Un premier roman qui donne envie de lire de nouveau
Lucien NOUIS, d'ailleurs je pense que ses personnages, le commissaire Bordarier, ses adjoints Cordelle, Namgyel, (tous deux atypiques de par leurs origines), sa compagne Benédetta, sa fille Marion ne resteront pas figé dans un seul roman, d'autres aventures doivent dès maintenant être en préparation. En tout cas, c'est ce que j'aimerai.
La région de Nîmes est comme chacun sait très chaude en été, c'est la saison qu'a choisie
Lucien NOUIS pour nous présenter son commissaire Bordarier, qui est chargé de découvrir avec ses deux adjoints qui est cette jeune femme découverte à moitié calcinée près d'un village cévenol où l'enquête va déboucher sur des individus divers qui ne sont pas du tout d'accord entre eux sur la préservation ou le développement de leur territoire. Maire, directeur de clinique, zaddistes, bref ces personnages vont retenir notre attention, tout au long de ce roman.
Une écriture où chaque mot est bien réfléchi, très compréhensible, avec des expressions du sud, très provençale, (oui, je sais le Gard est en Occitanie, et pourtant…)
De belles descriptions, afin de rendre compréhensible la lecture et l'imaginaire du lecteur qui m'ont beaucoup plu. Comme celle-ci : « Bientôt ce furent des routes, des ronds-points, une quatre-voies, il passa sur un pont, au-dessus de l'Élorn, apprécia sur l'eau et dans le ciel une nuance de bleu étrangère à la Méditerranée, puis, guidé par le GPS, il emprunta d'étroites départementales encaissées entre des talus plantés d'arbres et de ronces. Les champs étaient verts et humides, l'air frais. »
Bientôt ce furent des routes, des ronds-points, une quatre-voies, il passa sur un pont, au-dessus de l'Élorn, apprécia sur l'eau et dans le ciel une nuance de bleu étrangère à la Méditerranée, puis, guidé par le GPS, il emprunta d'étroites départementales encaissées entre des talus plantés d'arbres et de ronces. Les champs étaient verts et humides, l'air frais.
Voila donc, une belle découverte qui m'a été offerte par Babélio, lors de « Masse critique » et des Éditions du Masque que je remercie chaleureusement tous les deux.