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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce jour-là, ce n'est pas Anselme Viloc, le "flic de papier", qui débarque dans le bureau du commissaire Plaziat pour le convaincre d'enquêter sur un cas douteux. C'est le boss du commissariat de Castéja à Bordeaux qui franchit la porte de son subalterne et vient lui raconter une vieille histoire qu'un de ses lointains prédécesseurs n'avait pas réussi à résoudre. Un cold case qui sert d'exercice dans les écoles de police.
Tous les témoins affirment que Fred Victor a été défenestré, poussé par deux mains gantées, aux couleurs dépareillées. Mais rien ne tient, et l'accident semble la thèse la plus crédible. Même le commissaire Lacorde, brillant patron du commissariat à l'époque, y perd son latin. Au point d'aller chercher la solution dans l'au-delà en tentant de se suicider.
Viloc se met évidemment au défi de résoudre l'énigme.

Dans la chronique de lecture de mon premier "flic de papier", titre du roman et de la série qui suivra, j'avais écrit : "il y a du Simenon dans ce flic de papier" (lire cette chronique ici). Aujourd'hui, je pourrais écrire qu'il y a du Capitaine Hastings, d'Agatha Christie, ou du Docteur Watson, d'Arthur Conan-Doyle, chez Anselme Viloc. Il est un flic qui fait confiance à son intuition, qui ne lâche rien pour trouver la solution et le coupable. Mais, pour résoudre l'énigme, il a besoin du génie d'un Hercule Poirot ou d'un Sherlock Holmes. Et c'est Lily, l'adolescente surdouée, orpheline de père de puis le premier opus, qui tient ce rôle. L'originalité de l'auteur vient de ce qu'il a inversé les rôles dans la mise en scène.
Pour autant, dois-je renier la référence à Simenon ? Dans la résolution de l'intrigue, certainement ; l'inspecteur Janvier, adjoint de Maigret était surtout un faire-valoir, allant chercher la bière et le sandwich du commissaire. En revanche, dans la construction de la narration, on retrouve bien la rondeur, l'indolence, mais aussi le soucis du détail, des Simenon-Maigret. Dans ses derniers romans, Guy Rechenmann ajoute une touche d'extravagance (un mot que je n'expliquerai pas, pour ne pas déflorer le sujet) qui contribue à marquer son originalité.
C'est le sixième roman de l'auteur que je chronique (Eh, oui ! Il me manque un "flic de papier" !) Je ne vais donc pas vous infliger une nouvelle fois ce que je pense des personnages ou toutes les qualités que je trouve dans l'écriture. Plongez-vous vous-même dans le bouquin. Vous ne pouvez manquer d'y prendre du plaisir, sauf peut-être si vous n'êtes qu'un inconditionnel du thriller d'action.


Merci à Guy Rechenmann et aux éditions Cairn de m'avoir permis de lire ce roman.
Lien : http://michelgiraud.fr/2024/..
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Le roman commence par une histoire que l'inspecteur Anselme Viloc, policier récurrent de l'auteur, entend de la bouche de son boss. Une histoire à dormir debout qui date d'une vingtaine d'années mettant en scène un étrange personnage mandaté par de mystérieuses soeurs Parques, et d'un contrat censé déterminer le futur d'un certain Fred Victor.
Cette histoire improbable est néanmoins liée à une affaire judiciaire qui est restée non résolue malgré la persévérance d'un enquêteur.
Il n'en faut pas plus pour qu'Anselme Viloc se fixe l'objectif de résoudre ce cold case. Il peut compter sur l'aide de Lily, jeune fille au QI surdimensionné qui illumine les romans de Guy Rechenmann.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé l'inspecteur surnommé « Le flic de papier » et la sympathique galerie de personnages qui l'entoure, dans un récit qui se démarque par son originalité.
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J'ai été fort surprise par la structure de cette enquête. Il faut attendre qu'Anselme ai pris connaissance de tous les éléments pour qu'enfin commence le travail d'enquêteur d'Anselme, ses déductions et les cogitations d'Anselme et Lily, Anselme et Jérémy.

Ce que j'ai aimé dans cette partie c'est qu'Anselme est dans la position d'un lecteur lambda a qui on fourni qu'une partie des éléments et quand il prend la main il pose des questions et ne prend pas tout au pied de la lettre. Ce que le lecteur d'un roman policier ne peut pas faire. Il va retrouver des témoins et gratter en profondeur. Là où on sait que l'enquêteur c'est Viloc, " le flic de papier" c'est quand il s'interroge sur le vocabulaire des rapports de police.

Bien qu'une partie de l'histoire est soit disant une narration indirecte à partir des témoignages des protagonistes, on est bien dans l'action on suit Frédéric au plus près.
Les petites interruptions sont l'occasion aussi de retrouver l'humour des protagonistes, les jeux de mots et les interactions.
Dans ce roman fait la part belle aux différents centres d'intérêt de Guy Rechenmann comme la région qui va de Bordeaux au Cap ferret, sa gastronomie, sa passion des mots, le golf et L Histoire. Il nous fait aussi voyager puisqu'une partie de l'histoire nous l'apprendre va nous transporter au-delà de la mer. Et bien sûr il y a un chat dans l'affaire ! En fin de volume nous avons une bibliographie et deux annexes pour compléter le sujet abordé.
Lien : https://latelierderamettes.w..
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Victor est la 8ème et nouvelle enquête d'Anselme Viloc, le célèbre Flic de papier de Guy Rechenmann.

"Réfléchir sur le déterminisme et le libre arbitre de ton histoire".

Si vous connaissez, vous ne serez absolument pas dépaysé. On retrouve tous les ingrédients qui font le succès de cette série. du sport et notamment le golf, le bassin d'Arcachon et ses huitres, les vieux quartiers bordelais, les chats, le commissaire Plaziat... et une histoire originale pour un "polar" hors des sentiers battus, bien loin des thrillers et autres enquêtes "classiques".
Sans oublier Lily et ses fulgurances si propices à l'intuition de notre enquêteur.

"Et c'est là où l'épiderme de mon soupçon se dresse à nouveau."

L'histoire est cette fois un cold case, une affaire non résolue donc. Deux parties : l'exposé du cas d'école puis l'enquête de notre flic de papier.

Car forcément Anselme va souhaiter résoudre cette affaire. Des indices ? "Modernité et souvenir d'un bien être".
A vous de lire maintenant ;)

Une enquête plaisante même si cette fois-ci je n'ai pas été totalement convaincu. J'ai trouvé l'opus déséquilibré : des longueurs dans le début de la seconde partie et une résolution un peu trop rapide par la suite. J'ai par contre avalé la première partie aussi atypique que plaisante.

"Dans l'édition, même démarche, l'éditeur et ses nègres vont chercher la bonne personne à publier, celles qui ont du réseau, people, politiques voire assassins. Risque zéro pour une qualité de convenance, de l'Harlequin à la pelle dans le meilleur des cas"

Je vous conseille cette enquête avec des outils modernes sur une affaire ancienne. Et soyez attentifs: les mots ne sont jamais choisis au hasard par Guy Rechenmann ;)
Rdv l'an prochain pour la 9ème enquête de notre flic de papier.
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