Tout avait bien commencé entre "
Le Sanatorium" et moi...
Un ancien établissement de soin, adossé à la montagne, on n'y vient en funiculaire, la route est souvent coupée pour cause de grosse tempête (avalanches). Transformé en hôtel de luxe, son architecte a disparu.quelques années auparavant.
Mais pour l'heure, Elin et son petit ami Will s'apprêtent à y fêter les fiançailles du frère d'Elin, avec Laure qui travaille dans cet hôtel.
Entre Elin et son frère, ce n'est pas le grand amour, Elin pense qu'il a une responsabilité dans l'accident qui a causé la mort de leur petit-frère...
Entre Elin est son petit- ami, c'est un peu tendu, Will , voudrait aménager avec elle, au bout de trois ans de liaison.
Entre Elin et son métier d'inspectrice de police en Angleterre, c'est tendu aussi, elle est en congé longue durée et ne sait pas si elle pourra reprendre. Elin ne va pas fort et souffre officiellement d'asthme, et en vérité d'attaques de panique suite à un passé chargé (comme tout flic de la littérature qui se respecte, j'ai envie de dire...).
Pas vraiment la meilleure flic , pour gérer un meurtre, hors de son pays, dans un huis-clos glaçant ; cet hôtel étant coupé du reste du monde.
Au début le décor me séduit, mais très vite , comment croire que, dans cet hôtel ,seule une poignée de personnages soit présentée au lecteur, les autres n'étant même pas des silhouettes-témoins floues. Ils n'existent pas, l'auteur n'en parlera jamais.
Très vite, les rapports entre les personnages m'agacent. Soupçons sur le frère, ex meilleure amie perdue de vue ,ils ont tous des problèmes et Elin les accumule.
Très vite lle nombre de "méchants" au km2, me saoule : c'est trop facile et pas crédible.
La fin ne l'est pas non plus.
Les dernières lignes laissent présumer d'une suite, je ne pense pas poursuivre.
C'est dommage , le décor était époustouflant, l'auteure n'en joue pas assez.
C'est dommage , j'aime beaucoup les huis-clos, mais là ,"même pas peur" ! Un peu au début, juste une légére oppression, et puis ça a fait pchittt...