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3,57

sur 403 notes
C'est vous voulez approcher le bobo parisien , les intellos précieux , alors ce livre est pour vous.
Pour les autres, un conseil passez votre chemin ! L'écriture est suffisante d'un pseudo romantisme affligeant .




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Ce roman fait suite à son précédent roman « Plongée », et nous permet de retrouver l'auteur, toujours dans un récit à la première personne suite à la disparition de Paz, son amour disparue à la fin du précédent roman. Ce roman comte la résurrection de cet homme suite à la disparition de Paz, tout d'abord à la recherche de l'amour perdu en retournant dans l'endroit où ils se sont aimés dans le sud de l'Italie puis à la rencontre inopinée d'une femme mystérieuse, « Ana » en Italie puis à Paris. Cette rencontre avec cette femme lui permettra de se retrouver et de retrouver l'enfant qu'il a cessé d'être. A travers de multiples voyages à travers la littérature grecque, ce roman nous initie aussi à « croire au merveilleux ». le titre de ce roman se réfère à cette renaissance miraculeuse (On doit ainsi croire au merveilleux après la perte d'un être cher) mais aussi au chemin merveilleux et mystérieux de cette rencontre avec Ana. La deuxième partie du roman se lit en apnée complète et nous laisse tout étourdi et émerveillé à la fin de cette fable qui ne révèle son secret que dans les dernières page.
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C'est une histoire de deuil et de renaissance…Croire au merveilleux est la suite de Plonger, que je n'ai pas lu mais cela ne m'a pas dérangée.

La plume de l'auteur est magnifique, et envoûtante.

L'histoire de cet homme César, qui souhaite mourir suite à la disparition de sa femme Paz, m'a emportée et chamboulée.
Ce que l'auteur écrit est vraiment très beau, notamment lorsqu'il parle de l'amour qu'il a pour sa femme et son fils de 6 ans.

Ensuite César rencontre Nana….et là, je suis complètement subjuguée par cette relation très « bizarre » qu'ils ont tous les deux.

Je n'arrive plus à poser mon livre, voulant savoir ce qu'il va se passer entre ces deux personnages !
Vont-ils s'aimer ?!
En tout cas, César revit et reprend goût à la vie…Une renaissance qui me touche beaucoup.

Avec ce roman, j'ai voyagé en Italie, en Grèce ou encore au Japon. J'ai appris des choses sur la mythologie et sur les objets d'art sans être ennuyée car cela fait partie intégrale de l'histoire. C'est un roman solaire et optimiste.

C'est aussi un tourbillon de sentiments, et même si la fin est quelque peu fantasque, je n'ai plus qu'une envie, c'est de lire le premier roman Plonger et ainsi me « replonger » à mon tour.

Presque une petite pépite pour moi, un joli coup de coeur !

Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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Agréable histoire mais un peu improbable. La fin sauve heureusement de trop de longueur
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Tout commence dans l'obscurité, une atmosphère pesante comme si Hadès envoyait un message depuis l'enfer. Pathétique, angoissant. Puis, au fur et à mesure, Ouranos aide à retrouver une clarté et c'est finalement Hélios qui triomphe d'un magnifique voyage dans le passé, pour mieux vivre et continuer à vivre dans le présent. Comme le héros de l'histoire « ça me plait, parfois, de croire au merveilleux »
Ce roman est une triade sur le deuil, la mythologie et la renaissance avec un personnage central, César, jeune veuf et père d'un petit garçon. Il a perdu sa compagne Paz et son chagrin est incommensurable. le suicide semble être la seule issue. Mais, va surgir Nana, une jeune femme grecque, énigmatique, aussi érudite que séduisante. Des liens se nouent, un parcours initiatique du renouveau va se dessiner, et pour compléter le tableau, défilent une palette de tons aux couleurs de la Méditerranée, une plongée en terre italienne, espagnole, grecque et une incursion finale au pays du soleil levant. Tout un symbole dans ce récit où les mythes reprennent un pouvoir considérable. Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage…
En puisant des forces dans l'art antique, en retraçant le parcours de son enfance, le retour à la vie va triompher, et ce, malgré les agitations et l'actualité assourdissantes qui nous ramènent à la réalité.
Le journaliste et écrivain Christophe Ono-Dit-Biot nous entraîne de surprises en surprises car il faut lire jusqu'à la dernière ligne pour saisir toute la puissance de son récit. Ce métissage sur l'échelle du temps, où l'on s'entoure du passé pour ériger l'avenir, est une merveille. On respire les senteurs multiples de la flore méditerranéenne, on s'émerveille sur les richesses de l'histoire, on se délecte de ces Humanités peut-être trop tombées en désuétude au nom du tourbillon de la modernité, on caresse les mots et les descriptions, on déguste à distance une ensaïmada et autres gourmandises qui secouent le corps et l'esprit. Sans oublier l'amour. L'amour d'un père envers son fils, l'amour éternel envers la femme disparue, l'amour perdu mais qui cogne dans sa tête, dans ses membres.
Une fiction qui se lit doucement même si l'envie de découvrir l'épilogue (du grec « épi » et « logos ») est terriblement irrésistible. Avec l'envie de la relire à nouveau une fois la lecture achevée. Pour bien évaluer l'importance du message, pour noter les nombreuses références artistiques et philosophiques, pour décrypter la sémantique utilisée, pour s'imprégner de l'élégante sensualité, pour s'enivrer soi-même du passé pour embellir à nouveau le temps qui est devant nous.
Tel un retour d'Ulysse en sa patrie, de battre le coeur De César va continuer. Pour lui, et par-dessus tout, pour son fils.

Lien : http://squirelito.blogspot.f..
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C'est le premier roman de Christophe Ono-Dit-Biot que je lis. Croire au merveilleux est la suite de Plonger. Comme d'habitude j'ai lu à l'envers et ceci ne m'a pas gênée. Croire au merveilleux porte bien son nom, j'y ai cru au Merveilleux. J'y ai cru car la plume de cet auteur est enchanteresque. J'y ai cru car j'ai voyagé en Italie, en Espagne, en Grèce et au Japon. J'y ai cru car César qui a perdu Paz, son aimée, revit au fur et à mesure. le long de son chemin qui le conduit à remettre ses pas dans les pas de Paz, à faire revivre une statue qu'elle aimait tant, à retourner se baigner dans les mêmes eaux qu'elle, jusqu'à aller retrouver son coeur battant. J'y ai cru grâce à Nana. J'y ai cru grâce à l'enfant qu'ils ont eu ensemble et qui ne demande qu'à être aimé. J'y ai cru au Merveilleux … Une beauté, un bijou. D'aucuns diront que Plonger est encore plus beau, je ne sais pas encore.
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César ne va pas bien. Depuis deux ans que Paz, son grand amour, la mère de son fils, est décédée, il ne sort pas de son chagrin, taraudé par cette question lancinante qu'il ne cesse de retourner dans tous les sens : les avait-elle quittés pour de bon, ou allait-elle revenir ?
On comprend donc que César ne va pas bien. Pire, le voilà qui tente le suicide. Sa nouvelle voisine, Nana, grecque, érudite, qui lit Homère en VO et mystérieuse, arrive à point nommé, le sauvant in extremis des barbituriques et – peut-être ? – de son deuil qui s'éternise.

Christophe Ono-dit-Biot, c'est un peu le Jason Bourne de la littérature. Il nous entraîne de la Côte Amalfitaine au Japon, sans oublier notre belle Paris, meurtrie par les attentats. Que de voyages, tous plus magnifiques les uns que les autres. Ici, point de cascades époustouflantes ni mitraillettes, mais – encore mieux ! – anecdotes savoureuses où la mythologie grecque rencontre le contemporain, personnages uniques et imprévisibles qui habitent joliment et entièrement le roman, style et écriture d'une justesse parfaite, qui ne cèdent jamais au pathos, riche, imagée, intelligente, dont je me suis régalée.

Ce qui m'intrigue par dessus tout, c'est César. Narrateur imparfait et arrogant qui se donne toujours le beau rôle. Même seul, face à lui-même, il n'est jamais vraiment honnête. Et je trouve cela fascinant. Enfin, un personnage, un vrai, avec des vraies contradictions, des vraies questions, une vraie matière. Autant dans Plonger, il m'avait énervée avec son étalage de savoir, autant ici, il m'a plutôt émue, sous son nuage de tristesse et avec ses aventures de Morlamock. C'est un veuf, un père, sauvé par son enfance, car c'est en se rappelant l'enfant curieux, passionné de mythologie qu'il était, qu'il trouve la clé de la guérison.

La première chute m'a déçue, elle m'a même un tantinet énervée (je l'avais vu venir de loin). Non ! Impossible que mon Jason Bourne de la littérature se complaise dans une fin aussi basique. Puis, la seconde chute, la vraie, l'apothéose, le bouquet final, celle-là m'a surprise. Je l'ai trouvée tellement belle, parfaite, grandiose que j'ai tout pardonné.

Croire au merveilleux est un immense coup de coeur. Merci Mr Ono-dit-Biot d'avoir écrit un tel livre, cela a été un vrai bonheur de lecture.
Lien : https://brontedivine.com/201..
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J'avais déjà été conquise par "Plonger", c'est donc en terrain déjà conquis par l'auteur que j'ai débuté ce roman. C'est peu dire que je n'ai pas été déçue. L'écriture est plaisante, fluide, riche par moment. Je me suis laissée emporter par cette tristesse et cet amour de la femme perdue et l'enfant qui vit et apporte la douleur du souvenir de l'être aimé. L'arrivée inopinée de la jeune voisine pleine de vie à un moment crucial a fait vraiment démarrer cette histoire pleine de souvenirs, d'Histoire et de tendresse. La description des paysages italiens ajoutent encore une touche de plaisir. Réduire ce roman à une banale histoire d'amour perdu serait vraiment dommage. Si je n'en raconte pas plus c'est que je ne veux pas dévoiler le final à ceux qui n'ont pas encore eu la chance de découvrir ce roman. Mais quel final !
Bref un petit bijou.
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gros coup de coeur ! l'histoire est touchante et non plonge dans une lente reconstruction après la mort d'un être cher. L'écriture est très belle et le texte est enrichi de nombreux éléments comme du grecs ou des images... A lire absolument !
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Nous retrouvons dans « Croire au merveilleux » César, le héros des précédents romans de Christophe Ono-dit-Biot, « Plonger » et « Birmane ». César n'arrive pas à reprendre goût à la vie après la perte de Paz, sa femme adorée et ce malgré l'amour qu'il porte à leur fils. Il partait à la recherche de la cause de la mort de Paz dans « Plonger ». Il veut mourir pour l'amour de Paz dans « Croire au merveilleux ».
César est-il le double de l'auteur, c'est la question que l'on se pose tout au long du livre ? Il ne l'est pas, Christophe Ono-dit-Biot l'a confirmé, mais les interrogations sur la paternité, la transmission et le deuil prennent des résonances très personnelles dans ce roman et c'est ce qui fait une partie de son charme. L'auteur a trouvé dans ce livre une façon originale et inédite de ‘sauver' son héros, en oscillant entre réalité et merveilleux.
La mythologie, l'art sont très présents dans ce roman. Là encore on perçoit les goûts et les intérêts de l'auteur pour la culture et la civilisation grecques. Des citations en grec, quelques reproductions d'oeuvre nous charment ou sollicitent notre imaginaire. Qui est la voisine De César, Nana, qui arrive au bon moment ? est-ce une déesse grecque ? Est-elle réelle ? Enfin, troisième élément prépondérant, la mer Méditerranée, ses iles italiennes ou grecques, le soleil qui contribuent à l'atmosphère lumineuse particulière de ce roman.
Un beau livre érudit, d'un amoureux de la culture grecque et de la mythologie qui charme et qui veut nous faire croire au merveilleux.
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