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EAN : 9782377221653
264 pages
Jigal (03/06/2022)
4.56/5   17 notes
Résumé :
« Pour combattre des démons, on gagne à faire appel au Diable, lui avait dit un jour un chef de clan en Afghanistan. »

Lander doit se rendre à Paris pour accomplir sa dernière mission. Un objectif très à risques, véritable raison de son retour en France et de son changement d’identité. Pour lui, le compte à rebours est déjà lancé. Mais en chemin, il croise la route de Marie. Une jeune veuve dont l’époux policier s’est « suicidé » il y a quelques année... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Sur les routes d'Auvergne, une jeune femme est en panne sur le bord de la route. Lander, ancien militaire, descend du bus dans lequel il voyage pour lui venir en aide. Mais la jeune mère de famille ne se laisse pas « approcher ». le passé familial est difficile, le père s'est suicidé dans son commissariat. Lander trouve cet acte suspect, et va proposer à la famille d'enquêter.

J'ai eu bien du mal à lâcher mon livre, pour aller bosser ou pour aller dormir, et puis un livre dont l'action commence en Auvergne, c'est faire honneurs à mes racines! Un vrai coup de coeur pour ce polar qui n'est pas à mettre entre toutes les mains. Car nous suivons un ancien militaire, et la violence ne lui fait pas peur pour arriver à ses fins. Lander n'est pas violent pour le plaisir, il l'est pour faire justice. Fin psychologue, il analyse chaque situation de manière juste et est impitoyable avec ses adversaires. Il sait faire face à chaque situation.
Lander pourrait passer pour une grosse brute, mais il est bien plus que ça, et en devient très attachant.

La plume l'auteur est très agréable, un roman qui a du rythme, impossible de lâcher le livre par envie d'en savoir plus. Je ne me suis pas ennuyée un seul instant. L'auteur fait référence à son précédent roman « L'ombre de la nuit », de quoi me donner envie de le lire prochainement.

Je remercie Marco Pianelli de m'avoir très gentiment proposé de recevoir son roman paru aux éditions Jiglar, une belle découverte que je vous recommande.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Rester ou continuer la route ?
Lorsqu'on le rencontre on pense sans doute qu'il s'agit d'une brute épaisse, un homme sans coeur, sans foi, ni loi mais en réalité c'est une ombre, un fantôme car c'est ainsi qu'il veut être…. Pourtant il est tellement « palpable » que l'on a sans cesse l'impression qu'il va surgir d'une minute à l'autre dans la pièce où on se trouve. Cet homme est si présent qu'il emplit le livre et en même temps il nous échappe car c'est un taiseux, un électron libre. Assoiffé de justice et de liberté, il a le regard direct de ceux qui perçoivent en quelques secondes ce que vous êtes, ce que vous ressentez. Un sens aigu de l'observation qui lui permet de se sortir de situations que l'on dirait inextricables. Chacune de ces décisions est mûrement réfléchie, pensée, soupesée et une fois le choix acté il est irrévocable. Il cloisonne soigneusement sa vie pour être invisible aux yeux de tous, disparaître ou réapparaître quand bon lui semble. On ne sait pas grand-chose de lui. Suffisamment pour apprendre qu'il a travaillé dans les services secrets, dans l'armée et qu'il s'en est affranchi. Il est dangereux dans le sens où il vaut mieux ne pas être, ou ne pas devenir, son ennemi. Quand il donne, il donne tout, son énergie, son affection, sa force, sa droiture, mais toujours en retenue comme s'il lui était indispensable de maîtriser chacun de ses actes, au risque de devenir vulnérable. S'il existait dans la vraie vie, ah s'il existait dans la vraie vie…sûr que certaines malversations seraient punies….
Cette fois-ci, il s'appelle Lander. Une identité d'emprunt mais bien solide. Sur sa route, il croise Marie et ses deux enfants. Il dépanne sa voiture, elle hésite mais puisqu'il pleut et que ses gosses la culpabilisent elle le fait monter sur le siège passager. Il finit chez elle, ou plutôt dans les chambres d'hôtes tenues par sa mère. Quelques échanges et il apprend que son mari s'est suicidé il y a quelque temps. le peu qu'elle lui en dit ne lui semble pas clair. Il propose son aide, elle refuse, puis finit par dire oui sans savoir où tout cela les mènera. La grand-mère n'aime qu'on se mêle de leurs affaires, les jeunes sont sous le charme. Alors l'homme va creuser un peu cette disparition.
Avec des scènes et des portraits d'une précision chirurgicale, Marco Pianelli nous entraîne dans l'univers de Lander, au milieu des malfrats, des caïds qui tracent leur chemin sans se préoccuper de qui ou de quoi que ce soit. Sauf que là, ils ont trouvé plus rusé qu'eux. Leurs magouilles et combines vont être mises à mal. Comment Lander, face à des ogres, des gens armés jusqu'aux dents, couverts et blanchis par les autorités, pourra-t-il faire triompher le bien ? Il ne lâchera rien, ce n'est pas son style, il prendra le temps nécessaire mais il obtiendra des réponses, des vraies pas des faux semblants, des à peu près, des sourires en coin ou des « si », non, la vérité, brute, réelle même si elle doit faire mal.
Je suis envoûtée par l'écriture et le style de l'auteur. Des phrases courtes, des phrases chocs, qui percutent le coeur, l'esprit et qui font que le lecteur est tout de suite dans le récit. C'est comme si chacun de ses mots vibrait en moi, il me transmet tout : l'émotion, l'adrénaline, le dépaysement, je suis à fond.
De plus, comment dire, peut-on être dingue d'un héros de papier ? Je dois l'avouer, je suis folle de Lander, enfin de celui qui se cache sous ce nom, puisque dans le premier roman, il se nommait autrement. Pourtant, comme Marie, je ne suis pas spécialement attirée par les grands baraqués mais il a quelque chose d'indéfinissable qui fait qu'on ne peut que tomber sous son charme. Pourtant, on le sait, ce n'est pas un homme d'attache, plan plan, ni démonstratif, ni prêt à se poser mais à ses côtés, on se sent comprise, soutenue, et on soulèverait des montagnes pour lui dire merci.
Comme ce n'est pas possible, je vais me contenter de dire merci à Monsieur Marco Pianelli !
NB : Bravo Monsieur « Jigal » pour la couverture !
PS : Vous écrivez le prochain Marco ?

Lien : https://wcassiopee.blogspot...
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"Le trajet n'avait pas de fin. Mais cette fois, au moins, il était assis. Il se serait même laissé aller à parler de confort. Même dans ce bus d'un autre siècle avec des banquettes à la moleskine craquelée, et sans climatisation." Incipit.

Merci à Marco Pianelli pour sa proposition de service de presse. Je suis ravie d'avoir découvert son univers corsé et mélancolique.
Un polar musclé et attachant, sans longueurs, à la rencontre de Mano Lander, ancien soldat en route pour Paris, de Marie, jeune femme veuve, et de ses enfants, Mathias et Émilie. le destin les réunit afin de découvrir toute la vérité sur le suicide de Lucas, le patriarche. Comme mise en bouche, un chouette premier chapitre dans le Puy-de-Dôme, nocturne mélancolique et inquiétant pour une femme en panne de voiture. Lander à la rescousse, Marie sur ses gardes. Leur rencontre va bouleverser leurs vies respectives.

"Une équipe, une meute avec un chef au pouvoir absolu et des seconds prêts à tout."
Direction Paris, ses gangs mafieux et la tristement célèbre BAC 96. Rusé, diablement intuitif et rompu au combat physique et psychologique, Lander n'a pas son pareil pour terrasser ses adversaires. Lorsque son bras vengeur s'abat sur le lâche corrompu, c'est un régal dont les détails raviront les amateurs de combats et de justice !! La mécanique de leur pire ennemi, rien ne l'arrêtera. Elle mesure 1,87 mètres et pèse près de 100 kilos.
"K.O respiratoire et pire si affinités."
Ce polar se lit comme une partie de poker affolante pendant laquelle le lecteur découvre un monde interlope bien rôdé, complexe, dangereux ! Quête de justice et de vérité, ponctuée de réminiscences du passé, de profonds questionnements sur le lien affectif, la vie à deux, la vie de famille, l'absence d'un père, d'un homme dans sa vie, le vide laissé par l'absent, les retrouvailles, la liberté !
Une plume immersive dessinant les contours d'une personnalité masculine forte, au secours d'une petite famille, mais redoutable pour ses ennemis. Tous les personnages sont intéressants mais Mano Lander est le plus charismatique. On oublie pas un héro de sa trempe. Marie et ses enfants en savent quelque chose. J'aurais été beaucoup plus méfiante qu'elle personnellement, davantage comme Josette...
Décontracté dans le style, agréable à lire et efficace comme un coup de pied fouetté dans la fourmilière! J'ai beaucoup aimé ce polar, embarquée dans des aller-retours infernaux, et le conseillerai volontiers aux amateurs du genre. Ça tabasse de l'entrée au dessert, un régal, ahahah !!
À découvrir. Bravo !
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Accrochez vos ceintures cela va filer à 200km/h. Apres 30 pages de présentation des personnages de Lander, de Marie et de la Bac96, le rythme va décoller pour ne plus jamais redescendre. l'intrigue est assez simple, un mystérieux individu décide d aider une femme et ses enfants dont le mari policier s est suicidé. Mais est ce vraiment un suicide ? Lander va alors se mettre en chasse des membres de la Bac 96 à laquelle appartenait le policier suicidé. le personnage de Lander apparaît indestructible et n est pas sans rappeler le personnage de Jack Reacher. Mais Pianelli va lui apporter sa patte en y intégrant des scènes intimistes et une volonté d etre autre chose. Mais Lander peut il lutter contre sa vraie nature ? Il y a de vrais mechants entre Ciani et Chris qui tiennent le haut du panier, les chefs de gangs ne sont pas en reste avec Marcos. Les scènes d action sont époustouflantes et le final est assez grandiose. C est addictif jusqu a la dernière ligne et cela sent une suite des aventures de Lander pour l avenir. Vivement le prochain !!!!
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Ouh la, ça dépote, ça décoiffe, ça envoie du lourd, ça déménage ! Action survitaminée à toutes les pages. Et m'est avis que ce n'est pas si simple en écriture qu'en cinéma. Marco Pianelli s'en sort très haut la main si l'on aime le genre et même si sans y adhérer totalement, comme moi, on prend le risque e commencer son livre, car, ferré et totalement et pris par le rythme, l'intrigue et les personnages, il devient difficile d'en sortir. C'est violent, évidemment, dur, parfois à la limite du supportable pour une petite âme sensible comme la mienne, mais quel bouquin !

Mano Lander, ex Paco Sabian rencontré dans le précédent roman de l'auteur L'ombre de la nuit, change d'identité pour brouiller les pistes et empêcher quiconque de remonter à lui. Son personnage est un peu développé dans ce roman, au moins les raisons qui l'ont poussé sur la route à aider la veuve et les orphelins. C'est un solitaire sur-entraîné et prêt à tout. Aucun scrupule, aucune attache, mais il est bien sympathique quand même, il vaut mieux l'avoir dans son camp que contre soi.

Je n'ai pas pu résister à lire quasiment en une traite ce roman très noir, brutal. Autant je n'aime pas les films de gros bras, répétitifs et convenus voire conformistes et moralisateurs, autant ce roman est une vraie dose d'adrénaline sans bouger du canapé. En outre, il évite les écueils du cinéma, et sait poser des questions sur la société, son hyper connectivité, sa violence, son chacun pour soi, sa fin inéluctable : "La décadence des plus grandes civilisations s'enracinait dans leur grandeur, quand la faiblesse en leur sein les y prédestinait." (p.222)

Et le lecteur romantique que je suis -on ne rigole pas- de se prendre à rêver d'une happy end tout en redoutant le tragique. Qu'adviendra-t-il ?
Lien : http://www.lyvres.fr/
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Lander, dans son véhicule, avait élaboré un plan d'action. Ça allait être de l'équilibrisme. Faire se rencontrer deux adversaires pour en réduire le nombre et accomplir sa double mission d'un seul coup. Sur le papier c'était envisageable. Il savait très bien que sur le terrain, l'aléatoire et les hasards jouaient avec le destin. Il faisait confiance à ses réflexes en action, à son calme et à sa capacité d'adaptation. Il s'était entraîné longtemps et régulièrement, jusqu'à ce que son corps et son esprit réagissent mécaniquement dans de telles circonstances. Mais lors d'un ballet en enfer, les chorégraphies s'improvisent, il le savait aussi.
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Arrivé à la porte d'entrée du bâtiment, il regarda à nouveau sa montre. Le bus devait être au bout de la rue. Encore trente secondes. Il entrouvrit et constata que c'était bien le cas. Il compta dans sa tête, et sortit au moment où celui-ci passait. Les flics en planque n'auraient rien vu, rien entendu. On conclurait à un suicide
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"Mais on ne contraint pas des loups sans les briser chaque jour. La muselière ne suffit pas. Il faut leur raboter les crocs quotidiennement, les affamer, les chasser."
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La décadence des plus grandes civilisations s'enracinait dans leur grandeur, quand la faiblesse en leur sein les y prédestinait.
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Pour combattre les démons, on gagne à faire appel au diable.
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