entre deux vidéos Pornhub. « Boucle de lavage de cerveau : devient une bonne sissy girl » ou « Entraîne ta chatte de poule mouillée, sois une salope ». En bas de page, Pornhub lui propose des mots-clefs comme « Bite de femme », « Ladyboy », « Travesti fellation », « Femdem hypnosis » et « Futanari hentai ».
La vidéo de son choix démarre et une voix féminine chuchote dans un son binaural : « Relaxe-toi, prends une grande respiration, doucement tu deviens de plus en plus féminine, ta peau est de plus en plus douce, ta poitrine se met à pousser... Respire... Caresse ta poitrine de femme. Tes tétons pointent. Caresse ton magnifique corps de femme. Tu es une femme, tu es une femme... Laisse ta partie féminine prendre le contrôle, deviens ce que tu as toujours voulu être. » Robert ferme les yeux et commence à se branler en laissant échapper un râle rauque. La voix féminine reprend : « Tu es une petite salope. Il n'y a pas de honte à être une petite salope qui aime se faire prendre. Répète après moi : "Je suis une petite salope et je veux me faire prendre par un homme viril qui va me remplir la chatte. Je suis heureuse quand je suis soumise. Être soumise est naturel pour moi. Il n'y a pas de honte à être une femme." Tu es une femme. Caresse ta bite de femme. Ta bite de femme est un clitoris tout gonflé et ton anus est une bonne petite chatte toute serrée. »
Commenter  J’apprécie          37
Le novice dira que nous sommes alarmistes, et le fact-checker en carton spécialiste du "débunkage d'intox" que nous sommes complotistes. Pourtant, certaines associations trans ont entretenu des liens avec la sphère pédophile.
C'est le cas de l'association trangenre Mermaids. Le docteur Jacob Breslow qui siégeait à son conseil d'administration a dû démissionner à la suite de la découverte d'une conférence qu'il avait donné à B4U-ACT, une organisation qui se bat pour l'avancée des droits des pédophiles.
Commenter  J’apprécie          50
Aujourd'hui, en France, la sphère des universitaires et des intellectuels « féministes » s'aligne de plus en plus sur Butler, et définit ce qu'est une femme en fonction de la notion de genre et plus en fonction du sexe. Et cela donne souvent des définitions pas très féministes justement, où l'on vous explique qu'être une femme c'est être soumise. Dans son ouvrage Des sexes innombrables. Le genre à l'épreuve de la biologie, Thierry Hoquet, philosophe, écrit avec aplomb des inepties comme : «  « Femmes » désigne une position dans le champs politique : être féminisé, c'est être soumis, dominé, parcellisé. »
Et puis il y a cette géniale citation de Camille Froidevaux-Metterie, issue d'un entretien accordé au journal Le Monde : « Je définie le féminin comme un rapport à soi, aux autres et au monde qui passe nécessairement par le corps, et qui est de ce fait déterminé par lui. Je renvoie ici à la dimension simultanément existentielle et sociale de la corporéité pour les femmes. Pour être féminin, un corps n'a besoin ni de seins, ni de règles, il n'a qu'à éprouver ce rapport si singulier au réel et à l'imaginaire qui passe nécessairement par le corps, c'est-à-dire un rapport placé sous le double signe de l'objectivation et l'aliénation. » Quatre-vingt-dix mots pour t'expliquer qu'être une femme, c'est être aliénée. Et la dame est régulièrement présentée comme une grande philosophe féministe, ha ha.
Commenter  J’apprécie          130

Videos de Dora Moutot (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Dora Moutot
La sexualité vue par une féministe radicale - Œil pour Œil avec Dora Moutot
CONVERSATIONS et QUESTIONS sur ce livre Voir plus
autres livres classés : wokismeVoir plus
Les plus populaires : Non-fiction Voir plus


Lecteurs (123) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (5 - essais )

Roland Barthes : "Fragments d'un discours **** "

amoureux
positiviste
philosophique

20 questions
853 lecteurs ont répondu
Thèmes : essai , essai de société , essai philosophique , essai documentCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..