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L'histoire d'un mangaka, c'est à dire un auteur de manga. Intéressant pour ce qu'on apprend sur l'industrie, on ne peut plus classique pour le reste.
L'auteur est capable de très belle planches, mais la majorité sont quelconques. Au final l'histoire l'explique, l'industrie est tellement exigeante que les dessinateurs travaillent comme des ouvriers plutôt des artistes, c'est bien dommage.

Et misogyne mais c'est tellement courant dans les mangas ...
Pas d'anatomie démesurée cette fois, mais une jeune fille qui rêve de devenir doubleuse d'animés, et qui accepte la demande en mariage d'un type, à condition qu'il réussisse professionnellement. Mais, comme l'explique le personnage "le plus intelligent du lycée", une femme est plus intelligente à faire un meilleur mariage qu'à faire des études puisque en étant trop bonne à l'école elle ne plaira pas aux autres garcons et que le principal reste de se marier avec un type qui gagne bien sa vie.
J'ai quand même envie de lire le tome 2 pour voir si l'auteur est vraiment misogyne ou si il anticipe la critique de cette façon de penser.
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On pourrait dire encore un manga sur des garçons qui veulent devenir mangaka. Ils doivent en avoir pléthore au royaume du soleil levant pour que l'on en trouve tant dans l'autre pays du manga, la France. Deux adolescents ont le choix entre faire un métier standard, sans passion mais qui rassure la famille. Ou devenir mangaka et flirter avec l'imprévisible avec le regard plein de jugement d'une part de la population. Ils vont essayer de ménager la chèvre et le chou pour se laisser des possibilités. Est-ce réalisable ? Ce n'est que le premier tome d'une longue série ce qui vous l'aurez compris ne mérite pas une réponse courte et simple. Aucun doute que les jeunes garçons vont vivre mille et unes aventures auxquelles ils ne s'attendent pas. Ce qui peut surprendre est le choix de Tsugumi Ohba de mettre une histoire pleine de naïveté. Mashiro est amoureux d'une fille et n'ose pas lui parler. Un concours de circonstance lui fait demander en mariage la demoiselle s'il arrive à créer son manga en animé pour qu'elle fasse le doublage d'une voix. Il faut que les adolescents se marient pour apprendre à se connaître et non se fréquenter comme de bien ordinaire ? J'ai l'impression de voir un scénario d'un autre temps où le père de famille vendait sa fille pour l'honneur et la puissance liés à son nom. L'ultime preuve d'amour le mariage sans se connaître ? Peut-être que la situation va évoluer au fur et à mesure du manga vers quelque chose de plus réaliste même pour des gens timides. La seule façon de le savoir est de lire le tome 2 pour me faire un avis plus complet.
Lien : http://22h05ruedesdames.com/..
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Peu de mangas dans ce premier tome mais beaucoup de bonnes idées sur les bons sentiments des personnages et la pureté des histoires d'amour. Des questions sur la mort de l'oncle de Mashiro, sur l'hérédité, sur les rêves et la volonté de les réaliser. C'est une excellente mise en place et voilà enfin le premier face à face avec un éditeur
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Bakuman relate donc l'histoire de deux jeunes garçons qui se lancent, par passion, dans la professionnalisation du manga. Leurs motivations peuvent sembler dérisoires : Mashiro qui rêve d'épouser sa dulcinée une fois le succès atteint ? ça fait très conte de fées. Mais c'est cet aspect particulièrement niais de l'histoire qui va contrebalancer avec le reste : une touche de mignonnerie dans un univers dynamique et déjanté.
le dessin de Takeshi Obata est très reconnaissable ; il reste à peu près le même entre ses différentes oeuvres, si on excepte la hausse de qualité dans les traits des personnages, qui s'opère au fur et à mesure qu'il se familiarise avec. Néanmoins, il y a une différence subtile Death Note et Bakuman : quand dans le premier le dessin d'Obata se calque parfaitement avec l'atmosphère sombre et froide du manga, dans le second, ledit dessin parvient à nous faire ressentir l'ambiance bon enfant, et le froid devient fraîcheur. Il reste une certaine rigidité dans son coup de crayon, un manque de détails ou des mimiques typiques, mais je ne sais comment (des expressions plus farfelues, l'agencement des cases et des dialogues ?) avec un style très semblable à celui de Death Note, on se retrouve quand même avec une atmosphère sensiblement différente, et tout aussi intéressante. J'aime beaucoup son style de dessin, qui ne ressemble à aucun autre. C'est là son point fort, entre shônen et seinen, tout en présentant parfois des héroïnes aux traits beaucoup plus doux (comme des traits de shôjo en fait !), il est touche-à-tout et ne s'enferme dans aucune catégorie, ça lui promet un panel de genres très large, il pourrait faire de tout.
Tout comme dans Death Note, les pages ont généralement des cases petites mais nombreuses, et de très, très nombreux dialogues.
C'est indéniablement un malus pour le manga, mais en même temps, il serait difficile de faire autrement : l'un des intérêts majeurs de Bakuman est de permettre d'en apprendre plus sur l'univers de l'édition grâce à des tas d'informations ou d'anecdotes sur le milieu, qui sont disséminées tout le long de l'histoire. Avec pareil sujet à traiter, et pareille expérience de la part des auteurs, pas étonnant que la lecture soit aussi dense : ils en ont, des choses à raconter. Pour cela, le manga peut se vanter d'être une véritable mine d'or pour les mangakas en herbe, car il traite de tous les aspects de l'édition, et avec une précision qui force l'admiration. Si on s'était trouvé avec un manga se targuant d'expliquer l'univers de l'édition, mais en moins précis que Bakuman, on aurait plutôt trouvé que l'oeuvre ne pouvait pas satisfaire les attentes suscitées. La lecture est compliquée et demande une attention de tous les instants si on veut en saisir les moindres nuances, mais au moins, c'est le parfait manuel de l'apprenti mangaka qui veut se professionnaliser. Et j'imagine que Bakuman a déjà aidé plus d'un jeune ambitieux à prendre confiance en lui et à mieux appréhender ce qu'est le métier de mangaka.
L'une des subtilités de Bakuman est que ce manga mêle un décor de seinen avec des personnages et une intrigue de shônen. Des protagonistes adolescents et un peu barges sur les bords, des adversaires, de la compétition, le désir de nos héros de devenir les maîtres absolus dans leur domaine de prédilection… On a même droit au « sombre passé » concernant Mashiro – mais je n'en dis pas plus, ça relèverait du spoil. Les blagues ou les mimiques qu'on appréciait beaucoup dans Death Note malgré leur rareté, on les retrouve à chaque page de Bakuman : un humour toujours frais et des personnages aux comportements cocasses pour caser leur série dans un style purement shônen malgré un cadre réaliste et parfois assez dur. Mashiro et Takagi, je ne vous le cache pas, enchaîneront succès comme défaites, mais n'en repartiront que plus motivés. le rythme est effréné, le stress que subissent les mangakas au quotidien pour rendre leurs mangas dans les temps ou par rapport au fait que leur succès peut s'arrêter n'importe quand est très bien retranscrit. Quand on lit un Bakuman, on en peut plus le lâcher avant de l'avoir fini. Et, cerise sur le gâteau, il y a un bon cliffhanger à la fin de chaque tome ou presque : rien de mieux pour inciter le lecteur à suivre la série pour voir si Mashiro et Takagi atteindront finalement leur rêve. Certes, on peut se dire que des cliffhangers, il y en a à la fin de chaque manga, et les shônens en particulier. Mais à intrigue atypique, cliffhanger atypique : Bakuman nous tient en haleine avec des éléments spécifiques, inhabituels, avec lesquels on n'est pas habitués à prendre du recul comme avec les autres shônens. Les rebondissements sont originaux et il est impossible de les prévoir à l'avance tant le milieu mangaka est fait de hauts et de bas, d'opportunités, de coups de chance. Tout peut basculer à chaque instant et cette impression de précarité nous fait ressentir beaucoup de compassion à l'égard de nos pauvres héros malmenés. L'aventure peut sembler répétitive, mais cette fameuse précarité nous tient suffisamment en haleine pour qu'on passe outre ce cadre réaliste et qu'on poursuive notre lecture.
Pour finir, je veux parler de deux points précis mais anecdotiques du manga. Déjà, il y a très peu de personnages féminins. Sexisme ? Je ne pense pas : les dames ne sont pas totalement absentes, et le pourcentage de femmes mangakas est très bas. C'est réaliste, plutôt. C'est donc un défaut qui n'en est pas vraiment un si on s'attache à la crédibilité de l'histoire.
Et puis, Eiji. Je l'a-dore. C'est mon personnage préféré. Eh bien, il ressemble beaucoup à L, protagoniste de Death Note, dans son caractère de petit génie, l'antagonisme qui est entretenu entre lui et nos héros, et puis ses poses, ses mimiques… Mais ce n'est pas handicapant, c'est presque un clin d'oeil à Death Note. l'et Eiji sont aussi savoureux l'un que l'autre en tant que « méchants » de leurs séries respectives.
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Difficile d'échapper complètement au processus d'identification qui s'opère lorsque Mashiro nous promène par la pensée dans son univers de collégien ; quand on a 14 ans, penser à son avenir est tellement angoissant qu'on réagit comme on peut : on stresse et on travaille pour intégrer les meilleures formations professionnelles, de peur de finir sous les ponts, ou pire, à la charge de ses parents. On s'accroche à ses talents et on croit dur comme fer qu'ils modèleront notre vie. Ou alors on s'en moque, parce qu'au fond, on a trop peur quand on y pense. Bakuman traite bien la question, en nous présentant trois personnages qui portent des regards différents sur leur futur : Mashiro, Takagi et Azuki.


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Tout savoir sur la création d'un manga à travers deux personnages extrêmement attachants, Takagi et Mashiro, deux collégiens qui rêvent d'avoir leur propre série publié dans un célèbre hebdomadaire japonais.
Même si la série est partie pour être longue, les auteurs (ceux du très célèbre Death note) nous entraîne dans un univers totalement inconnu en France. J'étais loin d'imaginer que la création d'un manga était aussi prenante et aussi sportive ! En trame de fond, ce manga permet de découvrir également la culture japonaise. A mettre entre toutes les mains...
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Bakuman est classé comme un shonen, mais je le classerai plutôt dans la catégorie des Shojo, manga pour fille. L'idée de départ est intéressante, une jeune homme talentueux qui s'interroge sur son avenir professionnel, devenir un employé classique avec une vie ennuyeuse ou alors être Mangala. Mais bon ça délaye encore et encore avec des clichés typiquement japonais et des filles qui ressemblent à Candy...
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Bakuman un manga écrit par Tsugumi Obata et dessiné par Takeshi Obata (les auteurs de "Death Note et Platinum End) .
le manga nous plongent dans un monde "school life; Comédie ; Romance" Moritaka Mashiro est un lycéen doué d'un Talent pour le dessin voulant suivre une vie normale après le décès d'un proche mangaka . Cependant tout va changer quand Akito Takagi premier de sa classe et scénariste décide de "l'engager" et de devenir son partenaire .
Ce manga nous plongent dans l'univers hardant des mangakas.
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Je suis vraiment chagrinée par les passages ultra sexistes du manga parce qu'à part ça, j'ai beaucoup aimé ce premier tome de Bakuman. Les deux personnages principaux sont drôles et touchants dans leur motivation à devenir de grands mangakas, et l'histoire d'amour adolescente est toute mignonne. Cette plongée dans les coulisses du manga est super intéressante, je vais continuer la série mais j'espère que les réflexions sexistes disparaîtront !
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Un premier tome qui met en place l'intrigue et les personnages et que j'ai lu d'une seule traite. Ces deux petits jeunes qui veulent devenir mangakas sont bien attachants !

Pour le dessinateur la réussite est d'autant plus importante que son histoire d'amour en dépend.

J'apprécie que les personnages soient bien différents les uns des autres, tant en caractère que dans les traits (à part la mère et la fille, mais c'est voulu), défaut de beaucoup de mangas en général.
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