Le roman est une chronique écrite par une jeune adulte chargée de veiller sur son frère handicapé, et peu à peu on dévie vers une réflexion sur le sens de l'existence, sur le pourquoi des choses, sur le déroulement de l'existence. le tout enveloppé d'un regard jeté par l'auteur sur la création et son processus, vu que le père, même s'il est absent, occupe une bonne part des pensées de la jeune adulte.
Il est impossible de résumer le roman. Il suit le cours des jours et on finit par se laisser bercer par la lente progression du récit. Il y a un point culminant, mais le tout étant tout à fait "japonisant", on ne peut pas vraiment parler d'emballement.
On ne s'ennuie pas vraiment. Il y a une évocation tendre et nostalgique de la vie. Mais rien qui lance le récit, qui le tonifie. On n'est pas dans Murakami. On n'est même pas dans
Inoue.
Cependant, le livre laisse un léger parfum, un voile... une fois le livre refermé. Une ombre qui nous suit et nous enveloppe, et nous amène à nous interroger sur le sens de notre existence, sur ce que nous aurions fait, confrontés aux événements du récit. Peut-être est-ce là le but de l'auteur, au final.