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3,57

sur 403 notes
Je lis les critiques et je n'ai assurément pas lu le même roman; au risque de "spoiler".... j'ai rencontré Athéna (Nana), Aphrodite (Dita), Appolon (le frère ombrageux), Zeus, le père imposant et menanant ,Hestia, la tante etc etc.et la belle sirène pharmacienne ! retrouver l'identité des personnage : un exercice inhabituel qui m'a bien plu. Chapeau !
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superbe, sublime, émouvant, beau, prenant...
Revoilà césar à un moment difficile de sa vie, et le merveilleux va s'immiscer, l'envahir. L'écriture est simple, énergique, rien de superflu, poétique. Encore un chef d'oeuvre dans lequel on est César, on ressent son univers, le bleu, flotter, Paz
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Je ne connaissais pas l'auteur (j'avais lu son nom dans une livre et la manière dont nul s'est écrit m'a interpellé, me rappelant des souvenirs professionnels), ni le titre. Je m'ennuyais en commençant un roman policier et j'ai pris ce livre trouvé par hasard sur mon lieu de repos.
Une surprise. Un style fluide et agréable, parfois un peu pompeux avec toutes les citations et un début peu envoutant : un homme qui deux ans après la disparition de sa femme ne s'en remet pas malgré ou à cause de son gamin (qui lui ressemble).
il débute une prise de suicide (avec des médicaments) puis on sonne à la porte et tout bascule avec une voisine grecque qui va le ramener progressivement à la vie.
je me crois parti dans une histoire à l'eau de rose, mais tout bascule à nouveau vers la fin où il s'avère que c'était un rêve et, soigné à l'hôpital pour sa tentative de suicide, il découvre progressivement une autre réalité en partant d'indices de son rêve (l'auberge des coeurs).
un livre riche, plaisant, j'ai passé un bon moment.
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Première lecture de Ono-Dit-Biot en ce qui me concerne.
Un roman baignant dans une atmosphère méditerranéenne hors du temps d'une part, dans l'ultra modernisme parisien d'autre part. Comme le personnage principal nous naviguons entre deux eaux...
Quelques références aux mythes helléniques et des questions de société bien actuelles en toile de fond donnent un peu de corps au récit. Une écriture légère et une intrigue qui emporte le lecteur.
Pas un grand roman mais une lecture agréable et divertissante.
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Roman léger pour conjurer la gravité du propos. Voyage de deuil et de reconstruction. Plongée surannée dans la littérature antique et dans la mythologie. Un homme décousu par la mort de celle qu'il aime s'épuise dans la vacuité, incapable surtout d'être père pour son fils qui apparaît plus comme un vestige d'un amour brisé par la fatalité que comme une raison de vivre. César a atteint le point de non-retour, le moment sans sens, le point culminant de l'être égocentré sur son malheur. C'est alors qu'apparaît la jeune femme désirable mais insaisissable, fantasmée au-delà de toute réalité qui, dans son imaginaire, constituera une forme de goutte à goutte de la survie, un chemin vers la reconstruction, vers la prise de conscience qu'il faut choisir les vivants contre les morts. le propos est léger, agréable à lire, mais reste un jeu de l'esprit un peu pédant. Les références doctes à la culture antique, aussi réjouissantes soient-elles dans un monde où elles s'abolissent, apparaissent comme du contre-plaqué et finissent par être presque irritantes. Ce roman est la suite de « Plonger », mais n'a ni sa fougue, ni sa force, ni son intensité. Un peu comme une bouteille d'eau gazeuse laissée trop longtemps ouverte.
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Le thème de ce livre est triste car il raconte l'histoire d'un jeune père ayant perdu sa femme et qui se laisse aller au suicide. Il échappe de pas à sa mort grâce à une jeune femme qui vient le tirer de sa torpeur pour notamment échanger sur ce qui le passionne : la mythologie. C'est un roman qui est instructif car il nous apprend sur la mythologie , l'histoire et je me suis retrouvée au Japon grâce à l'expédition sur les îles japonaises de Naoshima et Teshima. J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire au départ puis finalement je me suis laissée envoutée par son écriture très suave et j'ai fini par apprécier ce livre, je ne voulais plus qu'il se finisse!J'ai beaucoup aimé la chute également...
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Merci à Babelio qui m'a fait parvenir ce roman dans le cadre de l'opération Masse Critique.
Croire au merveilleux est la suite de Plonger, que je n'ai pas lu. César, un jeune veuf, affronte le deuil de sa femme Paz, qui l'a laissé seul avec un fils.
C'est l'histoire d'un retour à la vie après un deuil, pas d'une reconstruction, pas encore, mais d'une impulsion, d'une prise de conscience.
Le style de Christophe Ono-dit-Biot est poétique et imagé et fait naître des rêves de paysages, de pays inconnus.
La description d'une France assiégée, en proie aux terroristes, est saisissante et nous permet de nous souvenir que oui, il y a eu un temps où les attentats étaient moins fréquents.
Cependant, je suis loin d'être aussi cultivée que les personnages et même si j'aime beaucoup la mythologie grecque, toute cette érudition m'a laissée de côté, je ne me suis absolument pas identifiée aux personnages.
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livre bien écrit mais sans intérêt
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La suite de Plonger. Maintenant que Paz est morte, César survit, plutôt mal que bien, grâce à la présence de son fils qui lui rappelle tant sa compagne. A bout, il décide d'en finir et d'avaler un cocktail de médicaments. Mais ce soir fatidique, quelqu'un sonne à sa porte : c'est une jeune femme d'origine grecque prénommée Nana, qui vient d'emménager dans l'appartement d'en face et a oublié ses clefs. Elle s'avère d'une érudition qui fascine le spécialiste de l'Antiquité qu'est César, et lui emprunte des ouvrages de sa copieuse bibliothèque. César n'oublie pas la femme qu'il a aimée, mais se laisse emmener dans l'enthousiasme de Nana qui le ramène à sa vie d'homme…

Nana est-elle réelle ? Ou le fantasme d'un veuf désespéré ? le lecteur se laisse emporter dans le sillage de César, de la Côte amalfitaine à la Grèce, pour s'achever sur une pile japonaise ; dans sa quête resurgissent les souvenirs de Paz et l'incompréhension de sa disparition. Nana y tient le rôle d'une sorte entremetteuse qui va le conduire sur le long chemin du deuil. Roman sur la mort, mais aussi roman d'initiation, où le protagoniste renaît à lui-même, une fois qu'il a fait la paix avec son fantôme.

Le narrateur est lettré, qui truffe son récit de références littéraires, dont il lui arrive de se moquer : "On riait sur Hésiode" (p.95)" pense César en conversant avec Nana, et ajoute, quelques pages plus loin : " La lassitude de moi-même et de mes références revient pointer le bout de son nez" (p.99). Il pourrait être pédant, ou snob, à user du néologisme d'"ordiphone" afin d'éviter l'anglicisme devenu commun ; de fait, l'humour fait passer la pilule, même si le roman s'avère un peu bavard.

Lien : http://www.usine-a-paroles.f..
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Ce livre a éveillé beaucoup de curiosité, de désir de lecture et de voyages en moi et rien que pour cela je le trouve merveilleux.
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