Ne vous fiez pas au titre, cet essai est une très sérieuse histoire du vêtement au XIXe siècle qui nous apprend comment vivaient nos grand-mères. La société d'alors attachait énormément d'importance aux apparences et les femmes sacrifiaient aux impératifs de la bienséance vestimentaire.
J'ai appris beaucoup, dans ce livre agréable à lire. Comme si je voyais vivre mes ancêtres qui n'étaient pas vraiment des bourgeoises, mais des couturières ou des femmes soigneuses, je comprends mieux leurs costumes et leurs habitudes vestimentaires. Les illustrations agrémentent cet essai que je recommande à ceux qui veulent comprendre les époques que nos aïeules ont traversées.
Commenter  J’apprécie         20
Sous l'Ancien Régime, la fabrication passait par un circuit très particulier, que déterminait l'appareil extraordinairement compliqué et méticuleux des règlements corporatifs. il fallait d'abord acheter soi-même l'étoffe de son habit chez le drapier, prendre ensuite chez le mercier accessoires ou enjolivements, et remettre le tout à son tailleur. Celui-ci, après avoir pris les mesures, pouvait alors exécuter son travail suivant les normes [...] et selon les règles de coupe dictées par sa communauté.
L'immense clientèle de la friperie, cherchant à se revêtir à moindre frais, mais le mieux possible, devait promouvoir l'idée d'une production de vêtements neufs en grande série, fabriqués à l'avance et vendus à prix modiques.