Cécile Revéret était professeur de Lettres Classiques. L'Éducation Nationale l'a principalement envoyée dans des collèges dits "sensibles". Malgré cela, elle nous décrit le plaisir qu'elle a eu à enseigner, à transmettre la culture et les connaissances qu'elle avait.
Puis les années 1990 et sa mode des réformes sont arrivées ... Et à partir de là, elle commence à décrire la dégradation des conditions d'enseignement, car les élèves ne savent plus lire correctement, de là l'acquisition du savoir se fait bien plus péniblement.
Enfin ces viennent les années 2000 et là, le tsunami manque d'envie d'apprendre, de découvrir et de travailler. Les élèves viennent en classe sans leurs affaires, sortent les écouteurs et/ou le portable en classe et les parents cautionnent. La culture est officiellement devenue un gros mot. Difficile de faire coïncider ce phénomène avec les directives institutionnelles qui stipulent que l'enseignant n'amènent pas le savoir car les élèves construisent leur savoir seul.... Ah belle Éducation Nationale...
Malgré les dégradations des conditions d'enseignement ces dernières années,
Cécile Revéret communique la passion qu'elle a eu à enseigner, à partager, faire découvrir à ces élèves. Elle nous montre aussi comment, avec des choses simples, elle a pu faire passer des fondamentaux aux élèves.
Grâce à ces quelques pages, ceux qui ne sont pas profs mais ont la critique facile sur eux peuvent avoir un aperçu de ce qu'est ce métier.
S'il est vrai qu'il faut s'adapter aux changements de générations, le fait d'avoir à ce point baissé les exigences pour monter des usines à gaz qui ne mènent nulle part a-t-il arrangé les choses ?
Peut-être certains se poseront-ils quelques questions... Pourront-ils comprendre que tous ces fainéants de profs, s'ils font grève contre les réformes Débilités 2.0, c'est aussi dans l'intérêt des enfants plus que dans le leur ?
Merci
Cécile Revéret d'avoir montré qu'il reste des enseignants qui se servent de leur esprit critique pour voir où mènent certaines réformes , et qu'il y a toujours des enseignants qui ont fait leur entrée dans ce métier pour la passion de transmettre plus que pour la passion de leur matière pour la beauté de leur art.