Au bonheur des ogres

La vie est loin d'être rose pour Benjamin Malaussène : il a la charge de toute sa petite fratrie, sa mère disparaissant de temps en temps et les pères étant inexistants.
Son boulot : bouc émissaire dans un grand magasin, recueillir sur ses frêles épaules toute la misère du monde pour éviter que les clients portent plainte...
Pourtant, il l'aime sa vie, il y met de la fantaisie, et de la poésie aussi.

Jusqu'au jour où un personnage mystérieux décide de balancer des bombes dans le si joli grand magasin. Benjamin mène l'enquête, un peu malgré lui.

Quel livre ! Une pelletée de personnages hauts en couleur, un anti-héros hyper attachant, une plume jouissive. Humour et nostalgie, extravagances rocambolesques et jubilatoires, ironies de la vie, noirceur de l'âme, beaucoup d'émotions submergent le lecteur, et c'est un vrai plaisir de lecture.
Sans aucun doute, je m'attaque bientôt à la suite des aventures de la famille Malaussène.

Bienvenue dans la famille déjantée de Benjamin (Ben) Malaussène. Ben travaille dans un grand magasin comme bouc émissaire. En parallèle il élève ses frères et soeurs (tous issus de pères différents et d'une mère franchement irresponsable).
Mais cette famille improbable est très unie, chaque membre a ses particularités, ses dons, et les met au service du groupe. Elle est de surcroît très ouverte aux personnages secondaires (Tante Julia, journaliste flamboyante, Théo, le Collègue efféminé toujours vêtu de façon excentrique et grand amateur de photomaton, sans oublier les flics qui sont sur l'affaire).
Quand le magasin où travaille Ben est la cible de plusieurs explosions de bombes artisanales, toute la famille va mener l'enquête à sa façon. Même Julius le chien épileptique participe.

Un roman jubilatoire qui fait du bien.

La découverte de Malaussene .Un univers magique et inoubliable
Original, farfelu, poétique. On lit le premier tome et on enchaîne toute la saga .Bravo Monsieur Pennac. Dommage que vous n'ayez pas retrouvé le même rythme et la même inventivité depuis cette époque. Mais vos lecteurs seront toujours reconnaissants pour ces merveilleux moments de lecture

« Les méchants ont sans doute compris quelque chose que les bons ignorent. » (Citation de Woody Allen en exergue du roman). Mais voilà… dans ‘'Au bonheur des ogres'' les vrais méchants sont plutôt rares et/ou vraiment stupides.

Iconoclaste, loufoque, drôle, original, addictif : c'est un moment de la vie d'une famille atypique (un euphémisme !), composée de membres hors normes aux talents divers soudés par un amour inconditionnel et un humour à toute épreuve qui leur permet de se sortir sans trop de difficultés des chausse-trappes rencontrés (quand ils ne les provoquent pas eux-mêmes). Plus outre* : si vous voulez savoir en quoi consiste le métier de bouc-émissaire, lisez ce roman…

Une histoire solide et parfaitement menée : « Au bonheur des lecteurs », titre du billet d'une lectrice**, est un excellent résumé…

PS – Ce roman est le 1er opus d'une série, Les Malaussène ; je ne manquerai pas de lire les opus suivants car, comme l'écrit Julie_D, je me sens en famille dans ces livres.

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(*) salut Lolo
(**) Julie_D, babélionaute par ailleurs : https://www.senscritique.com/livre/Au_bonheur_des_ogres/critique/382244

C'est grâce à ma soeur que j'ai découvert Daniel Pennac et la saga Malaussène. Je lui en serais toujours reconnaissante tant ces livres m'ont enthousiasmée.

Au bonheur des ogres est le premier volet de cette saga qui nous permet de rencontrer une tribu truculente. J'aime tous les personnages plus loufoques les uns que les autres.
J'aime la fantaisie de ce livre, sa bonne humeur, sa tendresse et son enquête policière aussi amusante que palpitante.

Ce premier opus est une vraie réussite !

Voici le premier volet de la saga Malaussène. La famille Malaussène n'est pas une famille ordinaire, c'est le moins que l'on puisse dire. La mère, toujours absente, ne revient à l'appartement familial que pour mettre au monde un nouvel enfant (à chaque fois de père différent), et repartir. A charge pour l'aîné de la famille, Benjamin, de s'occuper de cette grande fratrie, agitée, joyeuse et remuante. Et ce n'est pas de tout repos ! Aux yeux de ses frères et soeur, Benjamin occupe un emploi très sérieux dans un grand magasin. Il est conseiller technique. En fait de conseiller, il joue surtout le rôle de bouc-émissaire, métier pour lequel il est vraiment payé ! A lui les jérémiades et les plaintes des clients qu'il doit subir sans broncher. Toujours désigné comme le fautif, Benjamin est accablé par son patron devant le client, à tel point que généralement, celui-ci retire sa plainte par pitié.
Mais un jour, une bombe explose dans le grand magasin provoquant la mort d'un vieil homme. Malaussène, accompagné de Tante Julia, sa petite-amie, décide de mener l'enquête…

J'ai découvert ce roman (et ceux qui ont suivi) grâce à mon professeur de Français, au lycée. Pour nous mettre en appétit, elle nous lisait des extraits à haute voix… et j'ai adoré ! Cette famille Malaussène, plus qu'originale, est pleine de vie, de bruit, de tendresse. Que ce soit les frères et soeurs de Benjamin (et son chien Julius) ou les amis et voisins qui gravitent autour d'eux, tous ont une personnalité bien à eux et sont extrêmement attachants. Mais si ce roman mèle la drôlerie et la légèreté, c'est également un polar où les ogres existent bel et bien.

AAAAHH la Saga Malaussène!!

Merci, merci Monsieur Pennac d'avoir offert à mes trente ans ces cinq joyaux !

"La fée Carabine", "Au bonheur des ogres", "la petite marchande de prose", "Aux fruits de la passion", "Monsieur Malaussène" : je les ai tous dévorés, savourés, et dans le désordre! ajoutant ma part de désordre au bazar foutraque et débordant de vie de la tribu Malaussène.

Savez-vous que vous avez donné vie à la plus vivifiante, la plus viscéralement attachante, la plus universelle famille qu'il m'ait été donné de connaître, et qu'en la découvrant il m'est arrivé d'avoir envie de me dire que je ferais n'importe quoi pour en faire partie?

N'importe quoi!
la nounou de la gueularde bébé Verdun!
l'accoucheur de mots de bébé C'est un ange, qui ne parle pas!
une bonne amie parmi d'autres de Benjamin, vivant dans l'ombre de sa belle Julie!
J'aurais même accepté d'être une puce sur le dos de Julius le chien!

N'importe quoi pour me nourrir à la sève de ce merveilleux concentré d'humanité hors normes.

Savez-vous que c'est suite à la lecture de la scène dans laquelle la flamboyante Julie, auréolée de sa chevelure rousse, déboule devant Benjamin dans sa petite voiture en plein Paris, que j'ai choisi d'appeler ma fille Julie?

Quinze ans ont passé et la nostalgie positive de ce bonheur de lecture est toujours là.

Merci Monsieur Pennac pour ces moments de pure joie et d'évasion.

J'avais sorti ce livre pour mon fils de 15 ans qui ne l'a apparemment pas ouvert. Tant pis pour lui !
Pour ma part je n'ai pas résisté à le découvrir une troisième fois, la précédente lecture datant de plus de 10 ans, et la toute première de 20 ans.

Le plaisir est toujours au rendez-vous, grâce à l'humour et au talent de conteur de Daniel Pennac qui parvient à créer du suspense, y compris autour des événements les plus anodins.

J'apprécie toujours autant l'anticonformiste famille Malaussène - Julius inclus - malgré les bizarreries de certains de ses membres.

Entre roman policier et peinture sociale, ce roman reste pour moi inclassable. A découvrir absolument si ce n'est déjà fait.

Je continue la série !

Une vraie jubilation! Quel plaisir de se replonger dans les (més)aventures de la tribu Malaussène!
J'avais découvert cette série lorsque j'étais au lycée et je me souviens qu'à l'époque ça a avait été un véritable coup de coeur, si bien que l'on m'avait payé tous les volumes qui suivent. Depuis, le détail de l'histoire avait plus ou moins disparu de ma mémoire (comment ça mes années lycée sont loin?), seul un merveilleux souvenir de lecture était resté imprégné dans mon esprit.
C'est donc avec ce souvenir que j'ai redécouvert Benjamin Malaussène, Bouc Émissaire officiel de sa fonction, frère responsable d'une grande famille aux membres tous plus particuliers les uns que les autres; forcément, Maman disparait à chaque fois qu'elle donne naissance à un nouveau rejeton...
Pour subvenir aux besoins de cette famille dont il se retrouve à assumer tant bien que mal le rôle de chef, B.Malaussène travaille comme Bouc Émissaire dans un grand magasin. C'est tellement pratique pour le patron d'avoir quelqu'un sur qui rejeter "officiellement" toutes les fautes, toutes les plaintes des clients!
Mais voilà! une bombe explose au rayon jouets! Et quelques jours plus tard, une deuxième! puis une troisième! Peut-être une quatrième? Allez! Et quel hasard! Benjamin est TOUJOURS sur les lieux!
Vous l'aurez deviné, la police va s'intéresser de près à lui.
Cette histoire racontée avec la plume de Daniel Pennac est jouissive! L'humour est permanent, mais c'est un humour fin, délicat, on sent une maîtrise absolue de la langue.
Autour du personnage principal gravitent des individus au tempérament marqué, certainement cinglés, mais géniaux! Mention spéciale à Théo et son groupe de petits vieux!
C'est sûr, je vais me refaire toute la série!

Bouc-émissaire... quel beau métier ! Benjamin Malaussène l'exerce avec beaucoup de talent (mais peu d'envie) pour nourrir tous ses frères et soeurs. Mais quand des bombes explosent dans le magasin où il travaille son drôle d'emploi risque de faire de lui le coupable tout désigner !

Un univers loufoque et des personnages haut en couleur, plongez dans l'univers d'au bonheur des ogres.