Tu passes plus de temps avec nos informations qu’avec la réalité : nous n’avons qu’à contrôler l’information pour contrôler ta réalité. (page 99)
Le politiquement correct, c’est une correction mentale que nous infligeons à un animal turbulent, l’équivalent d’une fessée déculottée à une heure de grande écoute. L’hérésie morale subira perpétuellement les mêmes outrances. (page 117)
Pour supporter ta vie de cinglé, pour ne pas être rattrapé par le silence et la solitude, tu t’occupes, cumules des habitudes et des dépendances, des substituts de travaux nommés « loisirs », dont tu ne peux te défaire tant ils sont devenus la clé de ton équilibre psychique. (page 43)
Comme les animaux domestiques, les humains sont détraqués, physiquement, nerveusement, mentalement. (page 34)
Toi pour qui tout doit être « sympa », tu peux comme un chien éprouver une empathie maladive envers ton maître. Tu es capable de t’attacher à des étrangers, à des animaux, à des objets, et même à des robots. Ce qui explique sans doute au passage tes choix électoraux. (page 37)
Comme les autres animaux domestiques, comme les rats de laboratoire, l’homme a interrompu le développement de ses organes locomoteurs.
En 30 000 ans, il a subi un accroissement de ses tissus mous et une importante atrophie morphologique, musculaire, osseuse et cérébrale. Tu crois que François Hollande aurait eu une chance, face à un tigre à dents de sabre du paléolithique supérieur ? (page 32)