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Médecine douce fait partie de ces romans que je n'aurais jamais lus sans Babelio. Ce n'est pas de l'imaginaire, le titre ne me parle absolument pas, ni sa couverture. Autant dire que je n'aurais même pas pris le temps d'en lire le résumé en librairie ou médiathèque.

Cela aurait été dommage, car si je n'ai pas adoré ce roman, je l'ai tout de même bien aimé. J'aurai sans doute oublié une bonne partie de l'histoire dans six mois, mais je garderai en souvenir le côté très ironique et sarcastique présent tout le long de ce roman, qui m'a arraché de nombreux sourires au cours de la lecture. On sent que l'auteur s'est bien amusé en écrivant ce roman.

On y découvre Martin Faubert, quelque peu désabusé de sa profession. le bougre l'exerce d'une bien drôle de manière selon son humeur et sa patientèle, offrant des consultations gratuites pour certains et très chères pour d'autres, agrémentées de "conseils" assez savoureux pour le lecteur. D'ailleurs, on voit passer dans ce cadre une très large palette de personnages. Un jour, notre médecin généraliste, marié avec deux enfants, va avoir le coup de foudre pour une patiente et va totalement craquer. Oubliant les dernières parcelles de déontologie médicale qu'il avait encore, il va faire croire à cette dernière en faisant trafiquer l'une de ses prises de sang, qu'elle a la syphilis dans l'objectif à terme de la séduire.

Je vous laisse découvrir la suite, mais sachez juste qu'une fois ce premier engrenage déclenché notre médecin ne va plus pouvoir s'arrêter et le tout va partir comme vous vous en doutez totalement en cacahuète.

Plutôt loufoque, inattendu avec quelques passages assez réjouissants, ce très court roman qui peut se lire d'une seule traite se laisse dévorer sans déplaisir et a constitué un très chouette moment de divertissement.

Par ailleurs, si j'ai, comme vous l'aurez compris, apprécié ma lecture, j'ai aussi passé un très agréable moment lors de la rencontre dans les locaux de Babelio avec l'auteur, accompagné de Christopher Bouix, que j'ai trouvée très intéressante. Si vous n'avez jamais participé à l'une de ces rencontres et que vous en avez l'occasion, je ne peux que vivement vous encourager à vous y inscrire. Je ne peux donc que conclure cette chronique en remerciant l'auteur, Au diable vauvert et Babelio pour ces sympathiques moments
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Toubib malgré lui.
Martin Faubert est un médecin généraliste d'une cinquantaine d'années dont le stéthoscope ne détecte plus les palpitations de sa vocation.
Sa patientèle l'ennuie, la palpation de chairs molles lui retourne l'estomac, il établit le tarif de ses consultations en fonction du degré de pénibilité de malades plus ou moins imaginaires. Avec lui, les antibiotiques, ce n'est vraiment pas automatique. Son serment d'Hippocrate a pris autant de valeur qu'une promesse d'homme politique pendant une campagne électorale. Il prescrit de la drogue, de l'alcool et du sexe pour guérir les petits bobos de la vie. A défaut de soigner, il soulage. Ses ordonnances ne creusent pas le trou de la sécu, elles ressuscitent les âmes mortes.
Faubert va officialiser sa rupture déontologique quand il lui prend l'irrésistible envie de jouer au docteur avec une jolie femme d'affaires fort affairée. Pour obtenir ses faveurs, il va lui diagnostiquer une fausse syphilis afin de faire exploser son couple. Là, on quitte les planches et Molière. C'est la version parquet glauque du Knock de Jules Romain qui prend le relais.
Le rebouteux ne confie ses problèmes de coeur ouvert qu'à sa fille de 7 ans et à un patient dont il est devenu l'ami en même temps que le dealer.
Il ne faut pas chercher de morale dans ce roman qui trouvera sa place sur l'étagère des écrivains germanopratins sniffeurs des années 90 qui, depuis qu'ils sont passés un peu de mode, se posent en défenseurs nostalgiques de toutes les transgressions. Les gardiens de buts contre leur camp.
Comme ses congénères de fin de soirée, Nicolas Rey ne manque pas de style, de très mauvais esprit et d'humour noir. En général, il suffit de cocher ces trois cases pour me faire adhérer au parti d'en rire. C'est la moyenne assurée, mais je n'irai pas beaucoup plus haut.
Comme dans ses précédents romans, ses personnages sont désabusés, collectionneurs d'addictions, blasés de tout et portent un regard condescendant sur l'époque. Je dois avouer que cette rengaine littéraire des nouveaux vieux branchouilles commencent à me fatiguer. Bon, comme je suis aussi allergique au feel-good, au Paddle-yoga et à la psychologie positive, je vais finir par errer come un zombie dans ma librairie au rayon indécis.
Nicolas Rey, dandy non repenti, clone de Beigbeder, titille le scandale mais avec une certaine classe et il anesthésie les polémiques par des injections d'auto-dérision dans ses fictions, qui à défaut de le rendre sympathique, le rendent moins irritant. Ce côté provocateur devient un peu trop convenu.
Ne comptez donc pas sur ce roman pour repeupler les déserts médicaux.
Du Fol amour au docteur Maboul.
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En pleine crise de la cinquantaine, Martin Flaubert est un généraliste pas comme les autres. Il fait montre dans son métier de différences envers ses patients, selon qu'ils ont l'heur de lui plaire ou non, le tarif de la consultation est en conséquence. Une sorte de Robin des bois des temps modernes. Un jour dans sa salle d'attente, une superbe femme l'attend, elle s'appelle Aurore Rozier, elle dirige une grande entreprise et il ne faudra à Martin qu'un battement de cil pour tomber éperdument amoureux. Dès lors il va mettre tout en oeuvre pour arriver à ses fins quitte à briser sans remords son ménage et le sien. Avec un style joyeux et enlevé, on dévore cette intrigue qui fait apparaître les travers d'un homme d'aujourd'hui dans toute sa splendeur. J'ai aimé le côté satyrique et humoristique qui s'en dégage entre pieux mensonge, non-dit et grande révélation. Les multiples rebondissements notamment avec sa « belle-fille » Justine sont un vrai régal. On y trouve aussi beaucoup de tendresse dans son rapport avec sa propre fille Chloé. Un roman au masculin où la femme que dis-je les femmes ont toute leur importance. La famille en toile de fond, la famille recomposée qui se dessine. Puis vient la spirale de l'addiction qu'on a du mal à comprendre tant qu'on n'y a pas été confronté. Voir les patients défiler avec leurs différents maux, c'était savoureux, quand ce n'était pas douloureux. de nombreux thèmes sont abordés et on termine avec celui de l'écriture comme moyen de rédemption. C'est drôle, parfois osé, jamais vulgaire et souvent émouvant. Bref un parfait combo pour une lecture détente sans prise de tête, on aime tellement rire des autres mais l'inverse n'est pas vrai n'est-ce pas. Bonne lecture.
Lien : http://latelierdelitote.cana..
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Bon, il s'avère que moi même je touche cette année la fameuse barre des 50, comme Martin, alors il se peut que quelque part la projection fut foireuse en ce qui me concerne et que j'imagine au moins attendre la prochaine décennie pour carburer au Viagra . Ce fameux combo regrets/remords sous ce fantasme du carpe diem ne m'a pas vraiment touché voir même généré un sentiment pathétique . Mis à part cette approche perso, le livre se parcours aisément et peut s'apparenter à une succession de sketch à la morale douteuse et noire enrobant cette crise de la cinquantaine. Ça se lit vite et le style dynamique ne laisse pas la place aux temps mort.. Un moment de lecture agréable si Bukowski, houellebecq and co vous parlent
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Voilà une histoire caustique, incisive, un zeste déjantée que j'ai lue l'espace d'une soirée.

L'histoire d'un médecin généraliste, Martin Flaubert, qui use de moyens bien personnels pour pratiquer sa médecine.

Tarifs à la tête du client selon qu'il les aime ou pas, conseils ironiques, avec un fond d'humanité pour les clients "gentils", ceux qui lui inspirent de la sympathie.

Une énième visite d'une patiente qui change tout, qui change la donne.

Voilà notre Martin, en pleine crise de la cinquantaine, qui a le coup de foudre.
Ça lui tombe comme ça, en vrac, sous le choc!

Cette Aurore, il veut la revoir, il veut ravir son coeur, quitte à user de moyens médicaux totalement loufoques et illégaux!

De là, la spirale infernale pour Martin, les siens, Aurore et sa famille.
Le voilà tombé en amour mais aussi dans une sacrée descente en enfer!
Les mensonges et tours de passe passe s'accumulent.
Des jours flamboyants, des jours désespérants.
Martin a pris un sacré chemin pour bouleverser des vies!

Comment? A vous de le découvrir dans ce roman satirique, cynique, grivois avec de petits moments de réflexions personnelles sur la vie et de ci de là, de petits instants d'émotion.

Une lecture qui donne le sourire et se lit à la vitesse d'une prescription médicale de Martin face à une mère de famille et son bébé qui lui déplaisent!

Un bon moment pour les amateurs de romans où l'ironie et l'immoralité s'entremêlent
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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu l'histoire écrite par Nicolas Rey. La personnalité de Martin Fauber quelque peu inadéquate à ses fonctions de médecin prête à sourire tant que l'on reste dans la littérature. Martin ne suscite pas qu'un rictus mais aussi des yeux levés au ciel, souvent. Pourtant, son auteur sait nous le rendre sympathique.
Oui, Nicolas Rey a toujours le talent pour que l'on se laisse attendrir par ses personnages : femmes, hommes, enfants. Il maîtrise la limite entre le "très" et le "trop" ; tout est toujours habilement dosé pour que l'on frôle la ligne rouge sans la dépasser. Alors bien des personnages la franchissent (mettons-nous d'accord 😁) mais pour moi, lectrice, il n'y a jamais aucune lassitude dans ce roman à voir ces personnages mal agir, trébucher car il existe un juste équilibre. Les différentes personnalités font un choeur parfait pour cette histoire.
J'ai lu ce roman quasiment d'une traite.
Quant à la fin, je l'ai trouvée parfaite. Je ne m'y attendais pas.

Une très belle réussite. Un livre que j'ai beaucoup aimé.
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LA MALADIE D'AMOUR

.Prédispositions

Sujet masculin
Une cinquantaine en pleine crise
Marié depuis 15 ans. Vie stable (trop?)
Deux enfants, dont un amour de confidente, Chloé.
Profession: médecin pas comme les autres, du genre à faire justice à coups de diagnostics et de tarifs à faire pâlir l'ordre des médecins (mais à faire rire les lecteurs).
Observation: à ce stade le patient ne réagit pas aux stimuli du bonheur. Sujet désenchanté mais lucide donc en proie à un spleen chronique nécessitant un traitement de choc.

.Premiers symptômes

Palpitations “douloureusement poétiques”, doux pincements à l'abdomen, léger essoufflement, picotement magique inondant le corps, sens agités, vue troublée dans l'incapacité de quitter des yeux la dernière patiente de la journée…

.Diagnostic🩻

Coup de foudre sévère
Amouronite* aiguë aggravée par une tumeur maligne de l'amour (*terme désignant la pathologie dont souffre l'amoureux de l'amour)
Mal généralement incurable, mais quand on aime tout est possible: les souffrances, l'intense exaltation et même les mensonges honteux.

.Evolution et rechutes possibles

Un coeur métastasé par l'amour
Incapacité à résister aux attaques de la maladie
Anticorps réduits à néant sous l'effet des émotions irradiantes
Patient atteint d'une attendrissante immoralité
Rapport amoureux entre ivresse, passion et toxicité
Couples démembrés, familles disloquées, patient à la dérive mais coeur amoureux (“Le coeur a ses raisons que la raison ignore” poke #blaisepascal )
Le mal se répand sans limites,
le patient addict en redemande
Amoureux boulimique, dominé par l'être aimé
Les paradis artificiels comme traitement de substitution
et finalement chuter pour mieux se relever…

.Traitement et posologie pour TOI LECTEUR

La lecture de Médecine douce est vivement recommandée pour ton bien être et ses effets bénéfiques sur ton humeur, ton sourire et tes rires, ton auto-dérision, et pour lutter dans la jouissance contre le virus du désespoir.
• Chaque jour une dose en intraveineuse de la douce immoralité de ce médecin désabusé
• Toute sa tendresse à appliquer au quotidien comme un onguent sur la peau
• Une injection de son ironie et de son irrésistible humour

.Effets secondaires observés

Un lecteur tout sourire, gonflé d'amour et prêt à tout pour vivre, quoi qu'il en coûte, passionnément et à la folie !

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Roman décapant, tout en ironie et critique masquée de notre société, « Médecine douce » vous fera rire jaune et vous fera passer par toutes les émotions.

Martin Faubert est un médecin généraliste parisien, totalement désabusé, qui n'hésite pas à dire leurs quatre vérités à ses patients. Selon votre demande et votre profil, vous paierez plein pot ou la consultation sera gratuite. Il reste un brin d'humanité chez Martin !
Jusqu'au jour où Aurore Rosier entre dans son cabinet. Il en tombe fou amoureux et trouvera un stratagème pernicieux pour la revoir. Commence alors une série de mensonges qui le mèneront tout droit… à sa perte ?

Ayant fait la connaissance de Nicolas Rey via son roman « Crédit illimité », je savais que la lecture de « Médecine douce » serait jubilatoire. Ça n'a pas manqué, et j'avoue avoir éprouvé beaucoup de plaisir à suivre la descente aux enfers de ce médecin généraliste fatigué de son train-train. Entre une épouse qu'il voit à peine, un fils ado qui le méprise, des patients qui lui tapent sur les nerfs, la coupe est bientôt pleine. Seule sa fille de 8 ans semble le comprendre. Alors quand la belle et dynamique Aurore Rosier vient le consulter, il voit la porte de sortie à tous ses tracas. Pas sûr que tromper sa femme et se mettre à la cocaïne soient la solution, mais tout va trop vite pour Martin qui pense s'en sortir d'une pirouette. Je ne vous raconte pas la fin, mais elle est bien dans l'air du temps.

A la fois satire sociale et roman plein d'émotions, Nicolas Rey a réussi à me captiver avec son personnage bougon mais avide d'amour, qui pense que sa vie le maintient prisonnier d'un système auquel il ne pourra pas échapper. On est tous un peu passer par là, mais ses méthodes pour changer sa situation sont vraiment radicales, et les dommages collatéraux seront nombreux. Avec son écriture vive et moderne, l'auteur a su faire de l'ensemble une histoire drôle et touchante.

Très bon moment de lecture que cette « Médecine douce », un pur divertissement ! Merci à Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une rencontre avec l'auteur.
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Martin Faubert, est médecin généraliste à Paris. Il a la cinquantaine, deux enfants : un fils aîné avec lequel il ne communique pas et une fille de sept ans, Chloé, qu'il chérit, qu'il considère comme une adulte et qui lui retourne tout son amour. Il a une vie de couple rangée et tristounette. Dans son cabinet, il soigne ou traite ses patients sur un mode affectif. Quand il les apprécie, il leur donne de bons conseils et ne les fait pas ou peu payer, quand ils l'agacent, il les maltraite et les fait cher payer. Un jour, il a un coup de foudre pour une patiente, Aurore, belle, riche, intelligente, patronne d'une grande entreprise, mariée, mère de deux enfants, extrêmement prise par ses activités mais maîtrisant toutes les situations avec grande autorité. Fou d'elle, il invente un stratagème pour la séduire. Ce coup de folie va changer sa vie…
On sent en lisant ce livre que Nicolas Rey a pris beaucoup de plaisir à l'écrire et, au fil des pages qu'on tourne à vive allure, on partage ce plaisir. Il mêle réalisme, loufoqueries, humour.
Certains personnages sont attachants : le toxicomane dépressif qui trouve l'amour de sa vie et la rédemption, Justine, la belle-fille, adolescente paumée ; la plupart des situations sont cocasses, Nicolas Rey ose tout y compris des scènes de sexe gratinées.
Le récit est mené tambour battant, sans faire l'économie de certaines facilités mais on s'amuse beaucoup et on voit déjà le film qui pourrait être adapté de ce livre.
Même si le vocabulaire et les contextes ne sont pas les mêmes, j'ai perçu des similitudes avec les San Antonio de Frédéric Dard, le côté fantaisie alerte.
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Martin Faubert, médecin de 50 ans un brin désabusé, enfermé dans une vie de couple dont il n'attend plus rien, s'offre le plaisir de soigner les gens à sa manière afin de rétablir une sorte de justice personnelle. C'est là l'occasion de scènettes désopilantes, mini-nouvelles où la prescription médicale et le prix de la consultation représentent la chute jouissive.

Mais ce n'est pas tout. Car un jour, Martin a le coup de foudre pour une de ses patientes. Fou d'amour, il imagine un stratagème machiavélique, quitte à faire exploser son existence en morceaux… conseillé par un patient, sorte d'alter ego de l'auteur, il fonce dans une histoire folle « prêt à finir pendu haut et court au bout d'une corde pour vivre un quart d'heure s'échappée belle. »

Du grand Nicolas Rey, ici : Drôle, tendre, ironique, mais néanmoins redoutable. Les péripéties de ce médecin nous plongent dans une aventure délicieuse. On retrouve la liberté de ton, chère à l'auteur, son écriture sexy en diable et pudique, son réalisme désarmant, et cette façon joyeuse et grave à la fois d'évoquer notre société idiote. Il a cette vérité du propos qui fait réfléchir sans assombrir cette légèreté qui nous emporte à chaque page.

Aimer quoiqu'il en coûte, jusqu'à la folie? C'est beau, amplifié, exagéré, parfois loufoque, mais bordel que ça fait du bien!

Alors, ami lecteur, je te prescris du Nicolas Rey et sa médecine douce. Tu ne verras plus jamais ton médecin de la même manière ( ni tes résultats d'analyse d'ailleurs), mais au moins tu auras été enivré de plaisir!
Et ça, ça n'a pas de prix.
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